La messagère de l'ombre

Tout d'abord , et c'est la moindre des choses , un grand merci à City - éditions et toute l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une Masse Critique . Trouver un livre dans sa boîte aux lettres est un plaisir et ... un honneur dont on ne se lasse pas .
Bon , parlons du livre et , surtout , de son contenu . le thème de la seconde guerre mondiale , franchement, c'est vu et revu , non ? Certes , c'est une dramatique époque qui a marqué L Histoire mais n'est - ce pas aujourd'hui un filon qui a été exploité à l'excès ? Je pose la question ....
Et puis , le carnet secret , la lettre , la photo trouvés dans le grenier par un petit - fils ou une petite fille en quête d'identité Et qui part à la découverte de son passé, c'est bien un peu " à la mode " , non ?
Et bien , nous y voilà , nous y sommes , les " pieds dans le plat " , on va se retrouver au milieu des Panzers , de la résistance, des exécutions , de l'oppression ......Du déjà vu , du déjà lu ...A quoi bon ?....
Alors là , je vous arrête. D'abord , il y a le cadre : Venise . Oui , vous savez , ce lieu magique , magnifique dont tous les amoureux rêvent , cette cité parcourue de canaux autant mystérieux que fascinants , cette cité plus portée vers l'esthétisme , l'amour , Marco Polo et les découvertes , que vers le bruit de bottes et les cris de douleur de ceux qu'on torture .Et puis il y a les Vénitiens accablés de douleur , pris entre les chemises noires de Mussolini et les forces d'occupation nazies , mais fiers et debout pour combattre pour la Liberté.
Un combat du " pot de terre contre le pot de fer " . Parmi eux , Stella , une jeune femme qui , avec des amies et amis , refuse de plier sous le joug au risque de perdre sa vie . Et puis , bien entendu , les opposants , intraitables , et ceux dont on croit tout savoir et dont , en fait , on ignore l'essentiel .Et puis , dans ce roman , un objet particulier , ami ou ennemi de Stella, c'est selon , un objet dont la particularité peut conduire devant le peloton d'exécution.....Il y a tout au long des pages une tension permanente , une tension entretenue par le danger , la peur , qui sont permanents , par une chappe de plomb qui rend l'atmosphère désespérément pesante . Pas énormément d'actions mais une pression permanente tant chacun se méfie de l'autre , au risque , du reste , de commettre d'irréparables confusions fatales . Et puis , les amoureux de la lecture que nous sommes , trouveront dans ces belles pages , l'importance de l'écrit dans les moments les plus tragiques .
Le récit est parfaitement maîtrisé et bien mené même si la fin manque , peut- être, un peu d'originalité , un " happy- end " un peu convenu mais ....Réussir à rendre cette atmosphère dans "la Sérénissime " en temps de guerre mérite vraiment notre respect et c'est , à mon avis , un beau roman plein d'humanité qui montre combien l'être humain est capable de se transcender pour défendre les lieux et la culture de son Histoire et ses valeurs .
Pour avoir eu le bonheur de séjourner quelques jours à Venise avec mon épouse et notre fille , je ne savais pas que la barbarie avait pu exister ainsi dans un lieu si souvent associé à l'amour ....
Mon dernier mot ? Mon avis se veut humble et personnel mais j'espère que vous voudrez bien , comme moi , monter dans le Vaporetto et accompagner Luisa sur les traces de sa courageuse grand - mère qui a contribué à faire que " ce n'est pas si triste Venise " .....même au temps des " amours mortes "

Qui était vraiment Stella Bennet-Jilani ?
Luisa, sa petite-fille, va partir sur les traces de sa grand-mère pour tenter de percer le passer de son aïeule qui fut résistante dans sa ville natale, Venise, pendant l'occupation allemande.
Avec ce roman, Mandy Robotham a souhaité mettre en exergue avec le concours de l'IVESER, l'istituto vénéziano per la storia della resistenza (crée en 1992 de la rencontre entre les associations partisanes et des historiens érudits),- la cité des Doges confrontée au joug fasciste , à l'occupation allemande, la vie des habitants au quotidien, la Résistance, le travail de fourmis des staffette, les exactions, les juifs délogés du ghetto, déportés ( moins de dix revinrent d' Auschwitz).
L'intrigue est intéressante et permet de croiser la réalité tragique de cette période historique et la fiction romanesque , la fin est convenue, et altère un peu l'intérêt de la lecture.

Peut être que d'autres lecteurs de Babelio ont lu d'autres ouvrages historiques (non romancés) sur cette période historique et concernant Venise et ont des titres à proposer (en français) c'est avec intérêt que j'en prendrais connaissance.

Dans ce roman, on se retrouve en Italie pendant la seconde guerre mondiale. Luisa va partir sur les traces de sa grand-mère Stella, résistante à Venise durant cette période de l'histoire. Dans la journée Stella travaille comme traductrice pour des officiers allemands et à donc accès à des informations stratégiques. La nuit, elle risque sa vie en faisant passer des messages pour la résistance et en rédigeant un journal clandestin. Au milieu de tout ça va naitre une histoire d'amour avec un homme qui collabore avec les Allemands…
Ce roman est vraiment puissant et met en avant le rôle, le courage que ces femmes ont joué dans la victoire. Comme les soldats avec les armes, ces femmes ont risqué leur vie. Ces petits échanges, ces petits bouts de papier qui semblent anodins ont été cruciaux. Un bel hommage qui leur est rendu.
Malgré cette période sombre, l'auteure a su me transmettre son amour pour Venise et je n'ai qu'une envie, faire ma valise et de m'y rendre.

Second roman de l'auteure que je lis et celui-ci se passe à Venise pendant la seconde guerre mondiale. On y suit la jeune Stella qui fait partie de la résistance vénitienne et combat avec force et vaillance, jour après jour, les ennemis : les nazis, mais également les fascistes de Mussolini. L'auteure rend hommage à ces femmes qui ont "joué" un rôle important dans cette résistance, messagères de l'ombre pour les combattants partisans de cette cause.
Il y a certes des similitudes avec le roman "L'espionne de Berlin" de la même auteure, roman que j'ai adoré. L'héroïne est certes attachante mais ses écrits n'égalent pas, à mes yeux, les "cartes postales de Berlin" de l'héroïne de cet autre roman.
L'auteure s'est énormément documentée sur cette période de guerre à Venise et on ressent, son profond amour pour cette ville, qui est d'ailleurs un personnage à elle seule du roman.
Enfin, il y a quelques coquilles typographiques, et ce n'est, malheureusement, pas la première fois que j'en relève dans des livres des Éditions City.

Un roman très intéressant à lire ! J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous plonge en plein coeur de Venise et de sa résistance durant la 2nde Guerre Mondiale. le personnage de Stella porte vraiment toute l'histoire, par son courage, son rôle dans les actes de résistance. C'est en plus très bien écrit, l'auteure réussit dès le début à nous plonger totalement dans son histoire.

C'est le premier roman que je lis de cette autrice. Elle avait auparavant écrit "L'infirmière d'Hitler", c'est donc pour ma part une découverte.

En 1943, Stella est une jeune femme qui habite Venise et qui fait partie de la résistance italienne. le jour, Stella travaille comme traductrice pour les Allemands, ce qui lui permet d'obtenir des informations qu'elle transmets à ces partenaires.
En parallèle, il y a Luisa qui fait une recherche sur sa grand-mère.

Je trouve que la quatrième de couverture ne reflète pas tellement le roman. En revanche, la couverture est très jolie, c'est d'ailleurs ce qui m'avait attiré.

Ce roman alterne entre un récit qui se passe lors de la seconde guerre et un récit aujourd'hui.
Il est évoqué la guerre et la résistance à Venise, ce qui est peu courant habituellement et j'ai apprécié. Nous accompagnons Stella et sa double position, le jour au service de l'Allemagne et le soir au service de l'Italie. J'ai apprécié ces chapitres et notamment de connaître un peu l'organisation de la résistance italienne.

En revanche, je n'ai pas tellement apprécié la quête de Luisa pour connaitre sa grand-mère. On sait dès le début que sa grand-mère est Stella. Je n'ai pas trouvé que ces chapitres avaient un grand intérêt, ils n'apportent rien à l'histoire selon mon avis. L'histoire aurait pu uniquement se baser sur le récit de Stella.
Ces chapitres concernant Luisa avaient plutôt tendance à casser ma dynamique de lecture.

C'est un roman qui est assez dense. Les pages sont bien remplies. La traduction ne m'a pas semblé bien effectuée. Il y a des erreurs qui font que les phrases ne sont pas formulées correctement.

J'ai apprécié la fin du roman où l'on en apprend davantage sur les liens entre Stella et certains personnages.

En résumé, c'est une lecture en demie-teinte avec des passages concernant Stella qui m'ont embarqué et d'autres beaucoup moins.
Je ne sais pas si je lirais d'autres romans de cette autrice.

Une bonne lecture !
C'est mon premier roman de cette auteure et cela ne sera pas le dernier !
Ce livre est partagé en 2 récits, le premier l'histoire de Stella qui commence en 1943 pendant la seconde guerre mondiale à Venise, le second de Luisa en 2017 à la recherche de l'histoire de sa grand-mère.
J'ai trouvé les chapitres du point de vue de Stella très intéressant par contre j'ai été moins emballé concernant les chapitres de Luisa.
Cependant, un peu déçu de ne pas avoir plus de détails sur l'après guerre.
Si vous aimez comme moi les romans historique, n'hésitez pas, foncez !

Lorsque ce roman est sorti en septembre dernier, ce n'était pas la première fois que ces parutions chez City me faisaient de l'oeil alors cette fois j'ai sauté dessus pour le découvrir à mon tour.

Finalement, c'était une lecture à l'aveugle car je n'ai jamais lu le résumé ni d'avis sur ce titre et cela a donc commencé par une agréable surprise quand j'ai découvert que la ville où se situait ce roman est Venise. Ca change et j'aime bien, je n'avais jamais lu de roman mettant en avant le vécu italien de la seconde guerre mondiale. C'est à travers Stella, jeune italienne qui a de suite été déterminée à s'investir dans le double combat mené contre les nazis et les fascistes, qu'on est immergés dans cette page de l'Histoire. Elle occupe une place délicate en tant que traductrice pour les allemands et a accès à ce titre à des informations sensibles. Elle va donc transmettre le maximum de détails à la résistance et sera une messagère de choix dans ce combat.

Si j'ai aimé ce roman, très agréable à lire, j'en avais de plus grandes attentes. Ou bien ai-je tellement lu de romans sur ce sujet que je suis moins enthousiaste pour un titre qui ne m'apporte pas grand chose de nouveau ? Je tempère quand je vous dis cela car c'est vraiment une histoire plaisante à lire mais c'est celle d'autres résistants où qu'ils soient dans le monde que j'ai déjà lues. Et en soi le roman n'avait rien de nouveau pour moi.

J'ai aimé être transportée à Venise le temps de cette histoire, j'ai apprécié Stella, son combat et sa destinée émouvante, j'ai été fort surprise de la fin que je n'avais pas du tout vue venir mais ce n'est pas un roman qui s'inscrira parmi mes lectures les plus poignantes sur cette période de l'histoire.
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La grande originalité de ce roman réside dans la localisation de l'action. Nous sommes assez habitués à lire des histoires de la Seconde Guerre mondiale se situant en France, mais beaucoup moins dans d'autres pays. L'Italie étant fasciste et mussolinienne bien avant l'accession au pouvoir d'Hitler, on en oublie qu'une grande partie de la population italienne se trouvait du côté de la résistance pendant le conflit. On oublie également que l'Italie a subi l'occupation nazie au même titre que la France (même si les conditions de départ de cette occupation différaient).

La messagère de l'ombre nous plonge dans cette résistance, à travers le personnage de Stella, jeune Vénitienne qui lutte contre l'occupant et la dictature. Nous vivons avec elle la difficulté de jongler entre un travail officiel en proche collaboration avec l'ennemi et les activités clandestines - souvent nocturnes - des partisans. le risque d'être prise n'est jamais bien loin, le danger est omniprésent, la nécessité de se composer un masque indéchiffrable toujours plus impérieuse. Comme tant d'autres à cette époque, la jeune femme rejoint les rangs des anonymes qui ont harcelé les Allemands et préparé l'arrivée des troupes alliées. Entre privations, rationnements et crainte pour leurs proches, ces héros de l'ombre sont très justement dépeints dans le roman.

Venise en est un personnage à part entière, qui prête ses ruelles et ses canaux à la cause partisane, abritant dans ses recoins obscurs le relais des messages. Mandy Robotham utilise la magie vénitienne présente dans l'imaginaire collectif pour mieux explorer un pan méconnu de son histoire. Tour à tour menaçante ou protectrice, la ville lutte aux côtés des hommes pour retrouver sa liberté. Par son écriture solide et passionnée, l'autrice crée un presque huit-clos dans la célèbre lagune, où le destin des protagonistes vient se colleter à la grande Histoire.

Je regrette juste les quelques chapitres se passant en 2017 : ils n'apportent rien à l'intrigue, allant même jusqu'à couper dans l'élan de lecture. Autour d'un pseudo-mystère, ces passages donnent envie de les sauter. Si je ne l'ai pas fait, c'était uniquement par crainte de rater une information cruciale. L'histoire de Stella se suffit amplement à elle-même.

Un roman qui se passe durant cette période qui me passionne toujours autant, la seconde guerre mondiale. J'ai été d'autant plus attirée par cette histoire, car l'action se déroule à Venise, une ville unique par sa configuration et qui est pleine de mystères. Ici, c'est pendant la guerre que nous allons la découvrir, une guerre qui selon les dires n'a pas trop touché Venise et lui a été “douce“, et c'est là qu'il est intéressant de s'intéresser à ce qu'ont vécu les vénitiens durant cette période d'occupation nazie sous un régime totalitaire et fasciste. La Venise douce n'étant pas épargnée à n'en pas douter.

Notre héroïne, Stella, que nous allons suivre durant ces années de guerre, a la petite vingtaine. Elle a été élevée auprès d'une famille antifasciste et son frère et elle, sont tous deux engagés dans la Résistance pour lutter contre ce régime totalitaire. Chacun à sa manière, ils sont embrigadés parmi d'autres pour mettre à mal le pouvoir en place. Si Vito, son frère intervient sur le terrain menant des actions dangereuses et périlleuses, Stella aurait aimé en faire de même, mais on a souhaité l'utiliser en la plaçant à un poste clé, pour qu'elle puisse récupérer un maximum d'informations. C'est intéressant de voir que l'un comme l'autre, avec des actions différentes, ils mettent leurs vies en danger constamment, ce qu'ils cachent tous deux à leurs parents pour ne pas les inquiéter. Stella est une jeune femme courageuse, et déterminée à faire de son mieux pour aider, mais elle enchaine aussi de longues heures de durs labeurs pour cela, mettant parfois à mal son propre équilibre. de la suivre dans toutes ses actions, nous permet de voir à quel point chaque instant est décisif et que le danger ne la quitte jamais. Au détour d'une rue, dans un échange verbal, le fait de devoir se cacher, se taire et déjouer les soupçons est constant et extrêmement stressant.

Elle sera amenée à cotoyer différents personnes, venant d'horizons qui diffèrent. du nazi au fasciste, du résistant au soldat anglais, en passant par tous ceux qui vont oeuvrer pour mener à bien cette résistance, nous ferons la connaissance de bien des personnages. Les femmes, que l'on appelait alors des “staffette“ ont eu un rôle majeur dans la résistance de leur pays, car les « ennemis » se sont moins méfiés d'elles, que des hommes qui n'ont eu de cesse d'être soupçonnés lors de toutes leurs actions. C'est ainsi que l'on n'a pas pu les positionner dans des endroits spécifiques où elles ont pu jouer leur rôle à merveille et recueillir tant d'informations essentielles pour mener cette guerre, faisant d'elles les messagères de l'ombre. Stella faisait aussi partie de ce réseau de résistants qui ont mené leur combat à travers les mots, les utilisant pour créer un journal pour raconter aux vénitiens ce qu'il se passe réellement pendant cette guerre. Un pouvoir des mots qui aura un impact certain sur le devenir des actions des résistants et sur le moral des vénitiens, à travers une histoire que la jeune femme va commencer à écrire par hasard et qui prendra beaucoup plus d'ampleur qu'elle pouvait l'imaginer au départ. Toute cette vie, ou plutôt ces vies menées dans la clandestinité sont passionnantes à découvrir.

Le récit se déroule durant la période de la montée du fascisme en Italie et à partir de 1943 pendant la guerre mais après aussi, où l'on découvre le devenir de chacun de ceux qui sont restés en vie. On y aborde bien des aspects de la Résistance, à travers les actions menés sur le terrain, l'espionnage, la communication détournée, la propagande et l'aide qu'ils portent aux juifs et à toutes personnes fuyant le régime totalitaire. C'est un véritable réseau que nous découvrirons, une action menée conjointement par des personnages dont le sort est lié aux autres et tout cela forme un ensemble.

Au delà de l'histoire de Stella, c'est celle des autres personnages que nous découvrirons, beaucoup d'entre eux font partis de la Résistance. Ils sont jeunes pour la plupart, investis d'une mission et ils prennent beaucoup de risques en la menant à bien. L'attachement des uns des autres se créé au fil du temps qu'ils passent ensemble, bravant les interdits, jonglant avec le couvre feu, les brigades qui contrôlent les passants. Tous ces personnages sont intéressants, tout comme Stella, et l'attachement qu'elle aura vis à vis de certains l'est aussi, mais il aurait fallu que les émotions éprouvées soient abordées avec plus de profondeur pour que l'on puisse se sentir plus proche de chacun d'eux. Cela manque cruellement au récit, ne nous permettant de nous appesantir sur la perte de l'un ou l'autre, ou même sur ce que ressent Stella elle-même dans ces moments-là.

Si j'ai été plutôt très curieuse de découvrir les années de guerre auprès de Stella qui oeuvre dans la Résistance vénitienne, j'ai été carrément moins emballée par l'histoire de sa petite fille. Je l'ai trouvé d'une platitude qui m'a poussé à lire plus vite encore les chapitres la concernant. Déjà que le récit dans son ensemble a un tempo constant et que ce ne sont que les enjeux et l'action qui s'y passent qui nous poussent à continuer, alors le présent, je dirai qu'il n'est pas très attrayant. L'histoire de Lucia manque de développement, d'émotions et de volume, on sent même difficilement l'intérêt de toutes ses démarches dans les débuts, il aura fallu attendre qu'elle soit à Venise, à la recherche de son aïeule pour que son histoire prenne plus de sens et d'amplitude, et encore ce n'est pas Son histoire mais celle de Stella que nous découvrirons à travers son enquête en parallèle au récit de son époque.

Un roman très intéressant, comme je le disais au début, car il nous permet de découvrir la guerre d'un point de vue italien, et plus précisément vénitien. Venise qui par sa position géographique et ses particularités démographiques a sa propre histoire et qui a aussi subit l'invasion nazie, tout en étant sous un régime fasciste, double ennemi pour la Résistance de cette ville. le récit est très intéressant, je dirai qu'il s'accélère avec le temps et l'histoire qui prend de plus en plus d'ampleur, rendant notre intérêt plus assidue au fil de la lecture. D'un point de vue historique, l'auteure s'est très bien documentée et les arguments avancés et l'histoire positionnée dans cette période sont fort attrayants mais il m'aura manqué toutefois ces émotions que l'on ressent à la lecture de ce type de récit pour que j'y adhère complètement. Je pense toutefois que je relirai cette auteure, car son roman est vraiment très intéressant et que j'ai beaucoup aimé le lire.
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