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En dépit de son graphisme très soigné, je n'ai pas du tout accroché à ce premier tome. Si les dessins m'ont plu, l'intrigue, elle, ne m'a pas convaincue.

A mes yeux, l'intrigue est dépourvue de fil conducteur. Seul le personnage principal, Yoshi, pourrait être qualifié de fil conducteur dans le sens où l'histoire s'articule autour de lui. Le problème est que tout le restant manque de cohérence. Tout au long de ma lecture, je me suis demandé quel était vraiment le propos de la BD. Récit d'apprentissage ? Thriller ? Hommage à la culture japonaise ? Histoire de gangs ? Un peu de tout mais pas grand chose au final...

Au départ, je pensais que ce premier tome allait nous montrer la "reconversion" de Yoshi, son immersion dans l'univers du tatouage. Mais en réalité, en l'espace d'une page, le voilà déjà devenu un maître dans l'art du tatouage. Dommage, il aurait été intéressant d'observer son apprentissage.
Je me suis ensuite dit que l'intrigue allait sûrement revenir sur le passé de Yoshi en tant que membre d'un gang. Peut-être ses anciens camarades allaient-ils revenir se venger de celui qui a quitté ? Mais non, rien de tel.

Alors, que raconte vraiment cette histoire ? Eh bien, franchement, je ne sais pas. Ce qui est certain, c'est que tout dans cette BD évoque le Japon et sa culture, si complexe à cerner tant elle est plurielle. Le désir d'immerger le lecteur dans cet univers est clairement visible dans le texte. Le scénariste multiplie l'utilisation de termes originaux. Si ce choix est compréhensible, il ne facilite cependant pas la compréhension du texte. D'autant plus que la traduction des mots se trouve dans un glossaire en fin d'ouvrage. Lors de la lecture, on passe donc son temps à faire des allers-retours entre les pages et le glossaire. Il aurait peut-être été plus judicieux d'insérer des notes de bas de page.

"Tebori" est la preuve qu'en bande dessinée, un graphisme séduisant ne suffit pas. Il faut aussi un scénario solide et ce n'est le sentiment que j'ai eu...
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José Robledo pose le cadre de son récit en présentant le cadre culturel. A partir de là, les choses vont tourner à la catastrophe à cause d'une femme. Pouvait-il en être autrement? Il n'omet pas pour autant l'aspect mystique. On voit ce corbeau aux yeux rouge le poursuivre. Est-ce annonciateur d'une catastrophe?

Le scénario est vraiment très réfléchi, complexe et très limpide à la fois. On n'est jamais perdu, bien au contraire. Tout est fait pour nous rendre captif et curieux de ce qui va se dérouler. Il propose même un thème original avec l'écologie. Il faut prendre en compte les manifestants pour la réussite des projets. C'est une partie prenante non négligeable à prendre à considérer pour la réussite de leurs marchés. L'univers graphique de Marcial Toledano n'est pas en reste bien entendu. Nous voilà plongé à la fois dans la bande dessinée et dans le manga. Les genres se croisent pour mieux nous émerveiller. L'immersion est totale avec les sumos, les salarymans, les tenues, les repas... On sait où l'on met les pieds. Notre imaginaire collectif sait que nous nous situons au Japon. le dessinateur s'amuse avec quelques rebondissements mis en page avec un jeu de tailles de cases ou/et des jeux de couleurs atypiques. C'est un vrai régal. Les pages se tournent avec toujours plus de plaisir. le duo créatif a su combiner leur talent pour produire une série audacieuse. le succès est au rendez-vous puisque Dargaud a réédité les trois tomes dans un format plus petits et plus souples pour lui donner une nouvelle vie.



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J'ai profité de la parution du T1 de Tebori dans la collection poche de Dargaud, car le titre, son résumé et son esthétique m'attiraient bien. Si, globalement, j'ai plutôt bien aimé ma lecture, ça ne m'a pas suffisamment intéressée pour que je veuille continuer ma lecture. En réalité, mes attentes et l'idée que je m'étais fait du titre n'avaient pas franchement de rapport avec la réalité. Malgré les qualités évidentes de Tebori, je n'ai donc pas réussi à rentrer complètement dedans et à m'intéresser à l'histoire et aux personnages.
L'ambiance me plaît vraiment (le Japon, le salon de tatouage) mais ce qu'il y a derrière (les yakuza, la politique, les complots, l'espionnage, les batailles…) m'a moins convaincue. Je me suis un peu ennuyée au milieu de ces yakuza qui vont et viennent et racontent leurs horreurs à tour de rôle. Je reconnais l'art, la culture, derrière le tatouage tebori, mais dans les faits ça ne m'a pas plus intéressée que ça. La narration est en dents de scie, alterne moments de vie au salon, romance, bataille, suspense… Un méli-mélo qui m'a perdu et m'a donné l'impression d'être passée à côté du récit à quelques reprises.
Graphiquement, c'est très chouette. On sent le soin apporté aux décors de la ville, à la caractérisation des personnages, aux tatouages… Malheureusement, je crois que le format poche ne s'adapte pas super bien à ce titre, car j'ai parfois trouvé les cases ou le texte trop petits.
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Tebori est une série de 3 bandes-dessinées sur le thème du tatouage et des Yakuzas parue chez Dargaud en 2016 et 2017 et créée par deux auteurs espagnols, José Robledo au scénario et Marcial Toledano au dessin. Je n'avais jamais entendu parler de cette série avant que l'on me prête ces trois tomes aux couvertures très attirantes et flashy. Il est certain que de moi-même je ne me serais pas tournée vers ces BD car à première vue, ce n'est pas un genre que j'affectionne tout particulièrement. Mais après lecture des premières planches la curiosité l'a emportée et j'ai finalement lu toute la saga avec beaucoup d'intérêt.
On va suivre Yoshi, un jeune Japonais membre d'un gang de motard qui va se repentir et être placé chez Seijun, un grand maître tatoueur. On le retrouve beaucoup plus tard, épanoui dans ce salon de tatouage où il a appris les techniques de cet art, modernes et traditionnelles, comme celle, très ancienne du Tebori. Après avoir gagné la confiance et le respect de Seijun celui-ci lui révèle que ses clients spéciaux sont des yakuzas et que leurs tatouages ont chacun leur propre signification, souvent liées aux meurtres qu'ils ont commis. Mais tatouer les yakuza n'est pas sans risque et Yoshi va très vite s'en rendre compte.
Lien : http://pugoscope.fr/2728-teb..
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Yoshi est confié par son grand-père à l'un de ses amis, un maître tatoueur. Ainsi, le grand-père de Yoshi espère que son petit fils quittera le gang de motards dans lequel il est. La combine marche mais quelques temps plus tard, Yoshi va de nouveau être aux prises avec les Yakuza...

une BD très intéressante sur l'art du tatouage au japon et le monde des Yakusa. les personnages sont beaux, j'aime beaucoup le dessin et la colorisation est réussie. Je regrette cepenant quelques enchainements entre les scènes parfois trop tranchées.
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Un tome qui sert surtout d'introduction pour nous présenter les personnages centraux, le contexte et les légendes de l'histoire.
J'ai été fascinée par les tatouages représentés tout au long du récit et ai vraiment adoré les dessins de Toledano.
J'attends la suite avec beaucoup de questions et d'espérance.
Lien : http://boumabib.fr
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Yoshi jeune garcon à la limite de la delinquance est placé par son maitre chez un vieux maitre tatoueur. Trés rapidement il s'adapte à la situation et 10 ans aprés, quand le maitre tatoueur doit passer la mais, c'est tout naturellement Yoshi qui va prendre la suite et surtout la mysterieuse clientéle du premier étage exclusivement traitée par son patron. Excellent album de mise en place, de mis en place des personnages, des ambiances solorées et un dessin à la limite du manga. Vivement la suite!
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J'ai été assez surpris, en préparant cet article, de découvrir que Tebori est en réalité une série de trois tomes ! J'ai trouvé que ce premier livre se suffit en effet à lui-même, laissant le lecteur sur une fin ouverte assez douce. Je suis donc très curieux de me plonger dans la suite !

L'art du tatouage au Japon est quelque chose de très ritualisé, avec une histoire riche. En effet, seuls les voyons ont longtemps été tatoués sur l'ile du soleil levant. Les Yakuza en ont notamment fait un art riche en significations. Nos auteurs, avec Tebori, ont su retranscrire cela avec une beauté sans pareil. J'ai vraiment accrocher à cette patte graphique colorée et claire, où chaque case est mise en valeurs. Certaines pages sont spectaculaires, comme celle ci-contre.

J'ai vraiment vécu avec Yoshi, ancien membre d'un gang de motards, placé par son père auprès d'un maître tatoueur, spécialiste du tebori, cette art japonais et traditionnel de tatouer à la main, à l'air de longues baguettes. Les cases sont vivantes, vives et pleines de mouvements ! C'est vraiment un régal à lire.
La narration, quant à elle, m'a laissé les sourcils froncés plus d'une fois. le temps passe étrangement entre ces pages, on saute d'années en années, de mois en mois, sans réelles indications de comment l'horloge fonctionne. Idem, certains choix des auteurs m'ont sortis de cette histoire pourtant passionnante. Je pense notamment à la relation qu'entretien Yoshi avec Otsuya, surtout sur la fin. Yoshi fait des choix que je trouve incompatible avec ce qu'il s'est passé, ce qui est vraiment dommage.

Pour les passionnés de l'histoire du Japon, qu'elle soit contemporaine, traditionnelle ou spirituelle, je leurs conseille vivement ce premier tome de Tebori qui pourrait clairement se lire seul. J'ai passé un très bon moment.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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J'ai bien aimé les graphismes et l'originalité du propos : une BD sur le tatouage japonais, c'était une première pour moi.
Par contre, j'ai été un peu déçue par l'histoire qui bascule d'un coup vers autre chose sans nous avoir préparé et sans nous avoir suffisamment attaché au personnage principal : l'ellipse est trop abrupte.
La fin laisse planer un mystère qui donne toutefois envie de connaître la suite...
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Je suis très partagée à la lecture de ce premier tome. Nous sommes peu habitués aux significations profondes de la culture japonaise. La plupart du temps, nous ne faisons que l'effleurer, tant elle diffère de la notre.
Le mystère qui règne autour des puissants yakusas et du symbolisme associé me fascine. Pourtant, j'ai eu du mal à aller au bout de ce premier tome un peu convenu : l'histoire du maitre et de son jeune jedi est déjà vue...
Je regrette également le dessin un peu trop "manga" à mon goût : j'aurai largement préféré un dessin classique voire graphique (d'autant plus qu'il s'agit de tatouage traditionnel). Je lirai peut-être la suite, mais ce n'est pas garanti!
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