Les chroniques des vampires, tome 5 : Memnoch le démon

Livre bizarre, un peu en dessous des tomes précédents de la saga des vampires.
Ici, le Vampire Lestat rencontre Satan, Puis Dieu en personne ! A l'instar de Dante, il visite le Paradis puis l'Enfer et nous en donne une description précise. C'est délirant, mais tout de même moins que la Bible, car la Cosmologie, les anges, la rédemption, la passion du Christ... sont exliqués de façon très cohérente. Pour le moins original !

Un tome décevant par rapport aux précédents. Dommage. j'espère bien que la suite remontera le niveau.

Légèrement moins intéressant que les tomes précédents, ce récit est tout de même supérieur à bien des histoires futiles de vampires. Lestat reste toujours mon personnage préféré de la littérature vampirique.

Long monologue sur Dieu, le Diable et l'enfer. Sûrement pas un roman. A déconseiller

Une fois par an, pendant l'automne, j'ai pour rituel de lire un livre d'Anne Rice. La saison où le froid commence à pointer le bout de son nez, tout en regardant des feuilles mortes tombé des arbres et lorsque de l'odeur subtile de l'humidité arrive, ça me donne envie d'ouvrir un livre d'Anne Rice. Je me rappelle que j'ai des livres aux pages jaunies, limite orange tellement les éditions sont vieille et j'ai envie de les ouvrir de les sentir et je me lance dans une nouvelle lecture de cette auteure, celle qui m'a fait aimé la lecture, paix a son âme.
Cette fois-ci, j'ai bien cru que j'allais abandonner ma lecture tant ça ne me plaisait pas, et j'aurai dû m'arrêter quand j'ai commencé à en avoir marre. Mais je suis le genre de personne à essayer de finir ses livres coûte que coûte. J'abandonne rarement mes lectures sauf que cette fois-ci, j'aurai clairement du tout lâché.
On suit notre très cher Lestat le vampire dans sa traque d'humains malfaisant, sauf qu'en tuant cette proie, il va finir par rencontrer lucifer, et dieu par la même occasion. Lestat, acceptera-t-il le pacte que le démon lui proposera, vu qu'il n'a pas l'air aussi méchant qu'il n'y paraît, a vrais dire si se serai juste fait rouler dans la farine par Dieu?
On va avoir droit à toute l'histoire de la création du monde, de ses êtres vivants depuis la première cellule à l'être humain, le tout à travers les yeux d'un ange, puis on va avoir droit à la naissance de la religion, et celles des âmes, du paradis, de l'enfers ect... J'ai eu l'impression de lire la bible, à dire vrai, je ne l'ai pas lu non plus ahaha, mais ça m'a suffi à croire que cette version de l'histoire du monde pouvait me convenir, bien que ce soit franchement barbant moi qui m'attendais a des histoires de vampires et de surnaturel... Je suis déçu...

Les chroniques des vampires d'Anne Rice. C'est d'abord une plume sensuelle et magnifique, une vision romantique, un hommage à l'art et à la beauté, un univers unique et magique.
Il faudra aimer les longues, longues, très longues descriptions dont l'auteure est friande. Les époques romantiques, baroques renaissances mixées à notre siècle contemporain. Et aussi parfois, les récits où il ne se passe pas grand chose. Certains tomes sont meilleurs que d'autres, mais dans l'ensemble, cette saga reste un must have dans ma bibliothèque.

Un cran en dessous selon moi de ce que Anne Rice nous a déjà montré. Memnoch est toutefois un très bon roman. Un peu à part de la saga, le personnage de Memnoch est un vrai démon du mensonge et de l'illusion et c'est peu dire. On y rencontre un Lestat à la limite de l'humain, en pleine crise mystique, presque une suite du précédant tome où il désirait en finir avec cette vie sans fin. Anne Rice nous offre une fois de plus presque un sans faute, mais s'il a des moments où le roman laissait à désiré, des blancs que j'ai jugé un peu lourd et inutile. Un livre qui reste toutefois culte dans le développement général.

J'apprécie tous les livres d'Anne Rice, aussi celui-ci ne dénote pas de l'ensemble de son oeuvre. J'ai particulièrement apprécié cette curieuse dualité.

Lestat est de retour, après avoir affronter la Reine des damnés et pansé ses plaies, après avoir expérimenter et triomphé de la condition mortelle. Et qui comme nouvel adversaire reste-t-il si ce n'est le diable lui-même? Mais pas de diable maléfique, pervers et manipulateur : simplement un ange déchu, celui que l'amour de l'humanité a enfermé dans ce rôle.

C'est vrai que le côté vampire est un peu secondaire dans ce roman de la chronique, mais c'est peut être aussi bien : difficile de faire mieux que la reine des damnés. On aimera (ou peut être pas) tout de même cette nouvelle plongée dans l'univers mystique d'Anne Rice.