Théo, quand il était enfant et adolescent, pensait que sa vie serait toute tracée : il serait dessinateur de pièces électroniques parce que dessinateur de BD n'est pas très rentable selon la COP, et n'attirerait pas les filles, car il lui manquait des phéromones. Sa vie bascule lorsqu'il se retrouve tétraplégique. À force de persévérance, il apprend à vivre avec son handicap, il devient dessinateur de BD, mais quand il rencontre Sofia son handicap refait surface dans son esprit.
Ce petit roman, qui se lit d'une traite, parle de l'amour quand on est différent, mais aussi de la difficulté de s'assumer lorsqu'on est différent.
Quand j'ai lu les premiers mots qui expliquaient que les hommes n'étaient pas gênés de sortir avec une femme plus grande qu'eux, je me suis interrogée sur le sens de ces propos dans l'histoire. Au fil de la lecture, ceux-ci deviennent cruciaux : Théo souhaite pouvoir embrasser sa petite amie sans qu'elle ait à se baisser, car cette position lui renvoie son handicap.
À travers cette histoire, l'auteur nous fait réfléchir sur les barrières mentales que l'on se crée et qui nous empêchent d'être heureux. Nous retrouvons dans cette histoire le problème de la norme. En quoi « embrasser verticalement », cela nous rendrait-il plus heureux ?
Roman à découvrir, même si la fin fait penser aux romans sentimentaux.
Lien :
https://amourlitteraireblog...