Les Quatre éléments, tome 1 : Une Ère Nouvelle

Une jolie et pertinente réflexion sous forme de roman post-apocalyptique de notre civilisation et ses travers. On suit le parcours de Natan, un jeune homme qui a perdu son frère durant l'Apocalypse, et qui tente de le retrouver, accompagné de son oncle. Ils vont rencontrer bien des gens sur leur route: des survivants de l'Apocalypse, tout comme eux, mais chacun ayant reconstruit son univers à sa manière. Certaines manières étant plus dangereuses que d'autres...J'ai aimé l'idée d'une nouvelle ère, d'une nouvelle chance donnée à l'humanité, et de voir comment chacun en faisait ou non une opportunité. Les divers personnages sont tous attachants et la quête de Natan est finalement une quête de lui-même.

En juin 2016, la planète Terre a vécu l'Apocalypse. Elle a subi un terrible cataclysme. L'ancien monde a été totalement détruit. Ahmed Jalalah s'est établi avec sa mère, sa femme et sa fille sur une côte sauvage et désertique. Il s'est bâti une petite maison et tente d'y survivre avec sa famille grâce au poisson qu'il parvient à pêcher. Un jour, il recueille deux voyageurs, le jeune Natan et son oncle Yzrah qui sont partis depuis des mois à la recherche d'Eyal, le frère que Natan a perdu dans la catastrophe. Ysrah confie Natan à la famille Jalalah et repart seul poursuivre sa quête.
« Une ère nouvelle » est un roman de science-fiction post apocalyptique accompagné d'une bonne dose de fantaisie. Cocktail original et un tantinet improbable. Avec Chris Red, pas de futur angoissant, pas de régression vers une violence primitive. Au contraire, l'Apocalypse permet à l'Humanité de repartir sur de meilleures bases. Seule, une cité qui a voulu remettre au goût du jour l'ordre ancien, reste l'allégorie du mal absolu. Donc du post-Apo résolument optimiste pour ne pas dire utopiste, voilà qui surprend. Mais pourquoi pas ? Dans le registre des littératures de l'imaginaire, tout est permis ! Les personnages sont assez tranchés. Les gentils le sont absolument tout autant que les très très méchants. Après quelques escarmouches réglées à grands coups de « pouvoirs » et surtout une présentation minutieuse des personnages, le lecteur en arrive assez laborieusement à une fin ouverte débouchant sur la promesse d'une suite. L'intrigue est assez simple pour ne pas dire basique et aurait pu donner lieu à des aventures intéressantes. L'ennui c'est que la narration est terriblement ralentie par de nombreux développements de vulgarisation ésotérique sur la méditation, le prana, les chakras, la télékinésie, la lévitation, la précognition ou la télépathie. Si on y ajoute un certain nombre de coquilles, de maladresses et de confusions lexicales, la lassitude s'accompagne alors d'un certain agacement.
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Dès le début de ma lecture, je me suis sentie plongé dans l'histoire. On nous raconte ce qui s'est passé et puis, on nous présente certains personnages. J'ai vite été ralentit par la longueur des descriptions. Je trouve que cela enlève le charme de la lecture. Tout est beaucoup trop développé et on se perd dedans, nous lassant de l'histoire générale. C'est dommage, cela laisse moins d'imagination aux lecteurs.


Malgré ceci, j'ai adoré l'histoire. On se laisse entraîner par celle-ci et la fin est vraiment surprenante. On a vraiment envie de découvrir la suite.

L'action n'est pas très présente et c'est au dernier tiers du livre qu'enfin, elle arrive vraiment. On est surpris et j'ai adoré tous ces rebondissements.

L'histoire peut freiner certaines personnes, mais j'ai trouvé que cela valait le coup de continuer.

Le livre est écrit à la troisième personne et du point de vue de plusieurs personnages, ce qui permet de donner plus d'importance à l'histoire.

Les personnages sont trop bien décrits. On croirait vraiment avoir la personne en face de nous. Cependant, j'ai ressentit que l'auteur préférait décrire les personnages de fond en comble, plutôt que de s'attarder sur certains moments de l'histoire.

Les premières personnes auxquelles je me suis attachée est la famille Jallalah. Certes, c'est la première famille que l'on nous décrit mais j'ai trouvé que celle-ci respire l'amour et on se sent tout de suite bien à leur côté.

Je me suis également attaché à Yirah et Nathan.

J'ai aimé l'histoire générale que l'auteur a voulu décrire, mais j'ai trouvé sa plume trop lourde. Dommage, son univers était bien crée.

Un livre passionnant par l'originalité de l'histoire. Malgré beaucoup trop de détails, je vous conseille ce livre et surtout ne vous arrêter pas dès le début, continuer.
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Je suis contente d'avoir découvert ce roman, ce n'est pas un coup de coeur et il a un problème majeur qui a rendu ma lecture compliquée, néanmoins, il possède de très bons éléments. Je reste très mitigée sur ce roman, mais il vaut le détour, car il est atypique. Je remercie les éditions Persée pour ce partenariat.

Le monde a subi une Apocalypse sérieuse, plongeant les survivants dans une nouvelle ère, les forçant à se sentir plus proches de la nature, la technologie disparaît ainsi. Ce fut très intéressant de découvrir l'Apocalypse du point de vue de différents protagonistes, prouvant ainsi le très gros travail fourni par l'auteur pour construire sa vision de l'après. On ressent ce mode de vie difficile, les familles ravagées, comme celle de Natan, un des personnages centraux de l'intrigue.

L'univers, les personnages, tout est incroyable au niveau du travail, des recherches, de la construction. J'applaudis véritablement la démarche de l'auteur de donner à son monde une véritable identité, des forces, des failles. Avec des personnages très fouillés, humains, ambigus et complexes. Malheureusement, trop de descriptions — aussi bien écrites soient-elles — tuent la description. Cela alourdit considérablement le récit, et il m'a été impossible de lire plus de trente pages d'affilée. Il fallait que je saccade ma lecture pour éviter une indigestion.

C'est dommage, parce que de ce fait, les actions sont noyées dans ce flot continu d'informations données. le lecteur aussi se retrouve submergé par tout, à chaque nouveau personnage, un pavé, deux pavés, trois pavés sur sa biographie complète. On ne sait plus ce qui est important ou non, pas le temps de s'attacher naturellement aux protagonistes, pas de surprises non plus vu que l'on sait déjà tout. C'est encore plus dommage que l'intrigue est vraiment très intéressante. Natan recherche son frère, on parle de magie avec originalité, les quatre éléments et l'Apocalypse sont des notions des plus intrigantes.

La fin devient des plus prenantes, les dernières lignes donnent très envie de lire la suite, mais j'ai très peur de m'y lancer. Peur de retomber dans les redondances, la lourdeur de l'écriture. le récit aurait tellement gagné en efficacité et en tension avec une écriture plus fluide et rythmée. Avec un tel univers et des personnages aussi fascinants, j'aurais direct accroché et je n'aurais pas lâché ma lecture à plusieurs reprises. Surtout que cette histoire possède une belle portée philosophique, on est questionné par les actes et les paroles de quelques-uns, on réfléchit sur divers sujets. On est amené à repenser notre propre mode de fonctionnement.

Les antagonistes principaux sont très intéressants à suivre, j'ai apprécié plonger dans leurs pensées, dans leur vision. J'ai eu un coup de coeur pour le groupe de Jérémy et de Temba, les Phénix, j'ai adoré découvrir chaque membre de ce groupe. Je n'ai pas aimé Salina, je l'ai trouvé un peu abjecte de vouloir sauter sur Natan alors qu'il est amoureux de Ieleana, un personnage que j'ai bien aimé également, très douce et bienveillante. Aaron m'a énormément plût, j'ai adoré ses interventions et ses conversations avec Natan, ce dernier restera sans doute le protagoniste principal, c'est lui qui vit cette quête initiatique, on se sent facilement proche de lui. C'est un super personnage, intéressant, avec une bonne évolution.

En conclusion, c'est un bon roman. Je vous assure que l'univers, la philosophie abordée, la construction des idées ainsi que les protagonistes sont travaillés, soignés, riches et c'est un pur ravissement d'avoir découvert cette histoire. Malheureusement, il subsiste ce problème de taille, de découpe, de rythme. Les descriptions sont lourdes et parfois, elles m'ont paru inutiles ; je me suis sentie noyée au milieu de toutes ces informations et je n'ai pas su gérer le flux. L'auteur a clairement la capacité d'écrire de beaux textes, sa plume est jolie, mais trop dense. C'est ce problème qui aura rendu ma lecture laborieuse et confuse, d'où mon sentiment mitigé. Toutefois, ce roman reste intéressant à lire.
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