Le garçon qui ne voulait plus de frère

Le garçon qui ne voulait plus de frère interroge avec justesse la difficulté à assumer sa personnalité lorsque le regard des autres est braqué sur vous. Un roman sur l'adolescence qui montre la tentation de se forger une carapace, une autre identité, un autre soi et d'enlever de son histoire personnelle, ce qui semble faire tâche d'huile, en l'occurrence, un frère handicapé mental. Sophie Rigal-Goulard propose un texte sensible, juste et très positif qui touche le lecteur.

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Hugo déménage et arrive à la capitale avec ses parents et son grand frère Sasha. Il en profite pour se créer une nouvelle vie, se fait passer pour un caïd, lui le bon élève, pour pouvoir intégrer une bande.

Il veut surtout éviter qu'on découvre la vérité sur son frère car si ce dernier a 15 ans dans sa tête il en a 3 et voue une passion pour Toy Story et Buzz l'éclair.

Au fil des pages de son journal intime, il confie ses peurs, ses rancoeurs, ses doutes, ses hontes, il souffre, c'est un combat qu'il mène, comme il l'écrit : "il devient un frère pourri de l'intérieur. Pourtant à la fin il va écrire un texte qui ne laissera pas indifférent le lecteur.

Roman plein de sensibilité, un regard sur le handicap mental et sur les conséquences sur le quotidien de la famille.

Ce qui est intéressant dans ce roman sur le handicap, c'est qu'il est abordé non pas du point de vue de l'handicapé, mais de celui de son frère qui souffre tout autant de la situation : "Si j'ai le malheur de me plaindre, mes parents me font vite comprendre que je dois cesser mes lamentations. J'ai été plutôt gâté par la vie, puisque j'ai hérité d'un cerveau complet. Pas Sasha. Voilà, l'essentiel est dit."

Même s'il adore son frère dont il est très proche, Hugo n'en peut plus de jouer le baby-sitter chaque soir parce que ses parents sont pris par leur travail. La responsabilité est très lourde pour l'adolescent et on peut le comprendre : aller récupérer Sasha à l'institut spécialisé après les cours, lui faire prendre son goûter, sachant que son handicap nécessite énormément de rituels et de patience si l'on veut éviter ou canaliser les crises. Hugo ressent le besoin de souffler un peu (il n'a que treize ans !), d'être un peu seul, au calme, et libre de se détendre au lieu d'avoir constamment la charge de ce "petit grand frère".

Et puis surtout, Hugo voudrait "qu'on fasse semblant de l'aimer un peu", lui qui n'ose parler de rien avec ses parents parce qu'ils ont déjà "assez de soucis avec Sasha". Alors pour combler son besoin d'exister auprès des autres, il joue le rebelle en classe, participant à un concours d'infractions au règlement avec Charles et sa clique, bâclant ses devoirs et même ses rédactions alors qu'il a l'an passé gagné un concours d'écriture. Bref Hugo renie tout ce qu'il est, s'enfonçant dans une spirale infernale de mensonges qui le dégoûte toujours plus de lui-même. Il va même jusqu'à gommer son frère de sa vie, s'en inventant un autre auprès des copains : un grand frère expert en exposés et en séduction... tout le contraire du vrai.

La situation en enflant de la sorte ne pouvait que mener au clash. Un clash salvateur qui permettra à chacun d'exprimer son ressenti et de repartir sur de bonnes bases (ouf !). Hugo comprendra qu'on ne peut pas empêcher le regard des autres et qu'il faut apprendre à vivre avec... Que parfois ce regard peut évoluer. Et surtout que le plus important, c'est celui que l'on porte sur soi-même.
Une histoire touchante qui sonne juste !
Lien : http://www.takalirsa.fr/le-g..

Mon avis : Je remercie tout d'abord les éditions Rageot pour l'envoi de ce roman dans le cadre de notre partenariat , ce petit roman jeunesse est une réédition du roman de Sophie Rigal Goulard paru il y a déjà quelques années et j'aimerais dire un grand bravo à la maison d'éditions pour la qualité et la beauté de cette nouvelle présentation que je trouve vraiment très jolie. du coté de l'histoire : Nous découvrons Hugo, un jeune adolescent de treize ans qui vient de déménager dans la région parisienne. Il va donc commencé cette nouvelle année scolaire dans un tout nouveau collège où rien ne lui est familier.
Hugo est un enfant d'habitude très enjoué avec beaucoup de copains et surtout il est doué en français et à même gagné l'année précédente un prix d'écriture mais voilà que celui-ci veut faire parti d'un groupe d'adolescents et pour cela il va être amené à mentir sur l'existence de son frère et devenir un élève plus que moyen qui accumule les punitions pour pouvoir enfin se faire accepter.
Pas facile de renier une partie de sa vie et notamment l'existence de son grand frère Sacha qui a un grave déficit de la personnalité mais après une dispute avec ses parents, Sacha fugue et Hugo va se rendre vite compte qu'il n'est pas interdit ni honteux d'avoir un frère pas comme tout le monde.

Du coté de l'écriture: J'ai beaucoup aimé retrouvé la plume de Sophie Rigal-Goulard que j'avais découverte dans la série 10 jours sans écrans et 15 jours sans réseau il y a déjà un petit moment. Là dans un registre différent, l'auteure traite d'un sujet beaucoup plus sérieux mais avec une tendresse toute particulière et beaucoup d'émotions.
Son analyse est tout à fait juste et son récit est construit autour d'une question simple et tellement complexe à la fois.
Une question que beaucoup de jeunes adolescents peuvent se poser à un certain moment de leur vie : Comment assumer sa nouvelle personnalité qui pointe son nez lorsqu'on passe d'enfant à adolescent? Et en plus là, dans cette histoire, notre petit héros doit également vivre avec le fait que sont frère est différent de beaucoup d'enfants, pas facile pour lui de trouver sa juste place dans sa famille et dans la société ...
J'ai vraiment trouvé cette histoire très jolie, parfois dure pour Hugo mais tellement réaliste, j'espère que bon nombre d'adolescents liront ce roman car il fait vraiment réfléchir et leur ouvriront certainement les yeux et l'esprit.

En conclusion: C'est une très jolie Histoire que nous livre ici Sophie Rigal-Goulard sur le sujet de la différence, un sujet très peu abordé de cette manière, dans la littérature jeunesse et qui selon moi est très important de faire découvrir aux jeunes adolescents qui sont malheureusement parfois très indulgents face aux différences quelles qu'elle soient.
Un livre et une auteure à découvrir d'urgence.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..

Le livre raconte une situation toujours compliquée dans les fratries où un enfant est porteur d'un handicap ou d'une maladie. L'écriture poignante fait bien état de la difficulté à trouver sa place. le roman est plein de sensibilité et de révolte et on approche vraiment le héros.

J'ai été surprise par la taille du livre et le fait qu'il sois très jeunesse, et puis finalement j'ai apprécié ma lecture .
Hugo est chamboulé par son déménagement où il a perdu ses amis et ses repère.
Alors quand il arrive dans son nouveau collège et qu'il se fait de nouveaux copains, il s'invente un frère, honteux d'avoir un frère handicapé.
Un frère qui sait écrire des poèmes, un frère doué en amour, un frère doué en skate.
Il se met soudainement à se rebeller, je ne dis pas comment.
Je me suis beaucoup attachée à Hugo et Sasha, j'ai sentie beaucoup d'amour entre eux.
J'ai passer un bon moment de lecture.
Lien : https://litteralementvotrebl..

Un roman touchant dans laquelle on suit Hugo qui fait son entrée en 5ème dans un nouveau collège, une nouvelle vie. Hugo est un ado "normal", il a un grand-frère qui a 15 ans mais 3 ans dans sa tête. Ce fan de Toy-Story pèse sur le jeune homme.

Hugo a un frère handicapé mental mais pour se faire accepter dans son nouveau collège, il s'invente un nouveau grand frère...

c'est l'histoire de Sacha et Hugo, deux frères, qui déménagent. Sacha est handicapé mental et il a du mal à s'adapter à sa nouvelle vie. Hugo, lui aussi, rencontre des difficultés ; il doit beaucoup s'occuper de Sacha et n'ose pas dire aux autres qu'il a un frère handicapé.

J'ai trouvé l'histoire assez touchante et il y avait beaucoup de rebondissements. Ce livre parle du handicap et des problèmes que cela implique au quotidien pour la famille. La famille doit gérer le handicap plus supporter le regard des autres. Dans l'histoire, les autres se moquent ou alors ressentent de la pitié.