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Ce roman se lit assez facilement, nous nous mettons rapidement dans la peau des personnages. Nous les suivons au gré de leur quotidien compliqué puis lors de leur thérapie. J'ai trouvé, pour ma part, le récit un peu plat. Parfois nous avons l'impression de lire un documentaire psy. La fin est heureuse, tout est bien qui finit bien.
J'ai passé un bon moment mais je ne garderai pas un souvenir vibrant de ce roman.
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J'ai été agréablement surprise par ce roman !
Quand je l'ai acheté, je n'ai même pas lu le résumé, attirée par le côté frais de sa couverture, et je m'étais imaginée que c'était un livre un peu feel-good, peut-être avec une romance.
Aussi ai-je été vraiment étonnée de me rendre compte qu'il ne s'agissait pas du tout de ça.
En fait, on suit trois personnages qui ne se connaissent pas du tout, au départ, mais qui vivent dans des quartiers assez proches les uns des autres, et qui rencontrent de grosses difficultés dans leur vie, soit personnelle, soit professionnelle.
Et ces problèmes vont les amener tous les trois à suivre une thérapie dans une clinique privée, où ils vont se rencontrer.
Et ce roman est le récit de leur parcours : de leur plongée en enfer jusqu'à leur guérison.
La lecture de la 1ère partie était un peu ennuyeuse et déprimante (bien que très bien écrite), mais elle était nécessaire pour bien mettre en place l'histoire et présenter la situation des personnages principaux.
Mais à partir du moment où ils commencent leur thérapie, ça devient réellement intéressant, voire passionnant.
Les histoires de ces personnages ne sont pas extraordinaires en soi, mais c'est justement ça qui est bien, parce que ça montre que faire une dépression ou des crises d'angoisses, ça peut arriver à n'importe qui.
Ce livre nous amène à réfléchir et à comprendre beaucoup de choses, y compris sur nous-mêmes, et c'est en cela qu'il est excellent.
Entre autres, il nous fait réaliser qu'il n'est pas bon de trop supporter de choses et qu'il faut savoir dire stop, qu'il faut savoir s'occuper de nous-mêmes, car on ne peut bien s'occuper des autres que si l'on est bien soi-même.
De même, il nous fait revoir notre façon de penser, car c'est souvent à cause de notre façon de voir les choses qu'on entretient nos angoisses.
Ce roman n'est pas du tout un livre de développement personnel ni un manuel de psychologie, mais il fait beaucoup réfléchir, en suivant des personnages très attachants.
Il y a du rire, des larmes, des émotions, de l'amitié... la vie, quoi, et sa lecture m'a beaucoup apporté.
En fait, je ne m'étais pas trompée sur son côté "feel-good", et je n'ai pas du tout regretté qu'il n'y ait pas de romance !
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Eh bien pour moi coup de coeur! Je n'ai pas lu son premier roman encore mais pour celui ci j'ai adoré l'histoire les personnages si attachants, le sujet dur de la dépression et qui permet à chacun de s'identifier sur quelqu'un que l'on connaît ou si ça nous est arrivé.

Une très belle leçon de vie, de vrais messages sur l'importance de penser à soi-même.

Bravo l'ecriture Est fluide j'ai vraiment adoré ce Roman.
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L'auteur, qui est pourtant classée en tête des ventes en Grande-Bretagne depuis L'Instant d'après, m'était totalement inconnue. C'est donc sans aucun a priori que j'ai eu envie de découvrir ce titre, tout d'abord pour l'histoire annoncée, mais aussi pour la jolie couverture aux tons bleus et violets.
Un nouveau jour retrace le parcours de Karen, Abby et Michael, qui ne se connaissaient pas avant que les aléas de la vie ne les conduisent tout droit vers une dépression. Les premiers chapitres nous montrent à quel point il est facile de perdre pied, alors même que l'on se bat et que l'on donne le meilleur de soi chaque jour qui passe. Prenons Karen. Veuve et mère de deux enfants, elle perd son père, atteint de la maladie d'Alzheimer. C'en est trop pour la jeune femme qui n'est pas apte à supporter ce deuxième décès en deux ans. Abby, elle aussi, se bat au quotidien. Elle est en train de se séparer de son mari et doit assumer l'éducation de son fils qu'elle aime plus que tout au monde mais qui demande une attention de tous les instants. Entre un divorce, la vente de la maison et un fils autiste, Abby ne peut plus faire face. Enfin, il y a Michael, un fleuriste, marié et père heureux de deux enfants qui suivent des études à l'université. Mais voilà qu'un changement professionnel vient bouleverser sa petite vie bien rangée. Michael ne peut plus s'occuper financièrement de sa famille et sombre dans un abîme où l'estime de soi n'a plus aucune place. Ces trois personnages vont se rencontrer dans une clinique de Brighton où, entourés par des professionnels attentifs à leur mal-être, ils vont peu à peu reprendre goût à la vie.
Dépression, acceptation et reconstruction sont les maîtres-mots de ce roman. Cela pourrait donner l'impression que le roman est plutôt sombre, mais il n'en est rien, au contraire. D'une part, parce que tout est fait lors du traitement médical pour chacun puisse trouver le positif dans ses propres souffrances, d'autre part parce que l'auteur a choisi la voie de la légèreté et de l'humour. Tout n'est pas rose non plus, bien évidemment : un drame est d'ailleurs annoncé dès les premières pages et nous n'apprenons qu'à la fin quel personnage est concerné. C'est un roman bien écrit et réaliste, mettant en scène des personnages que l'auteur a pris soin de nous présenter de manière assez complète. Les séances de psychothérapie sont intéressantes, c'est surtout vers celles-ci que se portaient mon intérêt. En résumé, beaucoup d'éléments positifs, un bon moment de lecture, mais pas de coup de coeur pour ce roman que je crains d'oublier assez vite. Moi qui aime plus que tout relever des petites phrases qui me touchent lors de mes lectures, j'avoue ne pas avoir été comblée...

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Comme « L'instant d'après », j'ai dévoré en quelques heures « Un nouveau jour ». Ce livre qui traite de la dépression, aborde aussi l'entourage, l'avenir. Les sentiments des personnages sont parfaitement justes et authentiques et c'est ce qui touche autant je pense. Pour finir, j'ai trouvé dans les mots de Sarah Rayner, la même émotion et la même intensité que dans les romans de Lori Nelson Spielman. « Un nouveau jour » est un livre plein d'espoir.
Lien : http://vudemeslunettes.fr/20..
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Abby, Karen et Mickael sont 3 âmes perdues. Abby est en instance de divorce et doit gérer Callum son fils autiste, Karen fait face au décès de son père (2 ans après celui de son mari survenu dans le roman précédent, L'Instant d'après) et Mickael doit vendre son magasin pour régler ses dettes. Tout les trois vont se croiser à Moreland, un centre de soin et vont peu à peu réapprendre à vivre.

J'avais beaucoup aimé L'Instant d'après et je me suis encore une fois passionnée pour ce roman de Sarah Rayner. Habituellement les romans sur fond de psychologie ce n'est pas vraiment mon truc, mais ces derniers temps, je suis tombée sur de petites perles qui m'ont fait revoir mon avis sur ce genre. On sent que l'auteur sait de quoi elle parle, puisque ce roman est basé sur sa propre expérience. On s'attache très facilement aux personnes et on en retrouve certains du précédent (Karen et Lou). Ce n'est pas larmoyant ou moralisateur et Un nouveau jour ne prétend pas apporter des solutions à ceux qui souffrent de dépressions, mais par de petites touches, il permet de voir la vie autrement et d'aborder les évènements sous un oeil nouveau. Un roman qui fait du bien.
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Bien qu'on puisse lire ce roman de façon autonome, sachez qu'il arrive après le best- seller "L'instant d'après "et "The two week wait" , mettant en scène les mêmes personnages .
On retrouve donc Karen (veuve depuis peu peu ,et ses deux enfants) , puis Abby (mère d'un garçon autiste) , et Mickaël (fleuriste ).au bord du dépôt de bilan ).
Ces trois personnages "fracassés" par la vie, vont se retrouver dans une clinique psychiatrique privée, et nouer des liens d'amitiés.
L'auteur ,(dans une note en fin de livre ), raconte qu'elle a connu l'angoisse et la dépression. Et ça se voit ,car son roman fourmille de détails et de descriptions qui "sonnent" vrai. J'ai appris énormément de choses sur la thérapie de groupe, le "discours psy", et les bouffées d'angoisse et autres pensées..
J'aurais bien passé un peu plus de temps avec Karen, Abby et Mickaël, tant ces personnages sont sympathiques, mais il manque un petit truc pour que ce roman décolle ...
Le titre anglais, c'est Another night, another day, et ça en dit plus sur l'histoire que le titre français. Pour Abby, Karen et Mickaël, chaque nuit, chaque jour qui passent sont de petites victoires.
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Un roman qui parle de la dépression et de la maladie mentale ...j'ai tenté le coup .

Dans une clinique psychiatrique , quatre personnages sont amenés à revoir leurs valeurs de vie , car, d'une manière ou d'une autre, ils ont "craqué" . Dépression, névrose ou psychose , des hommes et des femmes tentent de vivre mieux dans cet endroit .Pour cela on leur propose médicaments et thérapies diverses qui vont de l'entretien aux techniques de gestion de stress.La parole est donnée surtout aux malades , c'est eux qui racontent . Karen , Abby , Mickaël , Lillie apprennent à se connaître , à maitriser leurs émotions et surtout à se réconcilier avec eux même .

Le milieu psychiatrique décrit est assez "soft",rien à voir avec certains quartiers de grands malades , et l'aspect clinique privée est un plus ,sur l'environnement et les activités proposées .On s'en rend vite compte quand Mickaël doit rejoindre l'hôpital public . La clinique de brighton n'a rien à voir avec " Vol au dessus d'un nid de coucou ".....

C'est un roman qui se lit tout seul , les intentions sont bonnes et les personnages sont sympathiques , presque trop , Mickaël est le seul à être un peu complexe .C'est à travers lui ,que l'on perçoit le mieux le non-gôut à la vie qui caractérise la dépression .

Les bonnes intentions , la volonté de montrer par le biais d'un roman un sujet difficile sont à mettre au positif de ce roman , mais - car il y a un mais - l'ensemble m'a paru assez creux et insipide .Les personnages manquent de "corps" , tout le monde devient l'ami de tout le monde , tous sont bien gentils , heureusement qu'il reste Mickaël pour nous éviter de voir se dérouler linéairement les guérisons de tous . Il y a certes un passage grave avec le décès d'un patient mais je n'ai pas ressenti une grande émotion en lisant ce passage ....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Ha ce roman est un magnifique condensé d'émotions comme je les aime ! Quand j'ai vu sa quatrième de couverture, j'ai su qu'il allait me plaire et je ne me suis pas trompée.
Dès le départ, on fait la connaissance de Karen, Abby et Michael. On sait qu'ils vont se rencontrer, mais on ignore dans quelles conditions. du coup, on a envie de découvrir ce point commun qui les unit et on ne voit pas les pages se tourner tellement on est happé par l'histoire.
Ils sont tous les trois très attachants et c'est un plaisir d'apprendre à les connaître au fil du roman. J'ai eu ma petite préférence pour le caractère de Karen. C'est une battante qui, même quand elle va mal, a envie de penser au confort des autres avant le sien.
Nous avons également d'autres protagonistes très intéressants comme Lillie ou Callum qui m'ont eux aussi beaucoup touché.
J'ai adoré la façon dont Sarah Rayner approche les différents sujets comme la dépression, l'autisme et j'en passe. A aucun moment, elle ne porte de jugement sur ses personnages.
Ce roman peut sembler très dur à lire et c'est vrai qu'à certains moments les larmes ont coulé. Il y a surtout un passage en particulier où je me suis dit « Non, ce n'est pas possible, l'auteure ne peut pas nous faire ça, c'est trop horrible »
Mais à côté de la dureté de ce récit, il y a également de magnifiques messages d'espoir et d'amitié. Cette histoire nous fait prendre conscience qu'on peut toujours se sortir de la dépression et qu'il vaut mieux en parler plutôt que de refuser de l'admettre et de rester enfermé sur soi-même. Je suis certaine que ceux qui sont passés par un état dépressif à un moment ou l'autre de leur vie se retrouveront dans ce roman.

Bref, ce bouquin est pour moi une très belle réussite et je n'en resterais pas là avec la plume de l'auteure, car j'ai très envie de découvrir son précédent roman.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Le premier chapitre est très court et nous présente un drame à venir sans que l'on sache qui est directement concerné. Sarah Rayner revient alors en arrière pour nous présenter ses trois personnages principaux. Karen fait tant bien que mal le deuil de son époux, soutenue par ses amies et par sa mère. C'est une jeune femme calme et discrète, qui a la fâcheuse manie de toujours faire passer les besoins des autres avant les siens. Elle est aussi présente dans la vie de ses enfants qu'Abby, qui est dans une situation encore moins enviable. Callum, son fils de sept ans, souffre d'autisme et lui demande une attention de tous les instants. La jeune femme court du matin au soir, d'autant plus que son mari a démissionné de son double rôle de père et d'époux il y a plusieurs années de cela. Abby et Glenn sont désormais sur le point de vendre leur maison et divorcer. Quant à Michael, ancien punk reconverti en fleuriste, il est en train de tout perdre à cause de son commerce. Il a fait des pieds et des mains pour sauver son affaire mais n'a pu que retarder l'échéance. Tristesse, surmenage, colère... trois sentiments dévastateurs qui vont les mener en un même lieu : la clinique de Moreland's Place.

Sarah Rayner traite leur descente aux enfers avec pudeur. Elle amorce prudemment les complications, à la façon de gouttes tombant dans un vase déjà bien rempli. le débordement en lui-même sera évoqué par petites touches après un saut temporel d'une quinzaine de jours entre deux parties du roman. J'ai beaucoup apprécié ce fait, comme si l'auteur cherchait à respecter la vie privée de ses personnages, le temps qu'ils comprennent qu'il leur fallait en parler par eux-mêmes pour sortir la tête hors de l'eau. Karen, Abby et Michael n'avanceront pas au même rythme sur le chemin de la guérison pour la simple et bonne raison qu'ils n'abordent pas la thérapie de la même façon - volontaire, hésitante ou réfractaire. Ils font également connaissance avec d'autres patients de la clinique et tous se révèlent très attachants en dépit de leurs problématiques.

Ce roman m'a particulièrement affectée car j'ai moi même traversé une grave dépression. Suite à une mauvaise prise en charge dans le secteur public, j'ai connu plusieurs rechutes et ai culpabilisé à cause de cela, mais aussi à cause du regard porté par mon entourage sur cette maladie. Les crises d'angoisse d'Abby, les doutes et la colère de Michael, le chagrin mêlé d'espoir de Karen,... je me suis retrouvée en chacun d'eux, même si je suis aujourd'hui bien remise. J'ai apprécié le fait que l'auteur aborde justement le fossé séparant le secteur privé du secteur public, né des problèmes de financement et de mutuelle santé. Elle démontre que le lieu de prise en charge peut constituer un atout majeur dans la reconstruction de soi. le système des hôpitaux psy anglais semble énormément se rapprocher du nôtre, avec ses bons et ses mauvais côtés. Dans ce roman, Sarah Rayner lutte contre les préjugés et expose des idées-clés, qui pourraient peut-être même aider des personnes traversant une mauvaise passe à y voir plus clair. Elle allie parfaitement le côté fictif et documentaire de son histoire. le ton est pertinent, humain, empreint de compassion et réaliste.

Il n'y a cependant pas besoin d'être personnellement concerné pour apprécier ce roman. L'intrigue est très bien bâtie et non dénuée de tout suspense. On a envie de savoir qui va s'en sortir et comment, alors même que notre esprit revient régulièrement vers ce terrible premier chapitre. L'incertitude qu'il fait naître en nous nous fait redouter le pire pour chaque personnage que l'on croise dans les couloirs de la clinique.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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