Une affaire d'hommes

Après Cassandra, on retrouve avec plaisir Boo et Junior, les deux héros videurs-cogneurs-sauveurs. Ils travaillent toujours au Cellar et se serrent les coudes plus que jamais.
Ce n'est pas une suite mais une nouvelle aventure qui reprend cependant les mêmes thèmes .
Je pense que malgré tout , mieux vaut avoir lu Cassandra d'abord même si l'auteur rappelle l'origine des liens unissant les deux phénomènes et leurs amis.

La seule évocation de leur nom vous détend les zygomatiques et on n'attend pas longtemps avant les premières répliques fumantes et drolatiques à souhait !
Et puis, il faut se frayer un chemin entre les bastons, les règlements de compte, les fuites pour tenter de ne pas perdre de vue nos héros tout cabossés et trempés d'hémoglobine.
Déjanté , sans prétention, ces héros véhiculent souvent l'émotion .
Ici, le thème de fond est la lutte contre l'homophobie que l'on découvre progressivement bien enrobé dans un univers de gros durs et de mafieux.
Pas de morale mais juste quelques bons coups de griffes aux préjugés et toujours avec intelligence et humour si possible.
Donc, on ne s'ennuie pas. Un bon moment de détente mais j'ai préféré Cassandra , j'ai l'impression que l'auteur a pris la même recette en forçant trop sur les ingrédients : le premier était plus digeste .
Malgré tout, on en redemande.
Aussi dingue mais moins sanglant si possible .

Un des grands auteurs de la collection Néo Noir de Gallmeister qu'on retrouve vec ses deux héros bas-de-plafond. déjà héros de Cassandra, Boo et JuniorBoo et Junior, videurs du Cellar, boîte miteuse de Boston, reviennent dans cette "Une affaire d'hommes " aussi musclée et déjantée que la première aventure du duo.

Robinson prend peu ou prou les mêmes ingrédients que dans le premier volume : dialogues amusants situations rocambolesques adrénaline à gogo et bourre pifs en veux tu en voila.
Dans cette version littéraire des "buddy movie" chères au cinéma des 80's on castagne et dézingue pas mal..

UN polar bien efficace, bien rythmé, pas toujours très finaud mais qui remplit bien son office . Des punchlines souvent réussies, pas de temps mort, de l'action !

UNe affaire d'hommes fonctionne avant tout à l'énergie et fait passer un bon moment au lecteur qui en aura pour son argent en rebondissement et rythme frénétique..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

"Une affaire d'hommes" portent bien son nom : ici pas de place pour les "lopettes" ! C'est bourré de testostérone, ça castagne à mort et ça réfléchit après. L'intrigue ne tient pas la route, mais "on s'en fout" ! (sans jeu de mots). On est embarqué littéralement par ces bastons, ces embardées de cette "assemblée des Avengers" qui ressemble beaucoup plus à une assemblée de pieds-nickelés.
Des situations plus grotesques les unes que les autres, on retrouve avec plaisir, après Cassandra, le duo Boo et Junior et leurs "frères" à l'humour irrésistible. Car ce qui ressort de toute cette comédie noire, c'est l'ironie et un regard éclairé, quand on ne s'y attend pas sur la société et notamment ici sur l'homophobie. Pour résumer : un bon moment pour lequel on peut facilement succombé !

J'avais beaucoup aimé Cassandra et je m'attendais à prendre le même plaisir à la lecture de la deuxième aventure de Boo et Junior. Malheureusement, cela n'a pas du tout été le cas et, alors que le roman (avec ses 360 pages) est assez court, je me suis arrêté à la 250ième. Pourtant, loin d'être mauvais, le roman est trop répétitif et je me suis donc lassé de toujours lire la même chose : une alternance bagarre-dialogues graveleux qui devient rapidement lassante, l'intrigue (qui n'est déjà clairement qu'un prétexte) n'avançant pas. de la même façon que pour le duo Léonard et Hap de Lansdale, qui ressemble beaucoup à ce duo Boo et Junior, j'ai donc fini par ne plus prendre plaisir à ce genre d'aventures où l'intrigue n'est qu'une toile de fond, l'action trop présente et les dialogues un peu trop lourds. Dommage pour moi.

Ce livre me laisse perplexe : je n'ai pas compris l'affirmation en 4e de couverture selon laquelle les deux enquêteurs sont les plus drôles du roman noir américain alors que j'ai souri deux fois et ri jamais, les goûts et les couleurs...
Reste un bon moment de lecture, je suppose, pour qui aime la baston, le monde de la nuit bien déglingue, la testostérone et l'adrénaline à haute dose.

Des bastons à Boston, voilà une affaire d'hommes. Bagarres, meurtres, gangsters, alcool et sexe, tous les ingrédients du polar avec un rythme et des dialogues enlevés. Mais aussi une certaine sensibilité que les personnages cachent derrière un abord machiste.

Inséparables depuis l'enfance, Boo et junior sont videurs dans une boîte de Boston. Avec Twitch et Ollie, ils font partie des Avengers, toujours prêts à se serrer les coudes depuis l'orphelinat. Quand une de leurs collègues sollicite leur aide pour éloigner l'ex petit-ami un peu trop insistant de sa colocataire, Boo et Junior se font un plaisir de lui rendre service. Mais les deux chevaliers servants auraient-ils eu la main un peu lourde ? Car l'ex est retrouvé mort, et nos deux héros accusés de meurtre…
On passe un très bon moment à observer les frasques de ces deux bras-cassés au grand coeur, qui ont leur propre code d'honneur : au-delà des bagarres fort détaillées qui s'enchainent, on suit avec plaisir les mésaventures de Boo et Junior, et on rit beaucoup de leur balourdise. Les dialogues sont notamment très drôles.
L'air de rien certains sujets sociétaux s'invitent entre deux bastons, principalement l'homosexualité et l'homophobie.
Les quatre Avengers ont chacun une personnalité très affirmée et font l'objet de portraits très crédibles et originaux : Twitch par exemple est une sorte d'homme invisible incroyable qui surgit dès que ses amis sont dans le besoin. Leur amitié indéfectible et leurs maladresses les rendent tous très touchants.
Noir et humour garantis !

Attention cette affaire et ces hommes vont nous bousculer et cela bastonne dur dans ce texte noir. Pas de réelle enquête pour ces personnages. Boo et Junior sont amis depuis leur rencontre dans un orphelinat (je n'ai pas lu le livre précédent mais je vais m'empresser de l'emprunter pour en savoir plus). Nous sommes à Boston en plein hiver et nos deux acolytes sont videurs dans une boîte de nuit, pas trop prestigieuse, une petite boîte de nuit qui organise des concerts de rock. Il faut donc veiller sur les musiciens et contrôler les entrées et sorties. Pas de sentiments, quand cela chauffe trop, on sort les poings même si on se retrouve amoché dans la neige. Et quand l'une des serveuses de la boîte demande notre soutien, on n'hésite pas. Et voilà nos deux amis entraînés dans des affaires louches, des enlèvements sous fond de trafic de drogue. J'ai apprécié paradoxalement l'univers des ces gros bras, au coeur cabossé. Une écriture rock and roll, des descriptions de bastons, de bagarres dans les tempêtes de neige de Boston, de l'humour qui nous rend ces personnages attachants, malgré leur façon de régler leur vie et touchants quand il nous dévoile leurs sentiments et leurs fêlures. de belles pages quand les amis se retrouvent et découvrent la vraie vie de leurs amis et surtout leurs sentiments les uns vers les autres. Des durs à cuire au coeur tendre.

Après avoir déviré Cassandra du même auteur, je me suis jetée sur ce roman, qui est donc un nouvel opus des aventures de Boo et Junior. On retrouve notre petite bande de chez 4PC au prise avec un mystérieux ennemi, des histoires de trafics de drogues, des révélations sur un des membres de la "famille" de Boo. Ici l'affaire qui emporte nos protagoniste est un point de départ pour un roman un peu plus "psycho", un peu plus personnel, qui nous permets d'avoir des portraits plus fouillés des personnages habituels et de leurs relations. Toujours autant de bagarres, de côtes cassées et de nez fracassés, toujours autant d'humour et d'auto-dérision, un peu plus 'émotion encore. Bref un excellent mélange pour un roman qu'on ne veut plus lâcher.

Un roman noir bien classique avec tous les défauts du genre, des péripéties improbables avec des hommes qui prennent plus de coups et boivent plus d'alcool que raisonnable et sont toujours capable d'aller de l'avant, je dois dire que malgré l'humour je me lasse de cette littérature survitaminée où les femmes sont toujours victimes. Il y a certes un vrai plaidoyer contre l'homophobie et le suspens est bien mené, donc ça se laisse lire mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.