Des images du onze septembre revenaient se superposer à celles-ci et c’était le même anéantissement pour beaucoup de Français.
Je me revois assis sur le canapé, mon verre de rouge à la main, contemplant l’écran pendant des heures. Des images du onze septembre revenaient se superposer à celles-ci et c’était le même anéantissement pour beaucoup de Français. Les journalistes tournaient et retournaient autour des maigres infos dont ils disposaient. Certains n’hésitaient pas à élaborer des théories rocambolesques, mais au final une seule question hantait chacun de nous : le pays allait-il sombrer dans l’angoisse ? »
C’est la mort violente de Nicolas Sarkozy qui a tout précipité. C’est ce qu’affirment les gens, en tout cas. Les images se sont propagées comme une onde de choc parmi la population. Leur force était terrible. Avec du recul, d’ailleurs, je suis convaincu qu’il s’agit de la dernière fois qu’une information a été traitée avec autant de moyens à la télévision.
« On reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en claquant la porte », me disait souvent ma colocataire à l’université. Elle citait Gainsbourg, de mémoire.
C'est la mort violente de Nicolas Sarkozy qui a tout précipité