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3,77

sur 73 notes
« Where have all the good men gone
And where are all the gods ?
Where's the streetwise Hercules
To fight the rising odds ?
Isn't there a white knight upon a fiery steed
Late at night, I toss and I turn
And I dream of what I need
I need a hero
I'm holding out for a hero 'til the end of the night
He's gotta be strong, and he's gotta be fast
And he's gotta be fresh from the fight »

Cette chanson « Holding Out for a Hero » de Bonnie Tyler m'a accompagnée presque tout au long de cette lecture. Elle était la chanson préférée de Suraj, mort d'un cancer et que sa fille Indira vient d'enterrer. Voulant exaucer sa dernière volonté, à savoir répandre ses cendres sur Mars, cette dernière organise une expédition plutôt farfelue, embarquant la famille et les proches du défunt. Mais ne vous méprenez pas, Mars ici n'est pas la planète voisine de la nôtre, c'est juste le nom du bar où Suraj aimait à boire avec ses copains de la grimpe.

Direction Superbagnères donc, dans les Pyrénées, depuis Paris où toute la clique s'y rend en autocar (jaune), conduit par une certaine Simone que personne n'a l'air de connaître...

Le voyage sera mouvementé et rien ne se déroulera comme prévu et dans les temps, ce qui laissera l'opportunité aux uns de faire connaissance avec les autres. Pour Indira, qui ne comprend pas pourquoi elle n'a pas encore versé une larme depuis la mort de son père, ce sera l'occasion de récolter des confidences et des anecdotes le concernant. Et à travers ces témoignages, elle fera connaissance avec un homme qui n'était finalement pas qu'un père et qui cachait des secrets qu'elle n'aurait jamais soupçonnés...

L'idée de base était plutôt réjouissante et promettait de bonnes tranches de rire entre deux passages plus émouvants, d'autant que le cheptel éclectique des personnages avait l'air intéressant au premier abord. Malheureusement, je n'ai pas vraiment été conquise car l'ensemble, à mon goût, manque terriblement de profondeur.

Les thématiques abordées sont parlantes mais à peine développées (deuil, relations mère/fille, père/fille, amitié, orientation sexuelle, passé familial, secrets). Les descriptions des paysages et décors sont presque inexistantes – et pour un road trip, c'est quand même un peu ballot. Quant aux personnages, s'ils ne sont pas détestables et qu'on apprécie leur excentricité (au début du moins), il faut bien dire qu'ils manquent cruellement d'épaisseur.

Je suis restée en surface tout du long. J'aurais aimé quelque chose d'un peu mieux approfondi à tous les niveaux, ce qui m'aurait permis de ressentir quelque chose pour les protagonistes, de la compassion au moins dans leur perte et leur douleur partagées. le manque de maturité d'Indira (elle est censée avoir 30 ans, je ne lui en donnais même pas 18) et l'extravagance bien trop poussée de l'ensemble des protagonistes ne m'ont clairement pas aidée à croire à cette histoire. C'est même parfois lourd, voire grotesque. J'aurais aimé sourire également, et j'ai pourtant bien perçu les moments où j'aurais dû, mais rien ne m'a touchée. Les événements et les personnages défilent bien trop vite, on ne s'y attarde que trop peu. L'autrice n'a pas une plume désagréable, elle est d'ailleurs très dynamique, mais est plutôt banale, peut-être même un peu trop scolaire, et ne m'a pas plus transportée que ça.

Rares sont les fois où les masses critiques privilégiées font un flop. J'en suis la première navrée. On me promettait sur la quatrième de couverture « Humour ravageur, poésie folle, sensibilité à fleur de peau, un premier roman solaire ». Je n'ai malheureusement rien perçu de tout ça et j'en suis déçue et désolée. Mais je n'oublie pas pour autant de remercier Alexandrine de Babelio et les éditions JC Lattès pour l'envoi de cet ouvrage.
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Le 6 décembre 2018 à 7h30, Indira reçoit un texto de sa mère : « Ton père est mort. »
Aussitôt incinéré, lui reviennent les paroles qu'il a prononcées à son oreille sur son lit de mort : "Envoie- moi en orbite sur Mars". Désireuse d'accomplir la dernière volonté paternelle, Indira se lance dans l'aventure avec une soixantaine de personnes volontaires. Ouf ! Mars est un PMU au sommet d'un col dans les Pyrénées, à Montauban-de-Luchon.

Indira, sa mère Huguette,un grand nombre d'amis et des inconnus partent de Paris pour un périple de deux jours en autocar, qui aboutira à la dispersion des cendres de Suraj.

Suraj, haut comme trois pommes, sec comme un roseau, mauricien, s'est expatrié il y a plus de trente ans pour épouser la belle Huguette, hôtesse de l'air. Il a passé sa vie à devenir plus français qu'un Français.

Sa fille, la narratrice, va réaliser au cours de ce voyage et au gré des confidences des amis de son père, qu'elle le connaissait peu et mal. Elle va donc pouvoir explorer sa relation avec cet homme pudique et rigide empêchant toute connivence avec sa fille qu'il aimait pourtant.

Kalindi Ramphul tire avec aisance les ficelles d'une bonne comédie, elle entremêle humour et tragédie dans un fondu fluide.
La troupe de personnages bigarrés m'a plu, l'histoire est disparate, mais comme peuvent l'être des souvenirs qui remontent à la surface.

Ce premier roman de Kalindi Ramphul se lit avec plaisir. Je suis charmée par sa plume et son humour.

Je remercie Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, ainsi que les Éditions JC Lattès.



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Un roman qui mélange humour et émotion. Je me suis retrouvée embarquée dans ce road trip improbable, aux côtés d'Indira et de ses compagnons de voyage hauts en couleur. Les péripéties s'enchaînent, les situations cocasses se succèdent, mais au-delà du côté "comique" de l'histoire, on découvre aussi des personnages avec leurs failles et leurs blessures.

Indira, en se lançant dans cette aventure pour honorer la dernière volonté de son père, va apprendre à mieux le connaître, à comprendre ses choix et ses secrets. Et au fil des pages, c'est aussi sa propre histoire familiale qu'elle va devoir affronter, avec ses non-dits et ses regrets.

L'écriture de l'auteure est fluide. Elle est parvenue après un début difficile à m'embarquer dans ce voyage mouvementé et à certains moments, j'ai partagé leurs joies et leurs peines. "Les jours mauves" est un roman qui nous rappelle qu'il faut parfois prendre des risques pour se retrouver et se réconcilier avec son passé.

Un roman dont certains passages m'ont fait du bien, qui m'a donné envie à certains moments de croire en l'amitié, en l'amour et en la famille.

Je remercie Alexandrine de Babelio et les éditions JC Lattès pour l'envoi de cet ouvrage.
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L'idée de départ du roman est intéressante, c'est d'ailleurs ça qui m'a intrigué, mais c'est le seul point que je retiendrais, cette épopée pour rendre hommage au père d'Indira. Indira est un personnage que je n'ai pas apprécié, tous comme les autres que j'ai trouvé un peu caricaturaux en plus. L'écriture ne m'a pas convaincu et j'ai finalement refermé ce roman avec un certain soulagement.
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Les jours mauves c'est une folle aventure ! Certainement celle du cycle de la vie :
- l'enfance
- ses origines
- la relation avec ses parents
- les peines de coeur et la sexualité
- les rires, les amis
- la vie professionnelle
- la perte d'un être cher, le deuil
- les questionnements
- les révélations ...

Toutes ces facettes, sont ici représentées avec Indira, qui pour accepter le deuil de son père, entreprend un périple avec ses acolytes.
Mais alors qu'elle pense jeter ses cendres sur Mars, le PMU préfère de son père, et reprendre le cours de sa vie comme si de rien n'était ... Il lui réserve bien des surprises par-delà notre monde et ses frontières.

C'est frais, c'est drôle, c'est juste, les pages défilent rapidement ! On découvre au fur et à mesure l'importance de tous les personnages qui se révèlent sous nos yeux ainsi que dans la vie d'Indira.

Merci aux éditions JC Lattès et à Babelio pour cette jolie découverte !
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Lecture décevante.

Avant de perdre la bataille face au cancer, Suraj a confié ses dernières volontés à sa fille Indira : "Ma fille, quand je serai mort, envoie-moi en orbite sur Mars". Après avoir appris, par les amis cyclistes de son père, que Mars était le nom du PMU en haut de Superbagnères dans lequel ils avaient l'habitude de trinquer après leur périple à vélo, sa décision est prise. Elle va louer un bus et se rendre sur place, accompagnée des proches de son père, pour y répandre ses cendres. Dans la chaleur de juillet, leur road trip arrosé au champagne et à la bière, sur fond de Bonnie Tyler sera riche en surprises, bonnes et mauvaises, et surtout en révélations. À travers les anecdotes des personnes ayant partagé sa vie, Indira va se rendre compte qu'elle ne connaissait pas son père si bien qu'elle le pensait. Et si finalement, ce road trip lui apportait bien plus que seulement honorer la mémoire de son père ?

C'est la première fois que je ne suis pas convaincue par un roman découvert grâce aux Masses critiques de Babelio. le pitch de départ était prometteur mais je n'ai pas réussi à plonger dans l'histoire. Même si des thèmes importants de société sont abordés, comme le racisme ou l'acceptation de sa sexualité, ils le sont de manière superficielle.
Certaines situations m'ont paru absurdes, tout comme les réactions d'Indira, qui a un comportement et des propos dignes d'une fille en pleine crise d'adolescence alors qu'elle est âgée de trente ans.
La galerie de personnages est intéressante et certains, de par leur originalité et leur expérience partagée avec Suraj, avaient du potentiel pour susciter mon intérêt mais une fois de plus, subsiste cette impression de survol et de manque de profondeur.
J'aurais apprécié que, puisqu'il s'agit d'un road trip, une place plus importante soit accordée aux descriptions de l'environnement, notamment en ce qui concerne la destination finale du périple.
Néanmoins, l'autrice possède une plume originale et sait manier l'humour, certes parfois décalé, voir noir, mais qui m'a fait sourire à de multiples reprises durant ma lecture.
Vous l'aurez compris, malgré une idée de départ intéressante, je n'ai pas accroché avec ce roman et je suis restée au bord de la route. À vous de voir si vous souhaitez monter dans le bus.
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Une lecture en demie-teinte... Malgré des personnages fantasques et un voyage plein de péripéties, je n'ai pas été transportée comme je le pensais... C'est un livre drôle et l'idée principale est tentante, malheureusement je n'ai pas vraiment été conquise par le style piquant et plutôt "cash" de l'autrice... le texte manque pour moi de profondeur pour aborder des thématiques pourtant d'actualité et sensibles.
J'ai survolé ce roman et les personnages... Je n'ai pas été touchée par Indira, immature à 30 ans ou sa mère, un peu trop extravagante... La plume est pourtant fluide et intéressante... Un mélange d'humour et d'autodérision qui n'a pas su me séduire...

En bref, un road-trip décalé qui ne m'a pas vraiment charmé... La plume est dynamique mais il m'a manqué un petit je ne sais quoi...
Une lecture sympathique mais sans plus...
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Avec ce roman, embarquez dans un road-trip complètement décalé ! Indira, une jeune femme de 30 ans, réunit les proches de feu son père, Suraj, pour réaliser la dernière volonté de ce dernier : l'envoyer sur Mars ! Direction donc les Pyrénées car Mars n'est autre que le nom d'un bar PMU que Suraj affectionnait. La drôle de troupe prend alors la route à bord d'un car pour rejoindre les montagnes et y disperser les cendres de Suraj. Lors de ce voyage, en échangeant avec les uns et les autres, Indira découvrira des pans cachés de la vie de son père…

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne s'ennuie pas dans ce drôle de road-trip ! Les personnages sont hauts en couleurs, voire complètement loufoques pour certains. Toutefois, même s'ils m'ont amusée, je ne me suis pas attachée aux personnages. Ils sont nombreux et finalement, peu développés. Et malheureusement, je n'ai pas apprécié Indira, l'héroïne. J'ai trouvé son comportement enfantin, voire immature. Elle évolue un peu au fil du roman au gré des découvertes qu'elle fait sur son père, mais ça n'a pas suffit pour que mon avis change.

J'ai commencé le roman en étant optimiste car le résumé était prometteur et aussi car j'adore les histoires de road-trip. Mais le voyage mené par la troupe est loin d'être un road-trip comme je l'imaginais. Il n'y a pas de descriptions de paysages, l'autrice se concentre entièrement sur Indira, ses sentiments et ses découvertes. Ces dernières sont nombreuses puisqu'à chaque personne à laquelle Indira s'adresse, elle apprend des choses sur Suraj. J'ai bien aimé les passages où les proches de Suraj racontent comment ils se sont rencontrés et qui ils ont été l'un pour l'autre.

La plume de Kalindi Ramphul est dynamique, piquante et amusante. le roman se lit vite, je me suis laissée emporter dans ce voyage peu commun. Des sujets forts sont abordés par l'autrice et nous poussent à nous questionner sur nos relations avec nos proches. Connaît-on si bien que ça nos parents ? Notre mari ou notre femme ? Rien n'est moins sûr…

Une lecture sympathique et prenante, malgré des personnages un peu trop superficiels à mon goût et des rebondissements parfois trop loufoques pour y croire. Merci à Babelio et aux éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Ce premier roman démarre fort avec 2 citations plutôt culottées, et effectivement on constate vite que la plume ne manque pas de caractère!

Dans ce road trip funèbre mais plein d'humour (les participants se rendent dans les Pyrénées disperser les cendres du père d'Indira) la parole est directe, parfois un peu crue, jamais vulgaire.
Au fil des récits de ses proches, on découvre le vrai visage et la vie du père, parfois un peu éloigné de l'image qu'en avait sa fille. le trajet est aussi l'occasion de découvrir une galerie de portraits parfois hauts en couleur!

Relation au père, métissage, sexualité, amitié ou amours, voilà quelques thèmes abordés pendant ce voyage, presque initiatique tout en restant relativement léger.

Malgré des ficelles parfois un peu épaisses on passe un joyeux et joli moment à bord du car direction Mars!

Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman!
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Indira doit aller répandre les cendres de son père au sommet des Pyrénées.
Elle va s'y rendre en bus, accompagnée d'une équipe de choc composée de sa mère et de plusieurs ami(e)s de son père.

Cette équipée est loin d'être classique et ne manquera pas d'originalité !

Il y a un petit côté farfelu dans ce road trip.
Les passagers sont tous plus ou moins loufoques pour ne pas dire excentriques .

Certaines scènes cocasses insufflent un vent de folie, quand d'autres font un retour dans le passé émouvant.

Plus qu'un voyage en bus, c'est un voyage au coeur d'un père qu'Indira va effectuer. Des révélations, au cours de discussions avec les amis de son père, lui permettront de mieux le cerner, de mieux comprendre leur relation.

Elle qui n'arrivait pas à pleurer réussira à libérer ses émotions et à se réconcilier avec ses souvenirs.

Si dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture, je n'ai pas eu de coup de coeur.
Il m'a manqué quelque chose… j'aurais aimé plus de profondeur dans les personnages, qu'ils soient un peu plus attachants…peut-être aussi plus d'émotions.

Il n'en reste pas moins que la plume de l'auteure est fluide, originale, accrocheuse et même très souvent drôle.
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