The mafia chronicles, tome 1 : Bound by honor

Luca a incliné la tête, les yeux plissés par la pensée. "Tu as l'intention de me faire attendre longtemps ?"
"Je pense que nous avons tous les deux des concepts très différents du mot 'longue attente'."
"Je ne suis pas un homme patient. Si long veut dire un an..." Il s'est tu. Je ne pouvais pas le croire.
"Que veux-tu que je dise, Aria ? Je tue, fais chanter et torture des gens. Je suis le patron d'hommes qui font la même chose quand je leur ordonne, et bientôt je serai le Capo dei Capi, le chef de la plus puissante organisation criminelle de la côte Est, et probablement des Etats-Unis.

(p199/385)

"Ne pense pas que parce que je ne revendique pas mes droits ce soir, tu n'es pas à moi, Aria. Aucun autre homme n'aura jamais ce qui m'appartient. Tu es à moi." J'ai hoché la tête, mais il n'avait pas encore fini. "Si je surprends un homme en train de t'embrasser, je lui coupe la langue. Si je surprends un homme en train de te toucher, je lui couperai les doigts, un par un. Si je surprends un homme en train de te baiser, je lui couperai la qu*** et les coui****, et je les lui ferai manger. Et je t'obligerai à regarder."

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Il était muscle, force et puissance, et j'aurais aussi bien pu être faite de verre. Un mauvais contact et je me brisais.

(p109/385)

"Tu crois que je peux faire en sorte que Luca m'aime ?"
Gianna a secoué la tête. "Peut-être que tu peux faire en sorte qu'il te respecte. Je ne pense pas que les hommes comme lui aient un cœur capable d'aimer."
"Même les salauds au cœur le plus froid ont un cœur."
"Eh bien, alors c'est aussi noir que du goudron. Ne perds pas ton temps avec l'amour, Aria. Tu ne le trouveras pas dans notre monde."

(p104/385)

Bibiana a saisi mes bras et m'a tiré vers elle pour me murmurer à l'oreille. "Fais en sorte qu'il soit gentil avec toi. Fais en sorte qu'il t'aime si tu le peux. C'est le seul moyen de s'en sortir."
Elle m'a lâché et son mari a passé son bras autour de sa taille, une main charnue sur sa hanche, puis ils sont partis.
"Qu'est-ce qu'elle a dit ?" a demandé Luca.

"Rien", ai-je répondu rapidement, heureux des prochains saluts qui ont empêché Luca de poser plus de questions. J'ai hoché la tête et souri, mais mon esprit tournait autour de ce que Bibiana avait dit. Je n'étais pas sûre que quelqu'un puisse faire faire à Luca quelque chose qu'il ne voulait pas faire. Pourrais-je lui donner envie d'être bon avec moi ? Pourrais-je lui donner envie de m'aimer ? Etait-il seulement capable d'une telle émotion ?


(p91/385)

Il a glissé l'anneau sur mon doigt. De l'or blanc avec vingt petits diamants. Ce qui était censé être un signe d'amour et de dévotion pour les autres couples n'était rien d'autre qu'un testament de sa propriété sur moi. Un rappel quotidien de la cage dorée dans laquelle je serais piégée pour le reste de ma vie. Jusqu'à ce que la mort nous sépare n'était pas une promesse vide de sens comme pour tant d'autres couples qui se sont engagés dans le lien sacré du mariage. Il n'y avait aucun moyen de sortir de cette union pour moi. J'étais à Luca jusqu'à la fin. Les derniers mots du serment que les hommes prêtent lorsqu'ils sont intronisés dans la mafia, auraient tout aussi bien pu être la conclusion de mes vœux de mariage :
"J'entre vivant et je sors mort".

"Luca et Aria", le prêtre s'est adressé à nous. "Êtes- vous venus ici librement et sans réserve pour vous donner l'un à l'autre en mariage ? Voulez-vous vous aimer et vous honorer comme mari et femme pour le reste de votre vie ?"
Mentir était un péché, mais tuer aussi. Cette pièce respirait le péché. "Oui", a dit Luca de sa voix profonde, et un moment plus tard mon propre "oui" a suivi. Il est sorti fermement.


(p86/385)

"Tu crois vraiment que l'un de nous est innocent ?"
Naître dans notre monde signifiait naître avec du sang sur les mains. À chaque respiration, le péché était gravé plus profondément dans notre peau. Né dans le sang. Juré dans le sang comme la devise de la Cosa Nostra de New York.

Tu es mon premier choix. Je brûlerai le monde s'il le fallait.

J'ai menti parce que je déteste t'aimer, parce que je déteste que tu puisses me blesser sans même poser un doigt sur moi, parce que je me déteste de t'aimer alors que je sais que tu ne m'aimeras jamais en retour.
-Aria-