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3,62

sur 197 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Clelia Renucci nous transporte dans la Venise du XVIe siècle. Nous rencontrons Tintoret et Véronèse ainsi qu'une quantité de peintres moins connus. Ils vont s'affronter pour savoir lequel d'entre eux peindra le Paradis, oeuvre monumentale qui sera accrochée dans la salle du conseil du Palais des Doges.
Entre les fourberies et bassesses qu'ils se prodiguent entre eux, les exigences des politiques et religieux pour que "leur" Paradis soit conforme à leurs attentes et l'Inquisition qui veille, il faudra plus de 20 ans pour voir l'oeuvre achevée.
Un livre très intéressant pour les mordus de peinture et d'Histoire.
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En 230 pages, Clelia Renucci nous raconte le très long processus de création du Paradis pour le plafond du palais des Doges à Venise qui doit être refait après un incendie. On croise Veronèse, le Titien, le Tintoret entre autres artistes dans un incroyable conflit pour être celui qui sera choisi. Venise, les intrigues, les trahisons, les drames.. le livre est très bien documenté
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Venise, 1577, un incendie ravage le Palais des Doges. le doge décide d'organiser un concours pour trouver l'artiste qui aura l'honneur d'effectuer la réfection de la salle du Grand Conseil, la salle la plus symbolique de la belle Venise.
Cinq des artistes les plus réputés sont appelés à concourir et certains d'entre eux sont prêts à tout pour remporter l'appel d'offres vénitien.

De manigances en coups bas, de plagiat en duperie, la réalisation du Paradis prendra plus de vingt ans.
Les ambitions dévorantes et l'envie de gagner à tout prix font de ce roman une histoire terriblement actuelle qui se lit très bien.

Je dois toutefois reconnaître que n'étant pas une spécialiste de la Renaissance ou de l'Italie tout court, j'ai souvent été perdue dans les références historiques et artistiques.

Cependant, la belle écriture de Clelia Renucci, recherchée et fluide à la fois, ainsi que la modernité de ses personnages, qui sont pourtant de purs produits du 16ème siècle, font de Concours pour le paradis, une très agréable lecture.
Et puis, je n'ai pas boudé mon plaisir de retourner me promener dans les rues de Venise, même en lecture.
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1577, Venise. le feu s'empare du palais des Doges détruisant sur son passage le Paradis, la fresque du plafond de la salle des Conseils. le doge décide alors de lancer un concours afin de choisir l'artiste qui aura la (lourde) tâche de la remplacer.
Entre le lancement du concours et la réalisation de la peinture, une vingtaine d'années s'écoulera. Dans ce récit on découvre les candidats, leur rivalité, les trahisons, mais aussi les techniques de peinture de l'époque.
Je vais être honnête : ni le titre ni la couverture ni le résumé ne m'ont donné envie de lire ce livre. Sans ma participation au prix des lectures du livre de poche, je ne l'aurais probablement même pas regardé. Je serais alors passé à côté d'un roman particulièrement intéressant, bien documenté, mais non dénué d'humour. Je vous le conseille. Si vous êtes comme moi, néophyte en matière de peinture, gardez à portée de main votre ami Google afin de découvrir les nombreuses oeuvres citées.
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Au 16e siècle à Venise ,après l'incendie du palais des doges ,mic-mac et péripéties sur le projet et la réalisation du tableau " Paradis " ornant la salle du Grand Conseil,avec fond de rivalité Véronèse- Tintoret.
C'est un ouvrage appliqué ,bourré de paragraphes Wikipédia ,désordonné ,mal écrit ,sans charme.
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1577, Venise. le Palais des Doges brûle et le feu ravage la salle du Grand Conseil, le coeur de la puissance de la République de Venise. Très vite, le doge Sebastiano Venier décide d'organiser un grand concours, qui réunira les peintres les plus prestigieux de la Sérénissime pour remplacer l'ancien Paradis qui a brûlé. C'est une question d'honneur et de puissance : le Paradis doit montrer au monde entier la richesse et le pouvoir de la République.

Les membres du jury sont nommés : ce sont tous des dignitaires et des mécènes, qui nomment très rapidement les participants du concours : le Tintoret, Véronèse, Palma le jeune, Francesco Bassano et enfin, par totale surprise, Federico Zuccaro, seul peintre non vénitien de la liste. Les membres de la commission du concours sont chargés de définir les attentes et la direction que les peintres devront prendre pour créer leur nouveau Paradis.

1587. Dix ans plus tard, rien n'a encore été fait. le nouveau doge, Pascale Cicogna, reprend l'idée lancée par son malheureux prédécesseur. Il faut d'urgence rappeler au monde la splendeur de la Sérénissime. le concours est enfin organisé, seul Zuccaro, le florentin, en est exclu. Hors de question de devoir sa grandeur à un étranger. Tintoret, Véronèse, Palma et Bassano présentent leurs esquisses. Les amateurs d'art les analysent minutieusement, chacun a son poulain qu'il mécène, et chacun compte bien l'imposer face aux autres. Finalement, le doge choisit un compromis : il préfère la toile de Bassano, mais la renommée de celui-ci n'atteint pas celle de Véronèse. Les deux peintres devront travailler ensemble sur la même toile, et tant pis si cette décision crée de la frustration et froisse les egos des maestros, au risque de ralentir un chantier qui s'annonce colossal.

Concours pour le Paradis met en scène la création picturale, ses affres et ses instants de grâce. À la rivalité des grandes cités italiennes et à la domination de Rome se superposent la rivalité entre deux grands génies de leur époque : le Tintoret, au caractère irascible et au patriotisme exacerbé, et Véronèse, le mondain qui a l'art de plaire, et qui n'hésitera pas, par ruse, à s'introduire dans l'atelier du premier pour lui voler l'idée de son esquisse pour le Paradis. C'est l'occasion rêvée de s'introduire dans les ateliers, de faire revivre les méthodes et les techniques picturales propres à la Renaissance, de la fabrication des couleurs à la pose de la toile sur les chevalets.

Clélia Renucci saisit assez habilement le quotidien de ces peintres, le contraste entre les moments fugaces qui composent une vie et l'immortalité de leur toile et de leur réputation, et le mêle à des enjeux bien plus vastes que leur simple vie : l'indépendance de la Sérénissime, l'affirmation de sa puissance sur ces nations rivales, aussi bien économique que culturelle, une Venise qui se construit lentement mais fièrement, entre ses palais, ses ponts et ses canaux.

Concours pour le Paradis est un roman qui passionnera à coup sûr les mordus de peinture qui y trouveront un récit assez richement documenté sur les dernières années de vie de Véronèse et des Tintoret (Jacopo, le père, et son fils, Domenico, le véritable maître d'oeuvre de ce fameux Paradis). Aux enjeux proprement artistiques se mêlent, sans surprise, les enjeux politiques et les ambitions personnelles des commanditaires. le Paradis est une toile qui exacerbe les passions, et les espions tournent autour des ateliers, avec l'Inquisition et Rome qui rôdent dans l'obscurité.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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Une écriture quelque peu journalistique, mais plaisante. On va droit au but, on lâche des mots "savants", c'est érudit sans trop en faire ce qui est appréciable ; l'autrice nous montre qu'elle connaît son sujet, qu'elle s'est bien renseignée sans non plus étaler sa science comme cela arrive parfois dans les ouvrages contemporains (masculins, oserait-on le préciser).

Quant à l'histoire, il nous est donné à voir Venise sous toutes ses coupes à travers une galerie de personnages diverses. Il est intéressant d'avoir choisi de se mettre du point de vue des artistes (choix périlleux), plutôt que de prendre le contre-pied en choisissant de ne faire parler que les organisateurs du concours.

En bref, on passe un bon moment.
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En 1577 à Venise, le Palais des Doges prend feu, et la superbe fresque du Paradis située dans la salle du conseil est détruite.

Les patriciens ouvre un concours auprès des peintres de Venise afin de trouver le meilleur et le plus à même de réaliser une nouvelle toile. Deux noms sortent du lot, Tintoret et Véronèse, qui vont alors s'affronter pour remporter ce concours, multipliant les coups bas, les plagiats, les trahisons, les excès.

Dès les premières lignes, on entre dans le vif du sujet. L'auteure, Clélia Renucci s'est énormément documentée sur cette période, nous décrivant à foison l'ambiance de Venise, ses bals, ses carnavals, ses maisons closes, ses ateliers de peintres. On assiste aux rivalités entre les « familles » de peintres, celles entre père et fils, celles entre patriciens. La politique te la religion s'affrontent.

Dans un style épuré mais enlevé et précis, avec une grande fluidité, Clélia Renucci nous conte le récit de cette période qui durera finalement 20 ans, récit fourmillant d'anecdotes, de descriptions pittoresques. On entre dans le monde de l'art comme dans celui de la Venise de la renaissance.

Lorsqu'on connait Venise et le Palais des Doges, impossible de rester insensible à ce roman, on se promène dans La Sérénissime au fil des pages avec un bonheur renouvelé, on s'y croirait.

Un vrai plaisir de lecture, instructif. Un premier roman prometteur qu'en à l'avenir de son auteure.
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En 1577 à Venise, le Palais des Doges prend feu, et la superbe fresque du Paradis située dans la salle du conseil est détruite.

Les patriciens ouvre un concours auprès des peintres de Venise afin de trouver le meilleur et le plus à même de réaliser une nouvelle toile. Deux noms sortent du lot, Tintoret et Véronèse, qui vont alors s'affronter pour remporter ce concours, multipliant les coups bas, les plagiats, les trahisons, les excès.

Dès les premières lignes, on entre dans le vif du sujet. L'auteure, Clélia Renucci s'est énormément documentée sur cette période, nous décrivant à foison l'ambiance de Venise, ses bals, ses carnavals, ses maisons closes, ses ateliers de peintres. On assiste aux rivalités entre les « familles » de peintres, celles entre père et fils, celles entre patriciens. La politique te la religion s'affrontent.

Dans un style épuré mais enlevé et précis, avec une grande fluidité, Clélia Renucci nous conte le récit de cette période qui durera finalement 20 ans, récit fourmillant d'anecdotes, de descriptions pittoresques. On entre dans le monde de l'art comme dans celui de la Venise de la renaissance.

Lorsqu'on connait Venise et le Palais des Doges, impossible de rester insensible à ce roman, on se promène dans La Sérénissime au fil des pages avec un bonheur renouvelé, on s'y croirait.

Un vrai plaisir de lecture, instructif. Un premier roman prometteur qu'en à l'avenir de son auteure.

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Magique! Ce livre raconte l'histoire du concours pour repeindre la fresque du palais des Doges, suite à un feu qui a détruit le "Paradis" au XVIe siècle.
Qui aurait pu imaginer que ce concours dure autant d'années avec autant de retournements et de drames!
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