Les Sept Soeurs, tome 4 : La Soeur à la perle

Quatrième tome de la saga des sept soeurs. Le tome que j'appréhendais le plus. En effet, Cece est l'une des soeurs que, depuis le début, j'apprécie le moins....

Et pourtant, je suis littéralement partie en voyage avec ce roman. Au présent en suivant Cece d'abord en Thaïlande et ensuite en Australie. Lucinda Riley a réussi à la rendre très touchante, on découvre une jeune femme fragile avec ses blessures. Moi qui n'appréciais pas Cece, elle est devenue une des soeurs que je préfère.

Et puis l'histoire au passé m'a subjuguée et fascinée. L'Australie et son histoire que je ne connais pas. Ses cultures et notamment celle des aborigènes.

L'auteure m'a transportée tout au long de l'histoire, à tel point que je ne voulais pas que cela se termine. Ni le passé ni le présent. Je me demande si ce tome n'est pas mon préféré avec le tome 1.

Et comme d'habitude, j'ai hâte de retrouver la prochaine soeur.

Si vivre en Australie lui avait enseigné une chose, c’était que la vie humaine était fragile ; la nature dominait le monde et se fichait des souffrances qu’elle infligeait aux hommes. 

J'ai eu besoin de tout ce temps de solitude dans la brousse pour comprendre que la réussite et la célébrité n'étaient qu'un mirage pour tout artiste digne de ce nom. La joie véritable se trouve dans le processus créatif lui-même. Tu seras toujours son esclave et, oui il dominera ta vie, te contrôlera comme un amant possessif. Mais contrairement à un amant, il ne te quittera jamais, conclut-il avec solennité. Il est en toi pour toujours.

Cependant, alors que nous approchions de Darwin, je sentis mon cœur bondir dans ma poitrine. J'étais à la fois émue et euphorique, comme lorsque je regardais un film exaltant. J'avais hâte de fouler cette terre rouge et désolée. Mon instinct me soufflait qu'elle faisait partie de moi. Ou, plutôt, que moi, je faisais partie d'elle.

Ne cesse jamais de chercher l'inspiration, ainsi que la sérénité qui, je l'espère de tout mon coeur, finira par t'envelopper

Perdre la notion du temps signifie simplement que tu t’impliques pleinement dans ce que tu fais.

Puis je fermai les yeux et visualisai un coeur en train de battre. Je le regardai grossir pour englober toutes les nouvelles personnes que j'aimais. Et je compris alors que le cœur humain avait une capacité d'extension infini. Et plus il était plein, plus il battait sainement et joyeusement.

Comme je me tenais dans un temple, je parlai à Pa. Peut-être les églises et les temples s’apparentaient-ils à des lignes téléphoniques ou à des réseaux Internet, nous permettant de communiquer directement avec l’au-delà…

L'appareil se posa si doucement que je ne m'étais même pas rendu compte que nous étions à terre avant que le pilote ne l'annonce. J'ouvris les yeux, triomphante. Je venais d'effectuer un vol long-courrier toute seule et j'avais survécu pour le raconter.

L'amour est à la fois le sentiment le plus égoïste et le plus désintéressé qui soit, Célaéno, et ses deux facettes ne peuvent être séparées. Le besoin de l'autre lutte constamment contre notre désir de le voir heureux. Ainsi, malheureusement, on ne peut rationaliser l'amour et personne n'échappe à son emprise, crois-moi.