Mars la Bleue

Livre abandonné à la page 296. Il en comporte 756 dans la collection que j'ai lu.

Pour ma part, je n'ai pas su apprécier ce troisième tome. Les descriptions interminables et le manque de dynamisme ont eut raison de ma volonté de connaître la suite du déroulé du livre. Les personnages sans espoir et torturés ont fini par me mettre tellement mal à l'aise que je n'ai plus pris de plaisir à lire ce roman. le vocabulaire très technique n'a pas toujours été à ma portée, même si l'auteur en a moins abusé qu'au deuxième tome.

Dommage car le sujet est parfait, judicieux, un régal. Encore bravo à l'auteur pour son travail colossal pour écrire ces trois tomes avec un méticuleux qui montre un profond respect pour le lecteur.

Heureuse d'être arrivée au bout de cette trilogie ! J'en garde le souvenir d'oeuvre complète, très bien documentée mais quelque peu compacte et longue.
Les aspects que j'ai trouvés les plus intéressants sont ceux qui traitent des problématiques liées au voyage spatial et à la conquête de nouvelles planètes. Et la politique, omniprésente vu les enjeux. Visions concurrentes, jeux de pouvoir et chaos inextricable qui en résultent.

Kim Stanley Robinson signe ici le dernier volet de son énorme trilogie de Mars. Dans ce volet, l'accent est surtout mis sur le problème de la mémoire face à l'allongement de la longévité des humains et la place de l'histoire dans la civilisation (comme dans un autre de ces romans "les menhirs de glace")
Bien sur, avec trois tomes d'environ 900 pages chacun, il est difficile d'éviter certaines longueurs ; mais quand on a lu les 2 premiers, on est forcé de vouloir connaitre la fin des aventures des 100 Premiers.
Comme dans les précédents, à chaque partie du roman, le narrateur se focalise sur un des personnages récurrents. Au final, une galaxie d'hommes et de femmes, que l'on finit par connaitre, apprécier ou destester, et qui nous offrent chacun leur point de vue sur Mars, sa terraformation et la mutation profonde de la civilsation humaine.
Pour conclure, cette trilogie reste un chef d'oeuvre de la SF
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Le dernier volet de la Trilogie de Mars

Si niveau de détail du livre est assez impressionnant, et présenté de manière assez réaliste, je trouve que les relations humaines/les personnages sont parfois un peu surfaits. Beaucoup de couples n'ont par exemple pas vraiment de sens (SPOILER : Sax et Ann ?) et semblent forcés. J'ai beaucoup de mal avec certains personnages également (notamment Maya et Jackie, dont le traitement est parfois légèrement misogyne, mais rattrapé par celui de Nadia et d'autres personnages féminins moins caricaturaux).

Les points les plus intéressants de la trilogie sont bien surs les avancées scientifiques (plusieurs mentions d'IA, de sortes d'iPads et de montres connectées), la cure de rajeunissement/d'immortalité (dont les effets secondaires sont très bien trouvés et offrent un twist assez intéressant), les voyages inter-stellaires, et l'éco-économie proposée par Vlad et Ursula. La question quasi-philosophique que pose le combat entre Red et Green (et tous les partis entre les deux) est fondamentale (Mars étant vraiment le personnage principal du récit, et les questions environnementales et leurs impacts sur les personnages au centre de l'histoire). Pour ma part, il s'agit du point le plus appréciable de la trilogie.

J'ai été un peu déçue par certains aspects dans ce dernier tome (en un mot pour ne rien dévoiler : Hiroko, ceux qui ont lu comprendront), qui est pour moi le plus faible des trois (si j'aime normalement les aspects politiques dans la SF, c'est tellement réaliste ici que ça ralentit un peu le récit, et « l'alourdit »). Pourtant, il n'enlève rien au brio des deux précédents livres, et je recommande bien évidemment la lecture de la Trilogie de Mars.

Et vous, plutôt Green ou Red ? (Je n'ai toujours pas de réponse à cette question pour ma part, j'aurai besoin d'autres livres sur le sujet/de plus de recherche pour pouvoir me faire un avis sur la question).

La trilogie martienne décrit la transformation de Mars en planète habitable pour les humains. Il montre aussi à quel point l'Homme est capable de manipuler son environnement et aussi de se prendre pour dieu.
Lecture laborieuse. On a du mal à accrocher à l'histoire, sauf pour certains passages. Trop de descriptions longues, trop scientifique, pas assez de sentiments, les trois tomes sont longs et difficiles à lire.
Les trois tomes sont instructifs, mais ils sont dures à digérer et laissent un gout amer, même si on voit transparaitre une petite lueur d'optimisme dans ces livres.

Comme pour le deuxième volume, les chapitres sont d'intérêt très inégal : certains sont très intéressants, d'autres ennuyants à mourir. J'ai tenu jusqu'au bout, autant par intérêt que par souci de ne pas abandonner si près du but. Une certitude, toutefois : le premier volume, passionnant, reste inégalé par les deux suivants.

Final de la trilogie, qui s'essouffle un peu. Après l'exploration, la mise en place, le roman repart sur des histoires de diplomatie et politiques plus classiques.

Et puis on finit par un peu se lasser...