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EAN : 9781173139032
286 pages
Nabu Press (28/09/2010)
3/5   1 notes
Résumé :
L'Architecture Italienne au XVIe Siècle
par Corrado Ricci

Ouvrage illustré de 340 reproductions

Paris
Librairie Hachette
1900

290 pp.
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Bartolomeo Ammannati, — autre victime de la médisance de Benvenuto Cellini, — à qui l'on doit pourtant les bronzes ravissants de la plus importante fontaine de Florence, est pour ainsi dire, en architecture, un frère de Vasari. Avec lui il travailla au Jardin et à la «Fonte Bassa» (1550—1552) de la Villa Giulia près de Rome, et grava son nom dans la Loggia qu'il avait dessinée et exécutée. Il a de commun avec Michel-Ange et Vasari qu'il se consacra tard à l'architecture, et s'il lui manqua la grâce de celui-ci et la force de celui-là, il mérite malgré tout un éloge pour la variété vraiment riche de ses formes architecturales, si l'on songe à la cour du Palais Pitti en la comparant au Collège Romain et si l'on rapproche le Collège Romain du Palais Provincial de Lucques. Ce qui, dans les œuvres d'Ammannati, semble quelquefois donner lieu à critique, c'est l'ordonnance hésitante, l'équilibre imparfait entre les diverses parties d'un édifice; en d'autres termes, c'est une certaine rudesse qui contraste trop avec la grâce des parties voisines. Le Collège Romain en est une évidente démonstration. De reste, il ne faut pas perdre de vue que la grâce toscane des épigones de Michel-Ange amena souvent un affaiblissement de cette puissance d'expression, — particulière aussi aux deux Sangallo, — qui caractérise l'œuvre du maître. Nous en trouvons la vérification dans les aimables constructions de Francesco Capriani da Volterra datées de 1565 et 1588.
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Celui qui , sans plus , qualifia Andréa Palladio (1518 -1580) de «fondateur de l'architecture moderne», oublia ce que l'on doit, dans le mouvement des arts, à l'œuvre collective, à l'évolution pour ainsi dire spontanée des formules et des idées. En outre, si l'on tenait absolument à personnifier dans un artiste cette transformation, il con- venait selon nous de ne pas négliger Bramante, mort quatre ans avant la naissance de Palladio. Sans conteste, Palladio figure parmi les principaux architectes de l'Italie, car il sut merveilleusement renouveler les anciens styles et donner à son art une beauté et une splendeur ayant leur origine dans la parfaite harmonie des proportions et dans le dédain du masque des ornements décoratifs. En cela il suivait les enseignements du vieux Brunelleschi, et ceux de Bramante davantage encore.
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En vérité, on peut dire que Michel-Ange est, à de nombreux points de vue, l'héritier de Sangallo. En 1546, déjà septuagénaire, Michel-Ange lui succède au Palais Farnèse et à la Basilique de Saint-Pierre, c'est-à-dire dans la construction du plus vaste palais et de la plus grande église qu'on élevait alors dans la capitale du monde catholique.
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Raphaël a toujours été, comme architecte, un sujet de vives controverses. Pour quelques-uns, il a suffi de trouver des dessins d'une main étrangère, concernant un édifice qui lui était attribué, pour que, sans plus, on rayât cette construction de la liste de ses oeuvres. Loin de nous la pensée de refuser toute créance aux témoignages contemporains, ou presque contemporains. Il nous suffit de remarquer que toute la question se résume dans la signification que l'on veut bien donner au mot «architecte». Si par architecte l'on entend un homme qui non seulement conçoit un bâtiment et en dessine le plan, mais encore établit les devis, choisit les matériaux et connaît leur emploi, calcule leur force de résistance, surveille personnellement les travaux ; en un mot si l'on entend par là un «constructeur», dans le genre de Sangallo et de Sansovino par exemple, alors Raphaël ne fut point un architecte, et Léon Battista Alberti pas davantage.
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Parmi les architectes du Sud nous donnerions volontiers la première place à Pirro Ligorio (1510—1583), maître déjà mentionné. Dans sa propre maison, Ligorio se révéla un architecte délicieux et plein de vie. Les différentes parties de cette maison se trouvent aujourd'hui dans les dépôts de la Municipalité de Rome.
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