Bon, bon bon… Que dire ! que dire ! Ceux qui connaissent la voix d'Ali REBIHI dans l'émission « grand bien vous fasse » qu'il anime sur
France Inter vont sûrement être intéressés par ce 1er roman.
Je ne vais pas les dissuader de le lire, mais voilà, c'est cliché, cliché et encore cliché du début à la fin.
J'étais heureuse de me plonger dans ce polar cosy. Je m'attendais à retrouver l'ambiance des « Dames de Marlow » de Robert Thogorood, à « la française ». Cela n'a pas été le cas.
Pourquoi avoir voulu mettre «à la sauce anglaise » ce polar ?
Ce livre est truffé de références et citations. Même dans des conversations banales. Personne ne parle comme ça, ou alors nous ne sommes pas du même monde. Je l'ai trouvé pédant. Désolée, mais c'est ce qui m'est venue à l'esprit une fois le livre fermé.
Ce qui m'a également gênée, c'est que tout se passe entre personnes ayant « pignon sur rue », bourgeois. Bien sûr, il y a la femme de ménage. Et là encore, lorsqu'Alice se rend chez elle, son canapé ne peut être que « défoncé »… « Elles s'installèrent sur le canapé en velours synthétique à l'assise défoncée. »
Egalement, indiquer d'où les meubles et objets proviennent, en quoi ils sont faits, ce n'est pas de très bon goût : « N'hésitez surtout pas à m'appeler. Non, c'est pour moi, ajouta-t-elle quand il sortit un billet de vingt euros de son portefeuille en peau de crocodile. » ?????
Et à force de parler « pâtisserie » à longueur de page, j'en ferai presque une indigestion…
Ou alors, ou alors, il faut le prendre au 3ème ou 4ème degré ? Imaginez que c'est une caricature des polars anglais cosy ?
Sans compter que l'intrigue et le dénouement nous sont dévoilés dans les toutes dernières pages assez abruptement.
Bref, bien que la dernière phrase du livre soit intéressante, je passe mon tour pour les prochains.