Zombie PandemiaChris Red
Il est très difficile actuellement de pondre un livre peuplé de zombies sans tomber dans le cliché. de grands noms, de grands livres, des grands films sont autant d'écueils pour l'auteur qui désire s'aventurer dans le genre en solitaire. Surfer sur la vague zombie peut vite se transformer en un rouleau mortel pour l'auteur et l'engloutir dans la masse poisseuse des restes de ces affamés sans repos.
Chris Red à choisi d'y aller. Il le crie haut et fort dès la couverture et avec un titre qui ne souffre d'aucune retenue :
Zombie Pandemia. de mon côté aucune retenue non plus dans mes références, avec forcément Romero, Brooks, Garland et tant d'autres. C'est donc avec la lancinante musique de
John Murphy en tête que j'ai tournée la première page du livre.
Et bien le pari de
Chris Red est plutôt réussi. Loin de nous offrir un menu de tripes chaudes sur des restes sanguinolents, il nous plonge dans un univers et une intrigue mêlant la virtuelle réalité d'une partie de « Jumanji » à un « Je suis une légende » par Matheson, sous la caméra de Francis Lawrence, où les zombies sont loins, très loin d'être stupides.
C'est donc par l'intermédiaire d'une console de jeux que nos quatre personnages principaux vont entrer dans le vif du sujet. Une réalité virtuelle où les deux mots vont se confondre pour n'en faire plus qu'un. de quoi perturber les personnages et faire douter un instant le lecteur qui n'a d'autre choix que de continuer.
Vous voilà donc coincé dans cette aventure, à devoir gérer le développement d'une maladie parasitaire, mais vous êtes loin d'être un Robert Neville. Et si le jeu donne quelques pistes aux quatre profanes quant à la démarche à suivre, ils sont bien vite livrés à eux-mêmes, gauches à souhait, face à la contagion exponentielle.
Un roman plutôt sympathique, qui mérite d'être un peu étoffé dans la rechercher anti parasitaire à mon goût, mais qui m'a offert un réel divertissement en tant que lecteur. Plaisir que j'avais retrouvé avec Warm Bodies où un zombie retrouvait la vie par le sentiment amoureux.
Chris Red a donc bien géré la vague, et loin de nous offrir une énième horde de walking dead, il a su gérer son livre en nous offrant deux fins possibles. Et si j'ai bien aimé la première, j'avoue que la deuxième m'a laissé un savoureux goût dans son genre, mais je vous laisse découvrir tout cela par vous même en recommandant
Zombie Pandemia.
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