J’ai trahi le possible…
J’ai trahi le possible.
Une fenêtre s’ouvre et mène
instinctivement, vers le visible.
Je suivrai le fil qui mène par-delà les frontières
pour recoudre du mépris, la matière.
Rien ne mentira plus juste, qu’un rendez-vous manqué.
Rien ne sera plus familier, que l’idiome idiot
qui se dévore sur les lèvres,
que la nuit souveraine, que la peur déclassée.
Au bout du chemin, absence et manque
accostent tour à tour d’autres impossibles.
Au bord de chaque impossible
se nourrit une béance, un horizon,
une singularité naissante,
une vision qui recommence, un don.
Une lumière calfeutrée,
qui se cache, bien au fond.