Marcas

Il y a, pour moi, toujours, dans une série, un moment où l'auteur (Dans ce cas, les auteurs) vont "déraper" et écrire "le livre de trop".
Ben voilà, c'est fait !
Au bout de plus de 10 romans des aventures de l'inspecteur Marcas, je peux dire : "ok, c'est bon, j'en ai fait le tour" de ce super flic 3.0 à sur qui tombe des enquêtes hallucinantes, avec toujours quelques tueurs aux trousses et, fatalement, une histoire de fesses par roman.
Dans ce tome, ce qui m'a dérangé, ce sont certaines "prises de position" de la part des auteurs, telles que : "Il trouvait enfin du charme à la Russie, un pays qui semblait... épargné par l'inépuisable haine de soi et l'incessante culpabilisation d'autrui" et "La mort, la décomposition... c'est bon pour le peuple, pas pour eux". Phrases qui, remises dans leur contexte, m'ont choquées.
Au delà de ceci, qui pourrait être une maladresse de la part des auteurs ou encore une provocation volontaire, il n'y a rien de neuf dans la construction de ce roman. On prend les mêmes et on recommence. On comprend bien, au long de la série, qu'un des auteurs est franc-maçon et cherche à tout prix à "casser les idées reçues" quant à la grande fraternité. C'est tout à son honneur si ce n'est que pour les gens qui ne sont pas profondément complotistes, cette répétition au bout de 12 romans devient franchement lassante.
Et puis, le truc classique du flic bien cisgenre qui tombe amoureux d'une jeune femme au caractère bien trempé (notez ça change des midinettes débiles de certains bouquins) quand, soi-disant, rien ne le laissait présager (la blague !). Ces aventures absolument pas crédibles où le vaillant policier risque sa vie mais s'en sort toujours.
Désolée mais, là, pour moi, c'est trop.
Je vous quitte donc ici inspecteur Marcas.