Je dois reconnaître l'originalité du monde présenté. J'ai aimé l'idée des réincarnations et des liens qui se tissent entre les âmes et j'ai été intriguée par l'histoire de la famille Kalinosvky. Je crois toutefois qu'il faut une certaine ouverture à la spiritualité, du moins pas une fermeture à ces idées de guérison physique et d'anges. C'est peut-être ce qui a causé ma difficulté au début du roman. Une mère un peu trop nouvel âge a créé chez moi des barrières infranchissables à ce genre de discours. J'ai cependant persévéré et je dois dire que, malgré moi, j'ai embarqué dans cette histoire.
Les personnages d'adolescents qui ne ressemblent pas du tout à des adolescents me dérangent toujours. Ici, Alexanne a des allures de femme mature lorsqu'elle prend soin de son oncle et Matthieu est un adolescent très gentil, parfait, lisse. On peut l'expliquer avec leurs nombreuses réincarnations et le fait qu'ils soient « de vieilles âmes », mais il n'empêche que c'est dérangeant pour la lectrice que je suis. Là où
Anne Robillard a un talent d'auteure indéniable, c'est que malgré ces accrocs, l'histoire l'emporte. L'intrigue se tisse lentement et à un moment donné on ne peut plus lâcher le roman. Il y a de la magie là-dessous… ou peut-être le travail d'une fée?
Résumé complet et notes sur le style sur Sophielit.ca
Lien :
http://sophielit.ca/critique..