Une affaire d'hommes

Ça commence par une baston.
Au milieu , ça bastonne.
A la fin , baston de" catégorie DVD " et sur les bords , ça rebastonne, alors oui, je suppose que l'on peut dire que c'est Une Affaire d'hommes .
Ou sont les femmes ? Et bien , excepté celle du milieu , qui est la même que celle de la fin et si on soustrait celles qui n'en sont pas vraiment mais qui en ont l'air , alors oui, c'est vraiment et "sans contrefaçon " : Une Affaire d'hommes .
De tous les hommes: les hétéros," les pédés "(je cite ...), et puis les petits garçons de huit ans , les orphelins, les potes à la vie , à la mort etc...

Si vous n'avez pas lu le 1° tome," Cassandra" , je vous invite sérieusement à le lire avant d'attaquer "Une affaire d'hommes" , sinon, vous passeriez à coté d'un grand moment de pure marade , et de renseignements sur les personnages principaux .
Boo et Junior sont amis depuis l'orphelinat où éviter quelques problèmes de catégorie 10 sur l' échelle des emmerdements , ont fait d'eux des" poteaux" à vie . Devenus , grâce à leur physique imposant (110 kilos de muscles et de tatouages ) , des videurs , ils ont un chic fou pour se retrouver dans les bastons, emmerdes, meurtres et autres joyeusetés .
Voulant persuader un ex petit-ami de leur barman préférée , de rembourser ses dettes , ils ont un peu trop usé de leurs charmes ( rapport aux muscles /kilos, et flingue )... et le brave musicien est retrouvé mort .
Eeeet ... la police s'approche un peu trop prés , mais c'est pas eux ...
Amitié, baston, homophobie ,coming-out, rythme trépident , "recousage " de plaie par balles, amitié , ( baston ), amour, ( baston) , répliques savoureuses,( baston ), sexe, alcool, jazz, tueurs, ton déjanté, amitié virile, (baston) ," planquage" de cadavres , humour , séquence émotion, (baston ) .

Tout ceci sent bon la testostérone et ne serait rien sans le talent de Todd Robinson pour des dialogues à 100 à l'heure, bourrés d'humour et déjantés .
Vivement le tome 3 : je veux revoir Kelly et tout savoir sur Emily ...
"Où sont les femmeeeees ? "

Le premier tome avait été un coup de coeur, aussi je craignais la lecture du second, pensant ne pas aimer aussi fort ce second tome. Celui-ci n'est pas un coup de coeur, mais ce n'est pas passé très loin.
J'aime toujours autant les personnages de Boo et de Junior, qui se sont recomposés une famille depuis l'orphelinat. Ils avaient promis qu'ils ne se quitteraient pas, ils ont tenu parole. Il faut aussi compter sur Ollie et sur Twitch, et leurs talents particuliers – pour ce dernier, on peut même parler de névrose sans fausse pudeur. Note : Junior a aussi une attachant pour la propreté qui est parfois à mourir de rire, n'était les origines probables de cette névrose.
Un an a passé depuis Cassandra, et tous les deux peinent à retrouver leur niveau initiale – leur bonne condition physique, dirons-nous. Il est bon de lire des auteurs lucides, qui comprennent que l'on ne se remet pas de graves blessures en deux temps trois mouvements. D'ailleurs, dès le début de l'intrigue, les blessures reviennent, comme si c'était une tradition. En moins de cent cinquante pages, je ne compte pas le nombre de saignements que nous décrira Boo, sur sa personne, sur celle de Junior ou sur leurs adversaires, pas toujours malheureux il faut bien le dire. Et cela ne s'arrête pas vraiment par la suite, Boo semblant avoir souscrit un abonnement à l'hospitalisation.

Plus que l'intrigue, qui nous emmène dans toutes les directions possibles et imaginables, plus que le langage fleuri de Boo et de Junior, c'est l'introspection presque involontaire que devra faire Boo qui est intéressante. Pourtant, il était bien parti : « Tout le monde a ses raisons de détester certaines personnes. Et d'en craindre pour les mêmes raisons. La plupart des gens qu'on qualifie d'homophobes ne souffrent en fait d'aucune phobie. Ce sont juste des connards. » Seulement… on n'aime pas forcément se voir dans les yeux des autres, s'apercevoir que l'on n'est pas le gentil chevalier blanc sur son fier destrier que l'on pensait être (même si, au final, on n'était pas si négatif que cela), que l'on peut vous voir comme une brute ordinaire. Surtout, on peut s'apercevoir que l'on n'a pas vu ce que d'autres avaient compris du premier coup, et depuis très très longtemps. Je m'égare, je m'égare, revenons à nos trompettes et baladons-nous avec Boo, entre deux bastons, deux fusillades, quelques fuites par-ci, par là, des tueurs, venus parfois de l'autre côté de l'océan, et un sens de l'observation (toujours pour Boo) par très au point.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Mes retrouvailles avec Boo et Junior ont été comme je m'y attendais, fortes en sensations et toujours avec beaucoup d'humour et d'action.
Sombres et dangereuses sont les nuits de Boston et il ne fait pas bon s'attarder dans certains bars où l'on risque de ressortir les pieds devants.
L'auteur écrit comme il parle et il envoie du lourd car comme d'habitudes nos personnages sont très forts pour se retrouver dans des situations très embarrassantes.
Ils sont plein de conneries les deux là.
Flingues, Whisky, Kung-fu et meurtres font partis intégrante de la vie de nos deux frères qui feront toujours tout afin de protéger leurs vies respectives car la pègre de Boston n'en a pas fini avec eux.
Je me suis encore régalée avec ce deuxième livre qui m'a fait de l'effet, j'étais plié et je gloussais très fort.
Une affaires d'hommes mais pas que, car quand nos deux potes apprennent que l'un de leur bande de l'orphelinat fait partie de la jacket, c'est à Junior qu'il va falloir l'expliquer tout en douceur, car il a eu un traumatisme dans son enfance à l'orphelinat.
Un meurtre va les mettre dans des situations très dangereuses, Junior en taule, sa voiture en danger et Boo qui va passer de sales moments de souffrance, il ramasse le pauvre.
Leurs amis d'enfance, qui sont toujours dans les environs auront un grand rôle à jouer dans cette histoire afin de sauver leurs vies et de rester unis quoi qu'il arrive.
Heureusement, il y aura deux jolies femmes pour remonter le moral de Boo et lui remonter autre chose aussi, c'est un homme sensible mais hyper résistant.

Je vous en raconte pas plus car il faut prendre du plaisir dans les pages de ce thriller sombre et hilarant.
de plus on y découvre des citations sorties de l'esprit de l'auteur qui franchement m'ont fait mourir de rire, j'adore son humour particulier.
J'espère les retrouver prochainement pour de nouvelles aventures.

J'ai adoré ce roman déjanté qui permet de couper un peu avec la réalité, on se croirait dans un film en imaginant ces scènes incroyables, c'est ça qui est génial.


Lien : https://sabineremy.blogspot...

Quel régal ces romans de Todd Robinson. J'avais aimé Cassandra, j'ai adoré celui-ci. Un roman où l'on parle des hommes, leurs forces, leurs faiblesses, pas simple à gérer... dur, dur, les gros durs aux coeurs tendres. Ça c'est pour l'ambiance générale, la camaraderie, l'amour, la tolérance, .. beaucoup de points sur les relations humaines sont traitées avec justesse. Nos héros sont intrépides, bourrins même mais ils ont plus de bulbe qu'il ne laissent paraître. Et que dire de l'écriture? fine, précise, construction parfaite, comment a-t'il pu démêler un imbroglio pareil et s'en sortir aussi bien ? c'est juste brillant! Je suis vraiment passé par toutes les émotions et j'ai ri !... ri! Les situations, les réparties sont à tomber par terre. Vivement le prochain!

Boo et Junior sont de retour pour une nouvelle aventure pleine de rebondissements et d'actions !

Je suis fascinée par ces deux personnages principaux : ils ont l'aspect et les paroles de gros durs mais sont en réalité des tendres et parfois même des chevaliers servants, ce qui risque de les desservir dans Une affaire d'hommes... Avec un ton mordant, hilarant et sarcastique, Todd Robinson laisse Boo -le narrateur- nous conter ses péripéties ! A mes yeux le gros point fort repose toujours sur ce style, ces répliques qui me font immédiatement rire.

Ce second tome, suite de Cassandra, permet d'approfondir les relations entre les protagonistes, de révéler des secrets enfouis, d'en savoir plus sur le passé des Avengers (comme ils aiment s'appeler). Si Boo est vraiment un protagoniste très attachant, ma préférence va à l'originalité, la folie de Twitch, il mélange de façon spectaculaire une candeur enfantine et une violence mature. C'est un personnage secondaire très intéressant. le dernier de la bande : Ollie, va avoir aussi son heure de gloire et prendre toute son importance dans ce livre.

L'auteur prend des risques, bouscule les préjugés et amène le lecteur à réfléchir, à s'interroger. En effet dans ce tome seront traités des sujets comme l'homosexualité (et l'homophobie), l'amitié, l'amour... Todd Robinson n'hésite pas à donner un ton tranchant, à faire évoluer ces protagonistes, les faire murir pour le meilleur. Alors que nous sommes dans un roman noir, que nous pouvons voir une flopée d'insultes en une seule page, je reste émue et touchée par le dénouement et je n'ai qu'une envie : retrouver la bande pour un troisième opus !

En définitive, une excellente suite, je suis toujours aussi fan de la plume de l'auteur et de son univers ! J'ai hâte de le rencontrer à Quais du Polar :)
Lien : http://leatouchbook.blogspot..

C'est avec un plaisir immense que j'ai retrouvé Boo. J'ai aimé que les certitudes de Boo soit mis a mal. En voulant jouer les chevaliers servants, ils (Boo et Junior) se retrouvent avec des gros ennuis. On retrouve les mêmes mécanismes que dans le tome précèdent, Boo attendrissant.
J'aimerai tellement qu'il y est d'autre aventure de ce groupe.

Alors qu'on se questionne beaucoup sur le genre, on pourrait se dire que le titre Une affaire d'hommes dérange: ça serait quoi « Une affaire d'hommes »?

– Une affaire d'amitié tout d'abord, à la vie à la mort, entre Boo & Junior, deux orphelins au passé complexe, exploré dans un précédent ouvrage de l'auteur ( Cassandra). Autour du duo gravitent Twitch et Ollie, eux aussi dans la mouise orpheline. Ça créer des liens.

– Une affaire de chevalerie, car lorsqu'une femme a besoin d'aide et là, en l'occurrence une barista, collègue de Boo & Junior, les deux répondent présents. Code d'honneur que voulez-vous!

– Une affaire de business: quand on est videurs dans un club de Boston, forcément, on ne se fait pas toujours des potes. Encore moins quand, une rivalité s'installe entre deux boites de videurs.

– Une affaire d'homosexualité et d'homophobie, et c'est là où ce roman noir au ton cru prend beaucoup plus d'ampleur et de profondeur, cassant avec les stéréotypes du genre ( polar & identitaire)

Mon avis:

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui était mon premier contact avec l'univers de Todd Robinson. Il est dérangeant, cru, et ses héros loosers sont à la fois attachants et énervants. Les plus « bornés » ou « bas de plafond » par rapport à l'homosexualité montrent une ouverture d'esprit qui réconcilie avec certains propos. du coup, il me tarde de lire la suite pour voir comment va évoluer la psychologie des personnages .


https://lesvoyagesinterieurs.wordpress.com/2019/02/20/une-affaire-dhommes/

Lien : https://lesvoyagesinterieurs..

Il y a des livres, au bout de deux pages, on sait qu'on va les apprécier. Et dans 95% des cas, la suite le confirme. Ce fut le cas d'Une affaire d'homme. Attention, en deux pages, on ne peut pas encore dire si ça va être un bouquin sympa ou un très grand moment de lecture, mais Todd Robinson n'a pas eu besoin de plus de temps pour m'accrocher. Ça ne tient pas à grand chose de très objectif, mais il y a eu dès les premières lignes un aspect ludique certain. le style d'écriture fait que ça glisse directement au cerveau, les personnages captent notre intérêt, et c'est parti !

A noter que ce roman reprend les personnages d'un précédent, Cassandra, que je n'ai pas lu mais ça ne gâche rien. le titre indique un certain excès de testostérone, et c'est le cas, mais c'est fait avec suffisamment d'ironie pour être plaisant. L'auteur en profite d'ailleurs pour quelques réflexions sur les notions d'homophobie, de virilité… Ça ne va pas chercher très loin et certaines de ces réflexions sont dispensables, mais l'intention progressiste de s'attaquer à quelques clichés est louable. L'intrigue non plus ne va pas chercher très loin mais pour le coup, ce n'est vraiment pas un problème. Robinson fait dans le cas d'école, et ça marche. Deux costauds flanquent une raclée à un type et celui-ci est ensuite retrouvé assassiné, tout les accuse et ils doivent tirer l'affaire au clair pour se tirer d'affaire eux-mêmes. Ils vont s'affronter à des mafieux vachement costauds et antipathiques, le narrateur va vouloir sauver une femme fatale qui n'y tient pas vraiment… Tout est prétexte à beaucoup d'action, beaucoup d'humour (pas très fin, mais qui fait quand même rire parfois) et de scènes cocasses. Toute proportion gardée, on peut retrouver chez Robinson un petit côté à la Fred Brown dans sa manière de collectionner les clichés tout en en jouant avec second degré. Bref, pas le roman du siècle, ni de la décennie, mais un bon moment de lecture, très rythmé, qui ne laisse pas de place à l'ennui.

Chronique rédigée dans le cadre d'une série de 12 articles sur les romans sélectionnés pour le 2ème tour des trophées 813 2018. Vous pouvez trouver l'intégralité des chroniques sur https://romancerougenouvellesnoires.wordpress.com/tag/trophees-813/

Il est rare que je préfère un tome 2 à un tome 1.
Et pourtant c'est ce qui s'est passé avec cette seconde aventure des compères de St Gabriel. Ça rue dans les brancards, c'est déchaîné … et ça fait réfléchir. Quel mélange détonnant et inattendu.
Oser parler d'homosexualité dans un contexte de machos pros de la castagne, limites borderline c'est du jamais vu. Complétement inédit je crois et on pourrait même penser interdit quand on pense à la sacro sainte image de la virilité stéréotypé qui est propagé dans le polar et les romans noirs.
Franchement chapeau, le thème est abordé avec justesse et finesse et sans que cela nuise au scénario en mode prêchage de bonne parole. Et c'est tellement rare aujourd'hui que ça en devient d'autant plus appréciable.

J'adore suivre les aventures de Boo et Junior ! Parfois, les personnages pourraient réfléchir un tout petit peu plus, mais bon, on va dire que ça fait partir de leur charme.