Citations sur L'éternité, Livie, l'éternité ! (10)
"Je plaisante pour ne plus entendre crier la victime par-delà les siècles, ne plus penser que tout cela se résolvait, pour un oui, un non, soif de pouvoir, orgueil, envies sexuelles, dans la violence, le sang répandu. Notre démocratie y trouverait ses origines, ben ça alors !"
"L'éternité c'est pas toujours très long. Et quand bien même, j'ai le temps..."
"Aujourd'hui autant que dans la Rome antique, un fils assassin de son père, waouh, on peut pas écarter l'hypothèse. Plein de types tuent même la femme qu'ils aiment. Alors un vieux père plein aux as ! En réalité des fois l’invraisemblable peut être vrai."
"_[...] Je ne veux pas vous entraîner dans mes histoires, c'est indigne de ma part, oubliez tout. Vous êtes des enfants lumineux au début de votre vie. Restez dans la lumière et ne regardez pas l'ombre."
"_On va pas s'embrasser, pas se dire qu'on s'aime, pas faire des plans d'avenir, on va juste essayer de pas être malheureux de se séparer à la fin du séjour, de supporter le monde l'un sans l'autre, de pas en crever...Os faire comme ces Romains de Suétone, perdus d’appétit de pouvoir et de passion...On va visiter leurs folies et en tirer des leçons...On va essayer de naître à Rome, ensemble."
"Donc dans le taxi, on décide que je vais juste informer, s'il est de retour, monsieur Gianni, des dernières nouvelles, de l'identité de Francesca, de qui est Salvatore Pellegrini, enfin lui démêler le conflit familial et de fric, pour ce qu'on en connaît. Après on se retire de ce merdier qu'on n'est même pas concernés et on fait vacances romaines. Oui ? Oui si on oublie d'être humains."
- Maintenant j'aimerais un baiser. On n'aura peut-être pas l'occasion avant une éternité... Avant l'éternité.
(...)
- L'éternité c'est pas toujours très long. Et quand bien même j'ai le temps...
L’éternité c’est pas toujours très long. Et quand bien même, j’ai le temps…
Je m’appelle Jules. J’ai dix-sept ans et je suis amoureux pour la vie. Ce matin de juillet, elle est entrée dans la libreria Stendhal à Rome où je m’incruste depuis le début des vacances, avec juste le bruit doux de son sourire et j’ai oublié aussitôt quelle page je lisais, quel livre.
Elle est tout près je pâlis, je rougis à sa vue, quelque chose de cet ordre. Et à l'instant le mot me vient : foutu, Jules t'es foutu. Amoureux pour la vie.