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que dire ???si vous n'aimiez pas les classiques français car vous les trouvez trop secs, avec Rabelais vous risqueriez fort de changer d'avis: langue truculente, situations carnavalesques et bouffones, une bonne tranche de rigolade....tout ça pour cacher sous ces couches la satire des ses contemporains!!!car ne vous meprenez pas , Rabelais n'a de pitie pour aucune institution .......un de mes auteurs preferes!!!!!mais necessite une bonne explication à moins de passer à coté....
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Entendant le renom de ses écrits, inestimables, j'ai laissé tout en plan, activités de moindre importance ou essentielles, et me suis transporté à ce récit, comptant pour rien la longueur d'attente devant la médiathèque, avec ses précautions, uniquement pour le lire et parler de lui et de certains passages de philosophie, de magie, d'alchimie et d'astrologie sur lesquels j'ai des doutes et ne peux contenter mon esprit; tout en souhaitant les résoudre pour moi pour en rire; mais aussi de tournures caustiques et graveleuses dont le maître au râble laid se bombe le torse.
Eh bien, je n'ai rien lu à me donner qui soit assez pour me récompenser. Il n'y eut que hâbleries sur la braguette et le bren de Panurge puis sur la gloutonnerie et les frasques de Pantagruel qui, avec son compère, s'illustrent tant à table qu'au pieu avec la truculence des mots, plus que sur l'engagement des idées.

Car c'est bien cela "Pantagruel", des bons mots, bien gras, bien troussés sous la ceinture qui n'ont pas de messages autres que la provocation sauf un passage contre les théologiens de la Sorbonne.
Laissant ces deux protagonistes à leurs servitudes organiques et-nique-nique, comme disait la chanson, je m'en suis allé tout simplement, avant la fin, assez altéré sans qu'on m'échauffe davantage.
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J'ai effectué la lecture de cette oeuvre dans le cadre de mes cours et je ne sais pas quoi en penser réellement. Ce n'est pas le genre de livre que j'aime lire mais d'un côté je l'ai trouvé bourré de richesses et me suis rendu compte des connaissances de Rabelais. le personnage de Pantagruel est assez rigolo et totalement démesuré. Au début cela me faisait rire puis je me suis lassée de la chose, trop c'est trop. Ce n'est donc pas une mauvaise lecture mais ce n'en est pas une excellente non plus. Ce qui est bien c'est qu'on comprends plus la portée de l'oeuvre lorsqu'on l'étudie.
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Lorsque j'étais au lycée, j'ai du lire Gargantua. Je me rappelle avoir eu beaucoup de mal avec ce texte et de l'avoir un peu détesté !
Néanmoins, avec le temps, je me dis que ce ne fut pas une aussi mauvaise lecture que ça et que certains passages étaient très drôles.

Cette année, dans le cadre de ma licence, je devais lire Pantagruel. Comment vous dire que je me suis lancée dans ce texte avec un peu d'appréhension.

Et pourtant, je me suis, si je puis dire, amusée durant cette lecture !
En effet, j'ai ri en lisant des extraits complétement grotesques. Les sources et références sont extrêmement riches, néanmoins, j'ai eu un peu de mal avec certains passages crus et obscènes !
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Un classique indemodable.Pour aimer Rabelais il faut adherer à son style inimitable et ne pas etre rebuté par son langage, une fois celà passé c'est un régal ! Bonne degustation à tous !
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Oyez, oyez, gentes demoisesles et jolis jouvenceaux ! Ci vous est præsentez l'un des tout premyers ouvraiges de l'Imaginaire européen, l'un d'iceux qui fonderoient plus tard la SFF tesle que nous la connoissons ; et cette noble queste, malgrez tout ce qu'elle a de moins littairature blanche, de plus payard et de moins sérieuz, n'en est pas moins enseignez dans les gransdes et prestygieuses unyversités de notre beau pays françois. C'estoit ici en effect que l'on m'amenoit à lire le fameux récit de Rabelais, alias feu maistre Alcofrybas Nasier : Pantagruel, roi des Dipsodes. Ce qui nous prousve une chose : en France, peu importe ce que vous escrivez, on ne l'estudiera point parce que c'estoit de la SF, de la fantaisie ou ne sçais-je quel genre peu noble ; mais jeuste parce que cela datoit de moins d'un siècle.
Et autant vous le dire tout de suyte, on se faiyt souvent de Rabelais l'image d'un énième auteur de classycques conchiant, mais il s'agissoit ni plus ni moinz d'un des ancestres de la light fantasy, avecques ce cycle sur les aventures de géans monstrueux parodians les récis chevaleresques. Il estoit si peu sérieuz mesme dans la numérotaison des tomes : de fait, Pantagruel estoit écrit avant Gargantua, et devrait donc estre le tome 1 ; mais icelui se passe après, et l'on comptoit jà auparavans une premiesre version des aventures de Gargantua son père ; ajoutez à cela trois suites, le Tiers, Quart, et le Cinquiesme Livre, ce dernier estans publiez en deux foys, la premiesre dans une version incompleste et sous un autre titre, et qui plus est non pas une véritable suite voulue par l'auteur mais un ensemble d'escrits posthumes, et vous vous retrouvez face à un sacré bordesle.
Alors autant vous en avertir : Pantagruel ne fayt point dans la dentelle mais bien l'humour de gros bourain, et nous entraîne dans une suite d'évènemans souvent descousus, et d'aucunes choses, vues de nostre regard de lecteurs du XXIe siescle, sont de grosses imperfections : entre la possibilité de ressuscitez des mors à la poudre d'oribus, ôtant ainsi la gravitas du récit, l'improbabilitez de la taille du héros géant au point que des gens vivent dedans, l'interminable inventerre de privaite-jocques sur la librairie Saint-Victor, ce livre n'est point pour les plus tesre-à-tesre d'entre vous, surtout avec cette orthographe de timbray. Et pour ce qui est de l'hystoire... bah on suit un gros géant beste et meschant avec son ami Panurge l'estans deux fois plus, alors on fait des blagues sur le caca, sur le pipi, sur les curez, et sur les jeunes filles !
J'aurays deux gros défaults à reproscher au lyvre : tout d'abord ces énumayrations sans fin, ensuyte dans le mesme ordre d'idées la lourdeur de l'humour : une blague obsçayne est repryse à un moment au moyns sept fois. Rabelais ne sçayt point s'arrêter une foys qu'il est lancé. Ajoutons à cela que ce roman est si dur à analyser qu'il est facile de se tromper sur les mayssages de l'auteur et que cza n'en fayt vrayment pas une lecture de plage. À étudier, c'est sympa. À lire, bonjour le calvayre.
Pourtans, disons-le bien, c'est un tel foutoir de calembredaines en tous genres qu'on finit quand mesme par bien rire ; le genre de trucques à lire une chope de biesre à la main, chantans les hits du Naheulband ou que sçais-je quoy d'autre. Je ne dis point que c'est parfait, mais en tout cas ça fonctionne. Et s'arrêter à l'aspect scatologycque, comme ne mancquera pas de le faire observer l'auteur tout le restans de ses jours, nous fayt oublier tout le sous-texte humaniste dans lequel baigne le roman. Pantagruel, avant tout, c'est l'histoire d'un mecque comme ça, sans subtilitez, cruel, cherchans juste à s'amuser ou assouvir ses appétyts du ventre ou sexuels ; et puys, petit à petit, il se rend compte que cza fait pas tout. Il devient plus qu'un personnage comicque, il devient plus qu'un monstre de foirre, il devient... un homme.
Sachez adoncques ceci, pauvres manans : j'ai appréciez ce texte quans bien mesme il est pesnible à lire, mais si jamays les défauts énoncez ne vous desrangent point, vous pouvez le desvorer de ce pas. Aprez, je vous dis ça, c'est pour culture vostre...
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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On passe à table en ouvrant Pantagruel, ou Gargantua, et on se voit proposer un os à ronger, de la chair de qualité aussi, la substantifique moelle, de la viande bien faisandée, bien salée, parce que l'écriture est osée : on fait preuve d'esprit (on s'exerce ès arts des traits d'esprit au XVIème siècle), on boit à outrance et le sel donne soif alors on boit d'autant plus.

Il ne manque pas de sel chez Rabelais. Le texte transpire du sel.

Rabelais, fin connaisseur du corps, nous propose (pour vérifier ses dires - sa théorie, selon laquelle la mer est salée parce qu'elle est pleine de sueur) de goûter notre sueur afin de vérifier sa teneur en sel, ou de goûter la sueur de quelqu'un qui a la vérole. Bonne idée !

Cependant, j'ai bien peur qu'il omette de parler des effets secondaires de la médecine qu'il inculque. Consulter Rabelais, c'est à nos risques et périls. En effet, on peut très bien choper la vérole ou une maladie contagieuse en lisant ce texte (sisi !) parce que le rire, c'est contagieux, déjà. J'ai goûté les pages de mon édition et c'est riche en sel, en tout cas.
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Anticonformistes indécrotables, alter-mondialistes, intermittents du spectacle, révoltés du Bounty, pacifistes convaincus, amoureux de la vie, anarchistes repentis, voici notre maitre, François Rabelais.
D'emblée, le Prologue donne le ton : « que la chiasse vous vienne, le mau fin feu de riqueraque vous puisse entrer au fondement si vous ne croyez fermement tout ce que je vous raconterai ».
Alors on croit fermement aux 28 épisodes d'aventures burlesques et déjantées menées par le géant Pantagruel, dont le sommet est peut-être ce débat philosophique avec un scolastique de la Sorbonne, débat qui a pour règle simple et unique : point de paroles, uniquement du mime. Voici le début : « Panurge sans dire un mot leva les mains et fit ce signe : il joignit les ongles de l'index du pouce et de la main gauche, dessinant une sorte de boucle, puis il forma un poing bien serré avec tous les doigts de la droite, excepté l'index, qu'il fit venir plusieurs fois entre les deux précédents de la main gauche. » N'est-ce pas une façon particulièrement élégante de lancer une discussion avec un intellectuel reconnu ?
Bonne lecture à tous.
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Même si le vocabulaire et la grammaire ne sont pas toujours aisés à comprendre, cette farce grotesque est totalement burlesque et n'a rien à envier aux livres du même genre.
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Tout comme Gargantua, Pantagruel a une grande réputation mais est peu lu... et la lecture ne correspond pas du tout à l'image que l'on s'en fait. L'aspect burlesque, vulgaire, les énumérations et situations invraisemblables ne m'ont pas fait rire, d'autant plus que j'ai trouvé ce livre bien moins intéressant que Gargantua (qui, bien qu'il relate l'histoire du père du héros, a été publié deux ans plus tard). En effet, si Gargantua avait cette même dimension grotesque et grossière, il y avait de nombreux messages philosophiques et propositions humanistes sous-jacents, ce qui est bien moins le cas ici. Il y a tout de même quelques chapitres intéressants, comme la fameuse lettre de Gargantua à son fils sur l'éducation, mais dans l'ensemble ce second ouvrage est bien moins puissant. Mais bon, cela reste un grand classique, à la base de notre culture et de notre histoire littéraire...
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