Esclaves à Rome 3

- Es-tu obéissante ?
- Je suis ici pour te servir, Seigneur.
Saisissant sa chevelure épaisse à pleines mains, je la fais pivoter.

- Dans tout ce que j’exigerai ?
Elle incline la tête en signe d’assentiment. Une lueur pétille au fond de ses yeux gris vert. Sa poitrine se soulève comme si, tout à coup, elle avait du mal à respirer. J’approche ma bouche de la sienne. Ses lèvres s’entrouvrent. Quand ma langue se glisse entre elles, elle répond à mon baiser avec un long frisson de tout le corps.

Si j’ai une chance de trouver quelqu’un susceptible d’éteindre le feu qui ravage une nympho telle que Cidava, c’est là qu’il faut chercher. Rétiaires et autres mirmillons s’exercent au combat dans les sous-sols du Colisée. Venus des quatre coins de l’Empire, ils ont en commun d’être bâtis comme des athlètes et dans une forme physique éblouissante.

Le marchand syrien n’a pas menti. Devant moi se tient la plus époustouflante beauté qu’il m’ait été donné de contempler. Encore vêtue du costume traditionnel de son pays, une sorte de justaucorps de cuir qui moule ses formes parfaites, elle adopte une attitude réservée. Presque timide.

- Quel est ton nom ?
- Cidava.

Ce sont des combattants ardents, mais mon esclave est encore plus ardente qu’eux. Déchaînée, elle en réclame toujours plus, boit leur foutre par tous ses trous, décharge sans répit. Ses hurlements de plaisir s’entendent jusque dans les gradins du Colisée.