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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Élisabeth Revol nous livre à travers son livre "Vivre" la tragédie qu'elle a vécu au Nanga Parbat.
Après avoir subit les nombreuses critiques et allégations des gens, elle décide de mettre ses propres mots pour décrire la réalité de ce qui s'est passé pendant cette ascension qui marquera sa vie à jamais.

Élisabeth et son ami Tomek décident de gravir le Nanga Parbat en style alpin en hiver.
Ils avaient à de nombreuses fois côtoyer cette montagne incroyable et ce sommet tenait vraiment à coeur à Tomek. Malgré les règles qu'ils se sont fixées au départ, ce dernier sera frappé de cécité à l'arrivée au sommet et Élisabeth va tenter de tout faire pour sauver son ami, sauver leurs vies. L'opération de sauvetage ne sera pas des plus simples et il lui faudra faire des choix...

J'ai vraiment été touchée par l'histoire de ces deux alpinistes. Ils sont différents mais tellement complémentaires. Leur lien est vraiment très fort et on s'attache facilement à eux et à leurs périples. Élisabeth décrit avec simplicité leur tragédie qui marquera à jamais sa vie. On ressent la difficulté pour gravir cette montagne, le froid, le manque de moyen, mais surtout cette envie d'arriver au sommet quoi qu'il en coûte.
Malgré tout leur lien est fort et ils sont là l'un pour l'autre. Élisabeth n'est pas prête à abandonner son ami et ne saurait savourer sa victoire tant que tous les deux ne sont pas arrivés au camp de base.
Elle va faire tout son possible pour le sauver de cette mauvaise passe mais le sauvetage ne sera pas aussi facile que ce qu'elle le pense. Et l'attente sera tellement longue qu'elle passera pas des moments d'hallucinations où elle aurait pu y laisser la vie.
Cependant elle va dépasser ses limites dans ce froid et ces conditions horribles pour tenter de se sauver elle et surtout Tomek qui est très mal en point car des signes d'oedèmes pulmonaires ont fait leur apparition.
On sent tout l'amour qu'elle lui porte et l'hommage qu'elle souhaite lui rendre en écrivant ce livre.

Les jugements qu'elle a subi à son retour vont profondément l'affecter pendant de nombreux mois. Mais le pire sera la culpabilité liée à cette tragédie.
Cependant son entourage sera là pour la réconforter et elle va aller de l'avant.
Je pense que tout ceux qui l'ont jugé ne peuvent pas savoir ce qu'ils ont réellement subis sur cette montagne. Elle s'est démenée pour tenter de sauver son ami et cet échec va marquer sa vie à jamais.
Pour ma part, elle a tout mon respect d'avoir fait ce qu'elle a pu et être allée de l'avant après tout ça. Car même si elle continue à vivre, ce sera toujours un souvenir douloureux pour elle et une plaie qui ne saura jamais se refermer.

Je recommande la lecture de cette histoire et je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les éditions Arthaud pour l'envoi de ce livre.

Lien : https://fantasydaniella.word..
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Elisabeth Revol, grande himalayiste de style alpin, nous relate son ascension au Nanga Parbat où son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz a perdu la vie et où elle, est devenue une rescapée. Trois nuits à attendre désespérément les hélicoptères. Elle y décrit sa culpabilité, sa passion, la méchanceté via les médias. Un récit qui fait froid dans le dos, agrémenté de magnifiques photos. On peut être choqué par les sommes faramineuses engagées pour une seule personne, mais souvent des exploits sportifs ont fait évoluer la médecine et la technologie et surtout nous font rêver. Où s'arrête la démesure ? Un bel acte d'humain fasse à l'immensité de la montagne.
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A bout de souffle, c'est ainsi que j'ai terminé la lecture du témoignage d'Elisabeth Revol ! sous ma couette, bien au chaud ! Née au pied d'un modeste Ballon des Vosges, rien à voir avec le Nanga Parbat, j'ai toujours été fascinée par les très hauts sommets. Les aventures des alpinistes, des écrivains voyageurs m'ont toujours fait rêver. Tout naturellement l'expérience extrême vécue par Elisabeth m'a intéressée. Comment l'imaginer, sans aide, sans oxygène, avec un seul compagnon de cordée, certes très expérimenté, faire face, en plein hiver, à ce mastodonte de rocs et de glace ?
Forçant mon admiration, elle est allée au bout de ses limites, mais en est revenue ravagée par la mort de son coéquipier, qu'elle a été contrainte d'abandonner.
C'est un bel exemple de courage, de ténacité... et de lucidité... jusqu'à quel point ? Ne dit-on pas "qui peut le plus peut le moins" ? Quelles sont nos limites ? Jusqu'où pouvons nous aller ?
Raconter par écrit cette dure expérience lui a sans doute permis de faire la part des choses, l'a aidée à survivre. On ne peut que souligner aussi le bel esprit d'entraide qui a permis, malgré des conditions très difficiles, d'assurer le sauvetage d'Elisabeth.
J'ai également trouvé dans ce récit des observations fort intéressantes et instructives sur l'exploitation irraisonnée qui est faite de ces sommets, et sur ses conséquences présentes et à venir.
A recommander à tous les amateurs de sensations fortes et aux amoureux de la montagne.
Je remercie "Masse critique" et les éditions Arthaud pour cet envoi.


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Dans "Vivre", Élisabeth Revol raconte son périple au Nanga Parbat, en janvier 2018, avec son compagnon de cordée Tomek. Elle raconte "l'accident" qui a eu lieu à son sommet, comment en quelques secondes tout a basculé. Elle raconte comment d'une joie intense d'avoir atteint leur but, ils sont passés en mode survie.

Trois jours de peur panique, de froid glacial, de souffrance et de douleurs. Trois jours sans manger, ni boire, ni dormir. La communication avec le monde extérieur étant très limitée, ce sont également trois jours d'incompréhension et d'attente face à des secours qui ne viennent pas. On lui demande de redescendre par elle-même et toute seule, alors que Tomek est dans une situation très critique. Après moultes réflexions et un sentiment de culpabilité grandissant, Élisabeth finira par écouter les directives qu'on lui donne. C'est à cela qu'elle doit d'être encore en vie aujourd'hui...

C'est un récit plutôt poignant, qui ne laisse pas indifférent. Élisabeth raconte les conditions extrêmes auxquelles elle a dû faire face, mais c'est aussi beaucoup d'introspection et de remise en question, beaucoup de culpabilité, de sentiment d'impuissance et d'incompréhension. J'ai ressenti ce témoignage comme un mea culpa, comme une sorte de rédemption. Élisabeth a mis en mots ses maux afin de pouvoir tourner la page, d'apprendre à accepter cette culpabilité qui ne la quittera sans doute jamais, de revivre enfin.
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Élisabeth Révol nous raconte dans Vivre l'ascension du Nanga Parbat mais à quel prix. Élisabeth et son compagnon Tomasz Mackiewics surnommé Tomek décident de gravir le Nanga Parbat en hiver et sans oxygène. Ce sont des alpinistes expérimentés. Après plusieurs tentatives échouées, le 25 janvier 2018 c'est la bonne. Mais arrivés au sommet tout bascule. Tomek a perdu la vue. Élisabeth aide Tomek à descendre. Ils se mettent à l'abri dans une crevasse. Elle téléphone à son équipe pour savoir ce qu'il faut faire. Après plusieurs hésitations, elle abandonne Tomek pour survivre. Elle descend toute seule la montagne, le plus bas possible pour qu'on puisse la secourir.
J'ai beaucoup aimé le livre. Élisabeth nous amène dans son aventure et dans ses pensées. le livre nous parle d'exploits, de victoire, de dépassement de soi, de drame et de culpabilité.
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La haute montagne est pour Élisabeth Revol une passion viscérale, comme elle l'exprime dès les premières pages de son livre témoignage : » Même si j'ai vécu des choses terriblement dures, insupportables en haute montagne, l'attraction reste toujours plus forte. »

Élisabeth et Tomek vont tenter l'ascension hivernale du Nanga Parbat, une montagne de glace hostile qui culmine à 8125 mètres. L'hiver est glacial, les conditions météo difficiles, ce qui oblige le corps à s'acclimater, mais les deux alpinistes chevronnés parviennent au sommet. Parfois, il suffit de peu pour que tout bascule, et que la conquête d'un sommet en hiver et par une voie jamais explorée bascule en tragédie. Tomek est brusquement atteint de cécité, il saigne et souffre. Après l'avoir mis à l'abri, sa coéquipière descend pour tenter de rejoindre leur camp. Mais l'épuisement, le froid extrême auront raison de sa volonté.
C'est ce drame que l'auteure nous relate, au jour le jour, en nous donnant à voir la grande solidarité qui règne parmi les alpinistes. Son témoignage est puissant, émouvant. Il y a une grande amitié dans son évocation de Tomek, ses regrets de ne pas être arrivée à le sauver. le tribut payé à la montagne est lourd, nombreux sont les alpinistes à en payer le prix fort, mais c'est aussi une épreuve terrible pour celui qui doit faire le choix de laisser son compagnon blessé et de redescendre. Élisabeth Revol a fait preuve d'un grand courage.
Ce récit se lit d'une traite tant il est poignant et vivant. Elle termine avec un lettre émouvante adressée à son compagnon disparu dans les glaces du Nanga Parbat .
Le livre offre aussi une galerie photo ainsi que les différents itinéraires menant au sommet du Nanga Parbat, ce qui permet de visualiser l'expédition lorsque, comme moi, le lecteur est néophyte.
Ce livre a été sélectionné pour concourir pour le Prix littéraire Terres d'Ailleurs 2020. Ce prix récompense un livre d'aventure vécue , une aventure/voyage /découverte d'un ailleurs au travers du regard d'un(e) auteur(e) .
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Elisabeth Revol est une alpiniste française. Elle entrepris une ascension du Nangat Parbat avec son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz dit Tomek. Arrivé au sommet de la montagne, Tomek ne voit plus rien et présente les symptômes d'un oedeme pulmonaire ou cérébral. Les deux Alpinistes entamerons une descente dans des conditions climatique difficile, et c'est la mort dans l'âme que Elisabeth Revol se verra dans l'obligation de laisser son camarade, trop faible pour continuer, afin d'attendre plus bas des hypothétiques secours en hélicoptère qui ne viendrons pas. C'est une cordée Polonaise, parti à leurs secours qui récupérons l'alpiniste française après une nuit passé seul dans une crevasse, sans pouvoir non plus aller secourir Tomek.
Une bonne partie du récit est consacré à cet abandon, que Elisabeth Revol avec lux de détails justifie. 
On à affaire à deux personnalités bien différentes Tomek le mystique, qui entretien une relation spécial avec cette montagne nu (Nanga Parbat signifie montagne nu) il la voit comme une déesse, fait des rêves étranges. Elisabeth est plus cartésienne, sont amour de la montagne passe par une préparation sans faille et un entrainement minutieux. Deux personnalités antagoniste et qui pourtant fonctionne très bien au sein de la cordée.   
Ce récit nous fait entrer dans le monde de l'alpinisme moderne, qui peut parfois surprendre pour un néophyte. Fini les expéditions d'autrefois, avec porteurs, charges lourdes, bouteilles d'oxygènes et coupures total d'avec le monde d'en bas pendant des mois. Désormais, c'est le style alpins qui prime. Un style dans lequel on gravi un 8000 comme dans les Alpes. On part en petit groupe avec un matériel léger, une petite tente et la dernière partie jusqu'au sommet se fera même sans sac mais avec téléphone satellite et un routeur météo sur ses ordinateurs en Europe. Surprenant, en pleine montagne Pakistanaise à 7000 mètres d'altitude, la communication avec le monde d'en bas est toujours là et c'est en direct que la famille, les amis et surtout les médias vivent le drame et l'incroyable sauvetage.
Drame dans le drame le retour s'avère des plus difficile non seulement Elisabeth doit soigner ses blessures, physique et mental, mais l'emballement médiatique insoupçonné est une croix à porter.
Ce livre est à la fois le témoignage de cette expédition et une photographie du monde de l'alpinisme des années 2010 ou l'esprit de compétition est plus que jamais présent comme la surenchère dans les difficultés. Prenant, émouvant on découvre en Elisabeth une personnalité attachante, un grand courage et une incroyable détermination.  
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Récit gelé où le témoignage culpabilisé d'Elisabeth rejoint la littérature quand Tomek devient un personnage. Son personnage.
Récit au sommet du Nanga Parbat, 8125 m d'altitude, "en hiver, en style alpin, par ses propres moyens". Son objectif.
Récit d'un retour catastrophique, poignant, un dépassement de soi pour survivre ou ne serait-ce que vivre encore un peu. Sa "passion... dévorante, limitante, obsessionnelle". Sa folie d'Eli.
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Septième tentative d'ascension du Nanga Parbat pour l'alpiniste polonais Tomasz Mackiewicz, et quatrième tentative pour l'alpiniste française Elisabeth Revol. Culminant à 8125m dans la chaîne de l'Himalaya, cette montagne "tueuse" du Pakistan est l'un des quatorze huit-mille, réputée comme étant l'une des plus difficiles à gravir. Ce 25 janvier 2018, la cordée parvient au sommet du Diamir (littéralement "roi des montagnes"), réalisant ainsi la première ascension hivernale en style alpin, c'est-à-dire sans oxygène, sans cordes fixes et avec un équipement ultra-léger. Notons qu'Elisabeth Revol, professeur de sport et alpiniste, petit gabarit de 1m56, devient ainsi la première femme à vaincre ce sommet mythique en hivernale.

Sauf qu'arrivés au sommet, Elisabeth est sur le point d'exploser de joie, attend son compagnon qui la rejoint, et le prend dans ses bras. Le bonheur n'a pas le temps de se répandre en elle, à peine l'enlace-t-elle que Tomek présente les symptômes d'une cécité des neiges : il ne voit plus. "Aujourd'hui, ce qui me fait le plus mal lorsque je repense à cet instant, c'est que Tomek n'a pu voir ce sommet qu'il désirait tant. Comme si ce Graal lui était défendu...". A quel moment exactement ont-ils franchi le point de non retour ? Auraient-ils dû faire demi-tour à 90m du sommet lorsqu'ils ont tous deux décidé de continuer, malgré la nuit tombante et la température qui avoisinait -50°C ? Tomek se sentait-il encore bien à ce moment là ? La question n'aura jamais de réponse mais fera porter à Elisabeth le poids de la colère et de la culpabilité, même si c'est le jeu et qu'ils connaissaient les risques. Pourtant, c'est une course pour la vie à laquelle elle s'est livrée ce fameux 25 janvier 2018.

Le mode survie s'active, Tomek présente tous les symptômes d'oedème pulmonaire et cérébral. Il ne voit plus, il fait entre -50°C et -60°C, ils sont à environ 8000m dans la "zone de la mort" où l'oxygène manque et ralentit le fonctionnement du corps humain : s'arrêter veut dire mourir. Elisabeth le guide, pas après pas, il faut perdre de l'altitude, c'est leur seule chance de survie, aucun hélicoptère ne peut monter si haut : une course contre la montre s'engage. Mais Tomek est très affaibli, ses mains sont gelées, recroquevillées, il crache du sang, il est aveugle et ne respire plus correctement. Ils trouvent refuge dans une crevasse à 7200m et passent une nuit d'effroi à laquelle pourtant il survit. Elisabeth demande un hélicoptère de secours d'urgence pour lui et son ami, mais un hélicoptère ne peut accueillir qu'une seule personne. Elle donne donc la position de Tomek pour qu'il puisse être secouru, et tente de perdre de l'altitude pour être rejointe par une autre cordée d'alpinistes et revenir le chercher. Durant ces trois jours et ces trois nuits effroyables, sans eau ni nourriture, ces heures d'enfer durant lesquelles les secours n'arrivent pas et sont sans cesse repoussés au lendemain, elle affronte le froid mordant, les hallucinations, elle flirte avec la mort. Ayant laissé tout son équipement pour sécuriser et réchauffer Tomek, elle n'a même plus de piolet pour redescendre. Seules les cordes fixes laissées par une précédente expédition et miraculeusement utilisables malgré les conditions hivernales lui permettent de se sécuriser tant bien que mal malgré ses mains gelées. Mais elle garde toujours l'espoir de réussir à sauver son ami, c'est la seule chose qui la fait tenir. Pourtant il ne pourra pas l'être, les conditions climatiques rendent impossible tout secours par voie aérienne, et les deux sauveteurs d'Elisabeth ne pourront pas l'aider : il aurait fallu être au moins six pour pouvoir le redescendre...

Une histoire de lutte pour la vie, où Elisabeth se livre intimement, simplement et avec humilité en revenant sur ce rêve alpin transformé en tragédie. Elle effleure seulement l'après, mais l'on devine sans peine les affres du désespoir et de la culpabilité dans lesquels l'ont plongé cette déchirante expérience dont elle aura mis plus d'un an à se relever.
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Je ne sais quel adjectif utiliser pour résumer ce livre, ni si un seul mot peut résumer cette histoire. Une fois que j'ai eu commencé cette lecture, je n'ai pu m'arrêter qu'à la dernière page. J'ai tout lu d'un coup tellement cette histoire est prenante. Elisabeth Revol nous fait vivre cette ultime expédition sur les pentes du Nanga Parbat, entre joie et désespoir, réussite et échec, vie et mort. On ne peut qu'être admiratif devant de telles personnes. Car, quoi que l'on puisse dire, avec le retentissement médiatique qu'a eu ce sauvetage, les commentaires des uns et des autres, nous n'avons pas vécu ce que ces deux Himalayistes ont vécus. Ce livre m'a fait couler des larmes de nombreuses fois et c'est un témoignage bouleversant que nous livre ici l'autrice.
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