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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre sympathique, une histoire familiale un peu torturée, avec des personnages névrosés tous à leur manière !
Tantôt drôle tantôt dramatique, le rythme et le voyage entre les deux genres sème un peu le lecteur…
L'humour américain m'a rappellé à quel point cela occasionnait des blagues un peu alambiquées, surtout lorsqu'on manque de culture américaine… cependant on se fait vite a cette gymnastique humoristique

Cependant on a quand même plaisir à suivre cette retrouvaille familiale triviale ponctuée par des allers retours dans le passé de chaque protagonistes, qui nous servent à mesurer l'étendu des dégâts dans cette famille un peu loufoque, mais dramatiquement commune…
Derrière une apparence purement humoristique, il y a une sincère dénonciation de la figure masculine toxique par son égoïsme dans la famille. En effet, un père sans réelle méchanceté ou volonté de nuire peut être la source de traumatismes mineurs enfantins se répercutant fondamentalement dans la vie des enfants de ce dernier. C'est un livre beaucoup plus fin que l'on ne peut le croire ! Et féministe aussi, quand on y réfléchi.
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Portrait d'une famille américaine standard, avec ses mensonges, ses deuils, ses aigreurs... Surtout quand il y a un héritage en jeu !
Francine, la mère, récemment décédée, a vite été remplacée par une maîtresse. Les enfants, adultes, s'échinent à rater leur vie, tandis que leur père veut absolument les réunir pour récupérer un peu d'argent...
Caustique, grinçant, ce roman est agréable à lire mais sera sans doute vite oublié.
C'est néanmoins un bon moment de lecture, merci à Netgalley pour cette découverte !
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Un roman de littérature américaine comme je les aime.

Dès les premières lignes, on retrouve cette ambiance si particulière propre aux grands romans urbains américains. A croire que les personnages (névrosés) de la côte est me fascinent. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que j'en arrive à ce constat…Je l'avoue : si, en littérature américaine, j'apprécie les romans qui font les louanges des grands espaces, ma préférence va vers les histoires aux dimensions sociales contemporaines qui ont pour décor la côte est. Il y a ce » je ne sais quoi » qui fait que je suis « team est « , incontestablement.

Dans Les Altruistes, les protagonistes se posent tout un tas de questions sur leur avenir et le sens qu'ils veulent lui donner. Immanquablement, je m'interroge à mon tour. Et j'adore ça. Un roman qui pousse à réfléchir pendant sa lecture puis une fois le livre refermé.

Chez les Alter ( petit jeu de mots !), il y a les altruistes et… les égocentriques. Il y a ceux qui ne jurent que par le paraitre : belle maison dans un quartier cossu, université composée d'élites, poste à responsabilités. Puis, il y a ceux qui veulent être et non pas avoir. Etre utile, être heureux, être en accord avec eux-mêmes et faire fi des codes (quasi) imposés par la société.

Un style simple et sans fioriture qui ne manque pourtant pas de subtilités pour quiconque sait lire entre les lignes. Andrew Ridker nous livre le portrait de cette famille avec beaucoup d'humour et de réalisme. Les personnages, non sans failles, se cherchent, avancent à tâtons. Son créateur ne les épargne pas.

Un auteur très prometteur. L'atmosphère de ce roman m'a rappelé celle de grands noms de la littérature américaine.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Les altruistes ! L'observation des nuances de l'égoïsme pur à la véritable générosité ? Un titre ironique ? Parce que je me demande encore pourquoi ce titre lorsque l'essentiel tourne autour d'Arthur prêt à rouler ses enfants pour qu'ils le renflouent, lorsque ceux-ci ne pensent qu'à leurs propres objectifs sans intention de faire des cadeaux sur l'héritage de leur mère. Seule la mère pouvait être considérée comme altruiste… mais elle n'est plus.

Malgré des touches d'humour, je ne suis pas enthousiaste sur cette lecture. Dès ce jour, je dois éviter les romans sans véritable histoire et axer sur l'introspection de personnages égocentrés… je m'y ennuie.
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Arthur Alter est un professeur sans grande envergure à l'université de Saint-Louis. Il tente lors d'un week-end de renouer avec ses enfants adultes, Ethan et Maggie, avec derrière la tête l'idée de les convaincre de lui avancer une part de l'héritage de leur mère pour conserver la maison familiale. Leurs relations se sont tendues depuis deux ans, quand ils ont appris qu'il avait une liaison alors que leur mère Francine, se battait contre un cancer.
Lors de ce week-end,  Maggie se retrouve confrontée à ses rêves de jeunesse, quand elle souhaitait aider les autres, alors qu'elle vivote et est complètement refermée sur elle-même. Ethan, lui, doit composer avec les attentions de son père,  auxquelles il n'est pas habitué, et recherche un ancien amant pour comprendre leur rupture.
J'ai eu un peu de mal au début de ce roman, les sauts dans le temps, pour explorer la genèse de la relation familiale et les failles de chacun, sans linéarité ou fil conducteur,  donnent une construction un peu abrupte, quelquefois confuse, ou bavarde.
Mais au fil des pages, cette critique de la société américaine est tour à tour drôle et acerbe. Il y a des passages franchement savoureux,  comme  la cérémonie du mariage de Albert et Francine, d'autres plus profonds, sur leurs états d'âme, leurs désillusions,  et l'opposition entre leurs rêves d'être généreux et la réalité de leur caractère. Un premier roman plaisant, même si je n'ai pas été enthousiasmée d'un bout à l'autre.

Lien : https://instagram.com/danygi..
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Les Altruistes est une plongée dans une famille américaine dysfonctionnelle. le père, Arthur Alter (vous voyez le clin d'oeil ?) est un universitaire qui n'arrive pas à progresser dans la hiérarchie. Cet homme profondément égoïste et même manipulateur décide de réunir ses deux enfants dans la maison qu'il risque de perdre, acculé par les banques. Ethan, le fils est une plante verte qui n'a jamais réussi à nouer de liens avec ses camarades car trop différent. Et ce n'est pas son travail qui va l'aider en particulier quand il le perd. Quant à Maggie, elle se croit être une personne prête à aider les gens mais quand on creuse un peu, il n'en est rien. Ces retrouvailles vont être l'occasion de faire le point sur leurs échecs et surtout sur leurs personnalités. Les personnages ne sont pas attachants mais certaines scènes sont drôles et les histoires caustiques avec un style parfois grinçant. Mais j'ai trouvé quelques longueurs dans ma lecture et la fin m'a déçue : rapide et pas vraiment explicitée. le côté psychologique des personnages m'a quelque peu manqué. #LesAltruistes #NetGalleyFrance
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Au décès de Francine, Arthur, son époux, voit ses enfants, Ethan et Maggie, quitter Saint-Louis pour New-York.

Centré sur lui-même, il laisse passer les mois sans prendre de leurs nouvelles.

Quand Ethan et Maggie reçoivent une lettre d'Arthur les invitant à passer le week-end dans la maison familiale, ils décident de pardonner à leur père son égoïsme et acceptent l'invitation.

A lire chez ses parents.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Quand Arthur Alter, décide de réunir ses deux enfants dont il s'est éloigné depuis la mort de leur mère, deux ans auparavant, il joue son dernier atout pour conserver la maison familiale et son train de vie. Mais leur réunion idéaliste ne réveillera t-elle pas d'obscures ressentiments ?

Avec ce roman, l'auteur déconstruit la famille parfaite avec une intelligence et une rudesse que l'on ne peut que souligner. Dans une alternance passé-présent, on découvre des couches de souvenirs, d'événements qui nous rapprochent de l'histoire ou du caractère des personnages. C'est lent, laborieux, distant et nécessaire.

On se laisse glisser dans ce récit virulent où les passions familiales s'appellent et se répondent, non sans amour-haine et une ombre de causticité. On s'attaque aux modèles de la société américaine et ses contradictions, avec une forme d'humour et de férocité.

L'écriture mêle habilement secrets et pudeurs, aux révélations et confrontations. On écorche les codes, on gratte les vernis pour se confronter à l'opacité humaine. On assiste à des dialogues sourds ou fielleux.

On est prisonnier de l'énergie de ce roman qui dessine un portrait grossier des personnages. Les interactions sont faussées par les ambitions non révélées. le déroulement de la chronologie familiale reste l'essence même du roman. La psychologie d'Arthur, Maggie et Ethan se cristallisent au fil des pages en réponse à la souffrance et au vide de "l'absente" Francine. Avec les héros de ce roman, on ne se fait pas de cadeaux, quand on veut bien regarder la vérité en face.

L'auteur porte une réflexion volontaire et pose ici les limites au consumérisme et à l'individualité dans un déballage familial qui n'est finalement qu'un prétexte...
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Les liens de la famille Alter se sont distendus depuis le décès de Francine à la suite de son cancer. Juste avant de mourir, celle-ci avait modifié ses dispositions testamentaires en déshéritant son mari Arthur. En effet, leurs enfants Ethan et Maggie devenus légataires universels, Arthur se retrouvait exclu d'un pactole, une fortune dont il ignorait l'existence après toutes ces années. Certes, le cabinet de conseil de Francine garantissait les charges du ménage, mais comment a-t-elle pu constituer ce capital ?
Et, depuis les deux ans de son incinération, Arthur n'a pas revu Maggy et Ethan qui semblent avoir organisé leur vie à New York. Alors, Arthur organise un week-end de retrouvailles avec ses enfants en Louisiane. Là, il espère que de la maison familiale va les amadouer pour qu'ils acceptent de rembourser son crédit. En effet, ses revenus insuffisants d'universitaire médiocre l'acculent devant des traites à payer d'une maison où il envisage d'installer sa jeune maitresse Ulrike.
Alors, comment va-t-il s'y prendre pour convaincre l'indomptable Maggie, et Ethan, dont il n'a jamais compris l'homosexualité ?
MON AVIS
Service de presse : Remerciements au site Netgalley.com, et aux éditions 10-18.

L'idée de base de l'histoire originale séduit : en bataille presque perdue contre un cancer, une femme tellement humiliée de l'infidélité de son mari décide de le déshériter. Ainsi, à la surprise de celui-ci, leurs enfants vont toucher un capital devenu considérable grâce à un placement fructueux durant plusieurs décennies. La revanche sur un mariage mesquin.

La structure décousue du roman fractionne le présent et le passé. Et bien qu'informatifs, certains détails sur la genèse de la famille auraient mérité d'être abrégés ou élagués, car ils engourdissent d'ennui le lecteur— notamment l'épisode en Afrique —. de plus, les trois personnages principaux stéréotypés restent fades. Pourtant, l'auteur les a façonnés selon des spécimens typiques de la société contemporaine : Maggy, une végétarienne convaincue et Ethan, son fils gay en mal de relation amoureuse.

Cependant, désolée de la rudesse de ma chronique mais la promesse d'une intrigue sympathique a été rompue à cause d'un scénario vacillant. Mais mon avis est atypique vu le nombres de critiques dithyrambiques par ailleurs.
Plus de détails sur le blog :
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Vie d'une famille américaine composée du couple avec garçon et fille dont les membres ont le don de soi ou l'égoïsme. Agréable à lire mais quand même toujours un peu la même construction : père professeur à l'université, mère qui s'efface, jeunes qui se cherchent, déménagement, argent et bien sûr les failles du système américain. Comment un père peu renouer le contact ? J'en espérais beaucoup plus...
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