Touffu touffu touffu... personnages peu attachants : le génial architecte créatif, son ami plus conformiste, leurs ambitions, leurs aventures... la passion amoureuse de la femme d'affaires dont le fantasme est d'être violée... simpliste... on n'aime pas toujours que le fantasme devienne réalité... Ce que j'ai lu du roman est sous-tendu par le culte de l'homme fort, Ô
Nietzsche... Sortie de l'enfer stalinien,
Ayn Rand n'a pu échapper à l'autre tentation, celui de l'individualisme à outrance.
Et puis c'est maladroit, la mise en place des personnages est naïve, on n'y croit pas.
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec les réflexions qu'
Albert Cohen prête à son avatar
Solal dans "
Belle du Seigneur" sur l'idéologie de la force et l'instinct du tueur... Je les fais miennes, sans hésiter.
Non, décidément,
Nietzsche, qui inspira
Ayn Rand toute sa vie, quoiqu'elle en dise, est un maître du point de vue poétique et esthétique, et c'est un penseur ( bien que sa philosophie ouvre la porte à de bien dangereuses interprétations...)
Ayn Rand n'est ni l'un ni l'autre.
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