Il n'est pas nécessaire de croire aux fantômes pour en voir un.
Vous, les fumeurs, vous croyez que votre manie n'a pas d'odeur, en quoi vous vous trompez. C'est déjà assez pénible chez un homme, mais venant d'une femme, c'est repoussant.
Les claustrophobes vont mieux quand ils bougent.
Il faut bien que la vie continue.
Les frênes sont difficiles à escalader parce que, à l'inverse de l'orme, ils n'ont ni petites branches ni pousses sur leur tronc.Il en va de même des hêtres et des platanes que j'avais baptisés, lors de ma première visite à Londres, les " arbres camouflage ".quand j'ai escaladé mon premier pylône, j'avais à peu près douze ans.Pour cette fois-là, je ne suis pas montée bien haut, seulement à la première traverse. La clôture dressée en surplomb m'en a découragée.
C'était avant que je ne me déplace en permanence munie d'une paire de cisailles. Je m'étais juchée sur la barre et j'avais lu le petit écriteau rectangulaire sur lequel était imprimé en noir sur fond jaune : ACCÈS INTERDIT. DANGER DE MORT. A douze ans, vous ne croyez pas à la mort, ou alors vous l'imaginez réservée aux vieux, pas à vous et à vos amis.
Ce rêve où les examens approchent de façon inquiétante et où vous n'avez rien préparé, car non seulement vous n'avez rien révisé mais vous connaissez à peine les sujets ou les réponses aux questions qui vous seront vraisemblablement posées, ce cauchemar menaçait de devenir ma réalité
Les choses ont une façon de se décider d'elles-mêmes pour peu que tu les laisses au repos.C'est comme les messages qu'on laisse sur le répondeur ou les lettres que les gens vous envoient. Ne réponds pas, et rien de terrible n'arrivera. Si j'étais toi, j'oublierais et je me dirais "amuse-toi". Dans la vie, c'est comme ça qu'on s'en sort, je trouve. En s'amusant. En se marrant. Et surtout, il ne faut pas s'en faire. Moi, je ne m'en fais jamais.
L'architecture est l'art qui dispose et ornemente les édifices élevés par l'homme, quel qu'en soit l'usage, pour que leur spectacle contribue à sa santé mentale, à sa puissance et à son plaisir.
Dans ce pays, le processus d'adoption était trop draconien et trop cruel. Les services sociaux déclaraient veiller avant tout aux intérêts de l'enfant, mais, dans la pratique, c'était le cadet de leurs soucis.
Ce qui vaut pour les grands ne vaut pas pour les petits.