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Citations sur Lieutenant Eve Dallas, tome 1 : Au commencement du cr.. (27)

Le gros problème quand on s'attache à quelqu'un, c'est la solitude qu'on éprouve en son absence, songea-t-elle avec mélancolie.
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Le gros problème quand on s'attache à quelqu'un, c'est la solitude qu'on éprouve en son absence, songea-t-elle avec mélancolie.
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Tout attouchement sexuel dans une zone surveillée est un délit,
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— Avait-elle une relation, disons, plus personnelle ?
— Des hommes parfois. Mais elle s’en désintéressait vite. Récemment, elle m’avait parlé de Connors, vous savez, le milliardaire irlandais. Elle l’avait rencontré à une réception. En fait, elle devait le voir le soir même de sa consultation ici. Elle souhaitait un look exotique car ils allaient dîner au Mexique.
— La veille de sa mort, donc.
— Oui. Elle débordait de joie à l’idée de cette soirée. Je lui ai fait une coiffure gitane, un hâle doré sur tout le corps. Rouge Rascal sur les ongles et un adorable tatouage vermillon en forme de papillon sur la fesse gauche. Maquillage spécial « vingt-quatre heures » haute tenue… Croyez-moi, le résultat était spectaculaire. Puis elle m’a embrassé en me disant que cette fois c’était peut-être le grand amour. « Souhaite-moi bonne chance, Sébastian », m’a-t-elle lancé en partant. Ses dernières paroles… soupira Sébastian, un sanglot étranglé dans la voix.
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— Je suis effroyablement désolé, officier, mais je ne comprends pas…
Eve sortit à nouveau son insigne et le lui tendit sous le nez.
— Je désire des informations sur Sharon DeBlass.
— Euh, oui, lieutenant Dallas… Mais vous devez savoir que les dossiers de notre clientèle sont strictement confidentiels. Le Paradis a une réputation de discrétion autant que d’excellence.
— Et vous devez savoir aussi que je peux revenir avec un mandat, monsieur… ?
— Sébastian. Je ne mets pas votre autorité en doute, lieutenant, poursuivit-il, agitant une main malingre étincelante de bagues. Mais sans vouloir vous offusquer, quel est le motif de votre enquête ?
— Le meurtre de Sharon DeBlass.
Sébastian écarquilla les yeux de stupéfaction. Son visage devint aussi blanc que la craie.
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Après avoir recueilli les témoignages et impressions des voisins de la victime pendant des heures, tâches d’ordinaire réservées aux enquêteurs droïdes, Eve décida de terminer sa journée par une visite au Paradis.
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— Une antiquité pareille doit aller chercher dans les huit à dix mille dollars par les canaux légaux, le double au marché noir.
Fascinée, Eve tourna et retourna le revolver sous plastique dans sa main.
— Il est lourd, dit-elle comme pour elle-même. Massif.
— Calibre 38, expliqua Feeney. Le premier que je vois hors d’un musée. C’est un Smith & Wesson, modèle 10, acier bleu, ajouta-t-il en regardant l’arme avec affection. Un vrai classique en usage dans la police jusque vers la fin du XXe siècle. La fabrication a été arrêtée vers 2022, 2023 avec le vote de la loi sur la Prohibition des armes.
— Drôlement calé en histoire, plaisanta Eve. Il a l’air neuf.
À travers le sac, elle renifla une légère odeur d’huile brûlée.
— Elle paraît bien entretenue, ajouta-t-elle d’un air songeur en rendant l’arme à Feeney. Horrible façon de mourir… En dix ans de carrière, c’est la première fois que je vois une arme pareille. Il va falloir passer les collectionneurs en revue. Peut-être l’un d’entre eux aura-t-il déclaré un vol de ce modèle ?
— Possible.
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— Ces blessures… murmura-t-elle en se penchant sur la jeune femme. Trop net pour un couteau, trop brouillon pour un laser.
Un déclic se produisit dans sa tête. De vieux films d’entraînement, des vidéos anciennes, des crimes du passé…
— Seigneur, Feeney, on dirait des blessures par balles !
Feeney sortit un sachet scellé de sa poche.
— L’assassin a même laissé un souvenir. Il le tendit à Eve.
— Une antiquité pareille doit aller chercher dans les huit à dix mille dollars par les canaux légaux, le double au marché noir.
Fascinée, Eve tourna et retourna le revolver sous plastique dans sa main.
— Il est lourd, dit-elle comme pour elle-même. Massif.
— Calibre 38, expliqua Feeney. Le premier que je vois hors d’un musée. C’est un Smith & Wesson, modèle 10, acier bleu, ajouta-t-il en regardant l’arme avec affection. Un vrai classique en usage dans la police jusque vers la fin du XXe siècle. La fabrication a été arrêtée vers 2022, 2023 avec le vote de la loi sur la Prohibition des armes.
— Drôlement calé en histoire, plaisanta Eve. Il a l’air neuf.
À travers le sac, elle renifla une légère odeur d’huile brûlée.
— Elle paraît bien entretenue, ajouta-t-elle d’un air songeur en rendant l’arme à Feeney.
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La mort n’avait pas ravi sa beauté à la malheureuse victime : une chevelure d’un roux flamboyant tombait en cascade sur ses épaules nues, encadrant un visage aussi délicat que de la porcelaine de Saxe. Ses yeux émeraude contemplaient fixement le miroir qui couvrait le plafond, mais déjà le voile vitreux de la mort ternissait ses pupilles. Ses longues jambes d’une blancheur laiteuse, bercées au rythme des ondulations du lit, évoquaient d’élégantes arabesques dignes du Lac des cygnes. Leur position n’avait pourtant rien d’artistique : écartées avec obscénité tout comme les bras, elles donnaient au corps de la victime la forme d’un grand X impudique.
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— Cette affaire promet d’être délicate, Dallas.
— C’est ce que j’ai cru comprendre. Qui est la victime ?
— Sharon DeBlass, la petite-fille du sénateur DeBlass.
— Inconnus au bataillon, mais la politique n’est pas mon fort.
— DeBlass est sénateur de Virginie, ultra-conservateur, vieille fortune. La petite-fille a pris un brusque virage à gauche voici quelques années, s’est installée à New York et a embrassé la carrière de compagne accréditée.
— Une prostituée… Ce n’est guère étonnant, vu le quartier où elle habite, fit remarquer Eve
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