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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y a quelques mois, j'avais lu avec très grand plaisir Cantique de la racaille, et quand Vincent Ravalec, par l'intermédiaire de son éditeur, m'a proposé de découvrir le deuxième opus des aventures de Gaston, j'ai bien entendu tout de suite accepté et ce roman a fait partie du déménagement de bouquins pour mes vacances.


Nous voilà donc propulsés quinze ans plus tard. Si vous n'avez pas lu le premier roman, cela n'est pas très grave pour la compréhension de celui-ci, mais je vous en conseille tout de même la lecture, car c'est un régal !

Gaston a purgé sa peine et sort enfin de prison pour une permission. Malgré sa longue incarcération, notre cher ami a gardé son caractère optimiste, et veut au plus vite se réadapter à la société. Mais, bien évidemment, il a également beaucoup changé et est au départ totalement déconnecté de la vie actuelle, de l'émergence des médias et de l'invasion des technologies, de la mondialisation galopante, de la course de plus en plus effrénée vers l'argent ou le succès...

Il aspire comme auparavant à une réussite sociale et financière et surtout à la reconnaissance de ses qualités et de sa valeur, mais en étant cependant totalement soumis à l'influence d'un mystérieux Hepner, son mentor, dont la philosophie a modifié sa perception du monde. Car bien qu'il veuille toujours "réussir", Gaston est maintenant emprunt d'un recul, voire d'une certaine sagesse. Tous les moyens ne sont pas nécessairement bons pour atteindre son but, une morale tend à germer en lui, une empathie aux autres, ainsi que plus de clairvoyance dans la place à attribuer à l'amitié et à l'amour et surtout à l'argent et la façon dont on le gagne.

Grâce à un bagout intact, et à un sens des opportunités qu'on lui envie volontiers, ainsi que quelques magouilles et mensonges, car sinon ce ne serait plus le même homme, il obtient tout d'abord un très juteux boulot de paparazzo. Par plusieurs concours de circonstance, il deviendra ensuite agent secret, voyagera au bout du monde, déjouera des complots, sauvera des gens et en zigouillera quelques autres, bref, le récit de sa vie, plus trépidante que jamais vous tiendra en haleine tout au long du roman !

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Cantique de la racaille ou le chant crépusculaire d'un monde. Roman absurde d'un voyou, Gaston, à la croisée des mondes, de la prison au chobize, des hommes d'affaires aux scientifiques mégalos. Des Mondes qui se croisent mais ne se voient pas.

Une aventure, une histoire éveillant la curiosité. Mythomane manipulé ou voyou manipulateur, Gaston comme Ravalec m'intriguent avec ce roman décrivant l'état de décrépitude du monde contemporain, mettant à bas sa représentation imagée ou littéraire au profit de sa vulgarité jusque dans le style souvent lourd et fautif comme les discours politiques, les propos du chobize pensant, les commentaires des journalistes sportifs sans toutefois pouvoir égaler la vulgarité du journal télévisé.

Mais, à contrario d'autres écrivains du courant réaliste comme Virginie Despentes (la grossièreté) ou Amélie Nothomb (le style simplet), Ravalec semble se forcer à mal écrire. “Le métro me semble aussi pire qu'il y a quinze ans” : le pléonasme est trop gros ! “Nous retournons place de Clichy- je dois récupérer mes affaires et je voudrai prendre une douche avant mon train, vu que je dois être au CDD avant dix-sept heures. Une fois chez elle, je me déshabille et je vais dans la salle de bain, en laissant mes affaires dans la pièce, et quand je ressors, elle est toute bizarre…” : Cette copie de CM² ne peut rapporter plus d'un 8/20. Pour éviter les grossièretés sur les rapports sexuels, la réalité est remplacée par des acronymes et je ne compte pas non plus le nombre de fautes de français, d'accords de participe etc….pour croire à un simple hasard.

Monsieur Ravalec, je conserve l'impression, que vous écrivez contre nature, qu'au fil de ces 430 pages d'une histoire complexe et intéressante, vous tendez un lumignon tel une “tentative pour ramener un semblant de beauté dans l'histoire qui devient presque absurde génère une virgule bizarre, une partie de moi ce demande ce que je fabrique là.”

Si ce n'est déjà fait, un jour, sous un pseudonyme, sans penser au succès, vous publierez un roman, un essai avec vos tripes, votre style, votre réel talent. J'aimerai alors tenir cet ouvrage entre les mains.

Pour l'instant, je ne peux conseiller ce livre à la lecture. Les solécismes et autres fautes de style sont trop nombreux. La littérature doit élever le lecteur et non l'inverse.

Merci à BOB pour cette lecture


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