Je me fais une joie de devenir l'esclave de ma reine.
Je ferais n importe quoi pour vous. Je peux même embrasser la semelle de vos chaussures.
En contrepartie, n abandonnez pas votre esclave.
Vous ne m'abandonnerez pas, dites ?
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Elle riait en continuant de se déhabiller.
Devant cette femme entièrement nue, aux courbes magnifiques, qui prenait des poses audacieuses, notre jeune homme ne put s'empêcher de rougir et de se sentir mal à l'aise. Dès qu'il croisait le regard de la jeune femme, il devenait encore plus rouge.
" Tu as l'air mal en point. Cela t'arrive donc si rarement de voir une femme nue ? "
- Vous pensez avoir gagné?
- Mais madame, il est minuit passé!
- Et si vous alliez vérifier?
En même temps, on avait entrepris des recherches dans la maison. Ce fut une mobilisation générale des employés, à commencer par les étudiants et les trois policiers qui avaient été envoyés en mission. On fouilla la propriété de fond en comble : le grand salon, la chambre de Sanae, les étages, les sous-sols, le parc, et jusque sous les vérandas.
Mais Sanae restait introuvable, évaporée comme une goutte de rosée dans le soleil matinal.
Le lecteur pense peut-être que je me suis trompé. Il va protester et me dire que Mme Midorikawa dort dans le lit voisin de celui de M. Iwase, sous les traits de Sanae, et qu'il est donc impossible de la rencontrer venant du couloir.
Mais je vous assure que l'auteur ne s'est pas trompé. Il n'existe qu'une seule et unique Mme Midorikawa. Vous en saurez plus si vous avez la patience de poursuivre la lecture.