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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Inséparables depuis l'orphelinat de Saint-Gabriel, Boo et Junior sont aujourd'hui videurs au Cellar, le plus grand bar à voyous de Boston où les bagarres sont monnaie courante. Mais, avec leurs muscles et leur imposante carrure, les deux amis réussissent à maîtriser un tant soit peu leur clientèle. Mais les emmerdes ne sont jamais bien loin d'autant que leurs concurrents de l'IronClad Security, Marcus Beauchamp à sa tête, et un certain Summerfield, le prétendu plus gros revendeur de médicaments fantaisie, les cherchent d'un peu trop près. Humilié lors d'une bagarre, la faute à un genou défaillant depuis qu'il s'est pris une balle, Boo a le sang chaud. Surtout depuis qu'il a vu son ex-petite amie, Kelly, au bras de ce mafieux. Lorsque la serveuse du Cellar, Ginny, demande aux deux videurs de protéger son colocataire harcelé par un ex, Boo et Junior ne se font pas prier. Malheureusement, ils ne savent pas encore dans quelles emmerdes ils se sont empêtrés...

L'on retrouve avec plaisir Boo et Junior, deux personnages fantasques et inoubliables. Cette fois-ci, les deux amis vont se retrouver dans une sombre histoire de meurtre que, visiblement, l'on est prêt à leur attribuer la paternité. Ni une ni deux, Boo et Junior vont, coûte que coûte, défendre leur honneur, quitte à cogner et bousculer un peu ceux qui, malheureusement, se trouveront sur leur passage. Ça bastonne, ça flingue et ça claque à tout va dans ce roman tempétueux, explosif et jouissif. Un roman qui ne manque nullement de rythme et encore moins d'action. Les répliques et les dialogues sont cinglants et drôles. Comme pour le précédent opus, "Cassandra", ce n'est pas l'intrigue en elle-même qui importe mais bien les scènes rocambolesques et les personnages hauts en couleur. Todd Robinson ne manque tout de même pas de traiter de sujets plus sérieux tels que l'homophobie ou l'amitié. Une plongée dans les bas-fonds de Boston ardente et truculente !
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Barré, déjanté, déglingué, barjo... mais aussi drôle, touchant et donnant, by the way, matière à réfléchir : voici quelques qualificatifs qui résument assez bien ce nouvel opus des aventures de Boo, Junior, Twitch et Ollie, les mousquetaires-Avengers de Boston.

Dans ce polar noir à l'intrigue classique - qui voit Boo se retrouver par hasard avec un bien appartenant à des gangsters prêts à tout pour le récupérer sur fond d'implication dans un meurtre qu'il n'a pas commis - l'essentiel est moins dans l'histoire (même si elle est parfaitement maîtrisée), que dans l'incroyable panel de personnages déployés par Todd Robinson et dans la justesse de son écriture.

On savoure ainsi chaque réplique, chaque dialogue échangés par ces 4 amis d'enfance devenus grands un peu trop vite : c'est percutant, c'est - très - drôle, c'est un univers coloré de caractères tellement soudés qu'ils peuvent tout se dire, ou presque... Ils nous embarquent dans leur délire touchant à l'irrationnel et à la 4e dimension, nous entraînent dans leurs bastons de super-héros (même pas mal...) déclenchées par leur insouciance (on fonce d'abord, on réfléchit ensuite), leur sens de l'amitié indéfectible et des valeurs dont l'ordre n'a de sens que pour eux seuls.

Mais la force d'Une affaire d'hommes et de son auteur est d'arriver dans un même livre et sans se perdre, à jongler entre les codes du noir et l'ajout à petites doses d'éléments touchants et émouvants. Sur la jeunesse des quatre Avengers et leurs aventures en pension qui conditionnèrent une part de leur avenir ; sur les amours naïvement tourmentées de Boo ; sur ce dialogue interne avec le petit garçon qu'il était et qui continue à lui tenir la main... Et enfin également, sur le thème de l'homosexualité et de l'homophobie, abordés ici par l'angle direct, drôle et graveleux pour mieux en faire apparaître les subtiles et délicates nuances des blessures engendrées.

Une lecture noire, drôle, déjantée et touchante, parfaitement emmenée : bravo Mr Robinson ! Vite, vite, la suite !
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Todd Robinson fait partie des auteurs qui ont essuyé avec succès les plâtres de la collection Néo Noir de Gallmeister. On n'est donc pas étonné de le retrouver aujourd'hui avec ses deux héros bas-de-plafond. Boo et Junior officient toujours comme videurs dans le pas du tout select club qu'est le Cellar. Boîte accueillant punks, néonazis et autres alcooliques chroniques, le Cellar est finalement un petit paradis pour Boo et Junior qui peuvent ainsi s'adonner à leur divertissement favori : taper des gens en essayant de ne pas se faire briser les os. On s'amuse comme on peut.
Sollicités par leur collègue Ginny pour aller toucher deux mots – et éventuellement quelques mandales – à l'ex un peu lourdingue de son colocataire, les deux portiers se trouvent bien vite entraînés dans une histoire qui les dépasse puisque ledit amant éconduit et retrouvé mort après leur visite.
On passera sur les détails de cette histoire alambiquée, pas toujours très crédible et dans laquelle, assez vite, on a arrêté d'essayer de suivre l'intrigue. Comme dans Cassandra, premier volume de cette série, il paraît assez évident que la cohérence de l'histoire n'est pas le souci premier de Todd Robinson. Ce qui motive l'auteur, c'est avant tout de s'amuser avec ses personnages, de les martyriser un peu et de placer dans leurs bouches des répliques hilarantes et, pour donner un semblant d'épaisseur au tout, de traiter avec humour – ce qui n'empêche pas d'être sérieux – la question de l'homophobie.
Bref, on trouvera dans Une affaire d'hommes les mêmes ingrédients que dans le volume précédent : des bastons épiques, des bons sentiments à la pelle, des dialogues amusants et des situations rocambolesques. On pense nécessairement à une version littéraire des « buddy movies » des années 80-90. C'est efficace, extrêmement divertissant, très rythmé, bourré de personnages étonnants qui frôlent la caricature. Autant dire que l'on a peu l'occasion de s'ennuyer à la lecture de ce roman qui relève certainement de la littérature « pulp ». On le lit vite, on oublie tout aussi rapidement les détails de l'intrigue, mais on se souvient de ses personnages déjantés et de quelques scènes particulièrement gratinées. le prix Nobel de littérature a de toute évidence assez peu de chances d'échoir à Todd Robinson, mais il est indéniable que ce dernier est au courant de son statut d'outsider en la matière et qu'il n'a d'autre ambition que de faire passer un bon moment au lecteur. de ce point de vue, c'est plutôt réussi.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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100% Baston.
Façon Steven Seagal, les protagonistes Boo et Junior ont le don pour se mettre dans des situations impossibles et s'en sortir à la force de leurs poings. Pas d'armes à feu (enfin presque) dans les multiples bastonnades qui remplissent le récit, seulement des coups portés, parfois lâchement, parfois de manière très astucieuse, d'autre fois encore juste par plaisir ou par pure adrénaline. Pas d'odeur de poudre, mais le bruit des os qui craquent et qui s'enfoncent sous les mornifles.
Clairement, Boo et Junior sont deux gros bourrins, animés par une pseudo ligne de conduite : la famille. Pas la famille nucléaire, papa maman et tout le barda, mais celle qu'ils se sont crées dans leur jeunesse à l'orphelinat. Une sorte de tribu d'Avengers ratés et ultra violents, prêt à tout pour sauver leur peau et celle de leurs frères d'armes.
L'intrigue n'a pas grand intérêt, hormis de laisser place au manque de perspicacité amusant et à l'humour grinçant des personnages, qui sont bien contents de pouvoir distribuer quelques mandales au passage.
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" Bordel de chiotte, je sens déjà l'odeur de notre réputation qui se barre en couille."

On ne change pas une équipe qui gagne, alors on prend les mêmes et on recommence, il en va de la réputation de notre duo préféré de Boston, je vous parle de Boo et de Junior. Un duo de détectives mémorable et unique, qui frôle toujours la frontière de la légalité. Vous vous rappelez n'est-ce pas, vous aviez lu Cassandra ( Ma chronique ici) et découvert leurs caractères bien trempés, toujours dans l'action avec un humour explosif.



Toujours videurs du bar, " le Cellar" et toujours détectives privés.




" Ça me troublait un peu, de voir à quel point j'avais l'habitude de dire aux flics, uniquement la part de vérité qu'ils voulaient entendre. Puisque mon boulot consistait entre autres à éviter à la boîte tout risque de procès et de poursuites, je devais trouver un équilibre délicat, vu que tout le reste de mes activités exposait la boîte à des procédures judiciaires. "

Mais cette fois l'enjeu est beaucoup plus personnel. Et notre duo va se retrouver malmené une fois de plus. Ça va encore saigner.




" Cette semaine, tous les vieux fantômes organisaient une surprise-partie dans ma vie. Un fantôme à la fois, bordel. "

" Beaucoup de gens avaient passé une bonne partie de l'année dernière à essayer de me tuer. Putain, j'en avais marre. "

Cette fois l'élite se mèle aux truands, mais Boo et Junior n'ont pas dit leurs derniers mots. Une affaire toute aussi musclée que nos deux tatoués aux grands coeurs.



Un nouvel opus tout aussi réussit que le premier avec davantage de sensibilité dans l'écriture. Toujours blindé d'humour tapageur, corrosif, et des bagarres sans doublure, ça cogne et ça fait un mal de chien. Autant d'impacts physiques qu'émotionnels à encaisser. le voile se lève un peu plus sur leurs passés d'orphelins qui lient à jamais Boo, Junior et leurs potes. de vrais mousquetaires de Boston, toujours un pour tous et tous pour un.

C'est simple, tu vas t'éclater et attendre la suite comme moi avec impatience. Ça ne peut pas être autrement. C'est chez Gallmeister, faut pas oublier. Un label de qualité.


Todd Robinson a créé une revue spécialisée dans la littérature noire et policière qui a remporté de nombreux prix aux États-Unis. Il a été paysagiste, garde du corps, barman, videur- principalement au Roxy à New-York et au fameux Rathskellerà Boston. Il vit aujourd'hui dans le Queens et travaille toujours dans un bar de Manhattan, le Shead ( lui ai demandé, pour y passer à ma prochaine escapade New-Yorkaise) où il organise régulièrement des rencontres littéraires. Avec un peu de chance j'y croiserai Benjamin Whitmer et je le remercierai d'avoir donner un coup de pousse à Todd, ce qui nous a permis de le découvrir.

Il travaille également sur un projet de thriller, petite info glanée lors de ma rencontre avec Todd au Hall du Livre. Un très bon moment, une belle personne fort sympathique. Un Bodyguard de rêve.
















Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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2ème aventures pour mes videurs préférés.
J'ai bien aimé, mais j'ai une petite préférence pour le 1er : Cassandra. J'ai apprécié retrouver Boo et Junior.

Malheureusement au niveau de l'histoire j'ai trouvé ça un peu répétitif.
Beaucoup de bagarres, sur le principe ça ne me dérange pas (d'ailleurs je me demande comment ils font pour rester encore debout) mais au bout d'un moment on tourne un peu rond.

Cependant j'ai beaucoup apprécié les questionnements sur la virilité, qu'est ce qui fait d'eux des hommes. On en apprend un peu plus sur ce groupe d'amis et leurs liens fraternels. J'ai hâte de découvrir la suite.
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J'ai lu ce roman très rapidement, comme le premier opus. Non pas que ce soit le signe que je voulais en finir rapidement, mais c'est plutôt dû à la fluidité de la narration (et le fait que trois cent pages, ça se lit vite).
On retrouve les mêmes ingrédients que dans les premières aventures de Boo et Junior, que j'avait déjà beaucoup appréciées. L'humour omniprésent, les situations totalement improbables, et l'action bien foutraque. L'auteur se permet même, à travers son héros, une réflexion autour de l'homophobie que j'ai trouvé intéressante, par son propos et ses implications sur les personnages.
Ce n'est pas ce genre de livre qui gagnera un prix littéraire, mais c'est une lecture détente qui fait du bien, et qui réussit à faire rire.
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Boo et Junior ont noué des liens indéfectibles dans l'orphelinat où ils ont grandi et ont fait les 400 coups. Ils sont devenus videurs dans un club et exercent leur métier avec un art consommé du zèle, leurs muscles et leur inconscience les aidant à se mettre dans des situations impossibles et à s'en extraire aussi vite. Afin de venir en aide à une de leur collègue, ils vont accepter de donner une correction à un petit ami violent. Or, ce dernier est retrouvé mort peu de temps après. Boo et Junior sont les coupables rêvés, sauf s'ils parviennent à trouver l'auteur du meurtre et son mobile. Nos deux videurs vont s'improviser enquêteurs dans le monde interlope des nuits de Boston.

« Une affaire d'hommes » est un roman noir de l'américain Todd Tobinson, « né en 1972 [qui] a créé une revue spécialisée dans la littérature noire et policière [et] a remporté de nombreux prix », comme le souligne la quatrième de couverture.
L'humour cocasse, le second degré et le burlesque constituent la marque de fabrique de l'intrigue qui adopte la voix narrative de Boo et épouse son langage intérieur. le lecteur est pris dans le tourbillon des péripéties invraisemblables qui surviennent et s'accumulent pour les deux videurs, conduits, par la force des choses, à enquêter sur un meurtre pour se disculper.
Cette affaire d'hommes va mettre à mal la constitution pourtant robuste de Boo et Junior. Les coups vont pleuvoir, les videurs vont encaisser tant bien que mal et rendre à la volée, dans une générosité musclée, les coups reçus. On ne s'ennuie jamais au long de cette intrigue rocambolesque. Dans un élan de sympathie, on souffre avec les enquêteurs aux méthodes directes, on rit avec eux de leurs bévues et ils nous conduisent dans les méandres labyrinthiques d'une enquête tordue dont on a du mal, au final, à saisir toute la complexité.
Mais peu importe, le style fait l'essentiel, l'humour corrosif rendant l'histoire captivante.
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Brutasses.
On ne peut pas dire que les protagonistes de cette série* soient d'une extrême finesse. Ni physiquement, ni psychologiquement. Bande de 4 orphelins désormais adultes qui ne se sont pas quittés depuis cette époque, ils sont également défini par une fidélité à toute épreuve. Que l'un d'eux se trouve dans la panade, c'est toute l'équipe qui débarque.
Il y a cependant un duo plus central: Boo (le narrateur) et Junior (celui qui se met le plus rapidement dans les problèmes). Ils sont à la tête d'une entreprise de sécurité, c'est-à-dire de videurs d'une boîte relativement mal famée. Les deux autres, Ollie (le nerd technicien) et Twitch (un psychopathe fini) interviendront moins souvent dans l'histoire mais toujours de façon marquante.
On est en présence d'un roman Noir où le protagoniste se prend coup sur coup tout au long du récit et on peut dire que l'auteur n'y va pas avec tendresse. L'alcool est le principal remède, ce qui est une autre convention du genre, tout comme le monologue intérieur.
D'un service qui se voulait simple --éloigner l'ex trop pressant de Dana, colocataire de la serveuse du bar-- Junior se retrouvera accusé de crime homophobe et ce sera l'occasion pour Boo de s'interroger sur son homophobie normalisée. Même s'il dit "La plupart des gens qu'on qualifie d'homophobes ne souffrent en fait d'aucune phobie. Ce sont juste des connards.", le roman s'ouvre sur sa demande à un couple gay d'arrêter de s'embrasser dans son bar. Pas parce qu'il trouve ça dégoûtant mais parce qu'il sait que ça risque de créer des violences de la part d'autres clients. Il choisit le pragmatisme et ce qu'il considère être le plus simple au lieu d'utiliser sa qualité de videur pour éviter que ça dégénère.
S'il y a un défaut à cette histoire, c'est qu'on devine quel est l'élément qui permettra de dénouer toute cette affaire dès son apparition mais le récit fait semblant de l'oublier pour le ressortir dans les derniers chapitres. C'est un procédé qui enlève de la satisfaction de lecture car il manque au lecteur un élément qui lui permet de "deviner" lors de la lecture.
Toutefois, les personnages sont tous intéressants, les situations varient du cocasse au dramatique et ce souvent d'un paragraphe à l'autre et on ressent vraiment les liens qui unissent les 4 orphelins.

*ceci étant le deuxième tome, mais la lecture du premier n'étant pas nécessaire à part pour la toute fin où l'auteur conclut deux ou trois fils restants
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Je suis ravie d'avoir revu les deux enquêteurs les plus drôles qu'il m'a été donné de rencontrer, dans le polar. Boo et Junior, deux énergumènes atypiques, videurs de boîte de nuit, mais aussi agents de sécurité pour arrondir leurs fins de mois. Après "Cassandra", que j'avais beaucoup aimé, Todd Robinson nous fait partager, de nouveau, les aventures de ses deux "frères" et de leur petite bande de copains, tous aussi délurés et burlesques les uns que les autres. Dans ce dernier roman, Boo et Junior sont en très fâcheuse posture, pratiquement dès le début du roman. Sur un fond de meurtre d'un musicien de jazz camé, nos deux fidèles acolytes vont de problème en problème quand l'un des deux est arrêté par la police. de cassages de nez, de côtes fêlées aux meurtrières balles en pleine tête, on en prend plein les mirettes.

J'avoue que toute cette virilité violente me fait me demander si un être humain pourrait encaisser tous ces chocs physiques... Pas très réaliste, c'est certain, mais l'humour qui y est distillé nous le ferait pratiquement oublié. Un phrasé pas vraiment châtié et des jurons très exhibés collent véritablement bien à la peau de ces personnages. Même si ce polar pourrait manquer d'une petite pointe de sérieux, il peut être très appréciable à lire : de l'ironie, de la malice et de la légèreté dans un Boston sombre et lugubre, j'adopte !

En conclusion, un roman noir qui ne manque pas d'esprit et qui concilie très bien l'humour et des thèmes forts comme l'homosexualité et la liberté de vouloir vivre comme on l'entend.
Lien : http://avoslivres.canalblog...
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