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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Version américaine de la tentation de Venise. Englué dans sa crise de milieu de vie, Norman profite du chaos de la catastrophe du 11 novembre pour disparaître et se réinventer. Dans la grande tradition de Kerouac et de la beat génération, il prend la route. A cours de son errance, il rencontrera milles visages, gagnera sa vie à l'aide de petits boulots. Il s'enivrera d'une liberté enfin retrouvée, puis se confrontera à la violence des temps, ressentira dans sa chair les forces de la nature avant de de gouter à la douceur d'un amour.
Mais peut-on s'affranchir totalement de son passé ? Rien n'est moins sûr.
Le noir et le gris d'un dessin tout en douceur disent mieux que les mots la difficulté tant physique que psychologique de cette grande aventure. Deux bémols : le trait qui aurait pu être un peu plus fouillé et une fin un peu trop téléphonée.
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Vous trouvez votre vie ennuyeuse, monotone, votre routine – boulot, femme, famille – vous lasse profondément ? Vous avez envie d'un nouveau départ, d'une nouvelle chance ? Vous rêvez de la possibilité de tout plaquer et de recommencer une nouvelle vie ? Norman l'a eue, Norman l'a fait ! Dans « Celui qui n'existait plus » de Rodolphe et G. van Linthout, édité aux éditions Vents d'Ouest.

Norman, quarantenaire en pleine crise, a tout pour être heureux : un boulot important et bien payé, une famille adorable et une charmante maîtresse. Pourtant, il trouve que sa vie manque de saveur, de piquant, et rêve à autre chose de plus épanouissant. le matin du 11 Septembre 2001, au lieu d'être à son bureau dans le Wolrd Trade Center, il se prélasse au lit avec sa maîtresse, échappant ainsi aux attentats perpétrés contre les tours jumelles. Tout le monde le croit mort, c'est sa seule et unique chance de disparaître... Norman la saisit. Il n'appelle pas sa femme pour la rassurer, non, il se débarrasse de ses cartes de crédits, téléphone, papiers, tout ce qui peut l'identifier, et part sur les routes, seul et heureux. Libre. Enfin. Mais son petit bonheur ne sera que de courte durée. Bientôt rattrapé par la faim, le froid et la solitude, confronté à ses choix égoïstes et immatures, il devra trouver force et détermination pour faire face aux aléas d'une vie de pure liberté.

En premier lieu, j'ai été attirée par cette réflexion existentielle universelle et intéressante. Mais à la lecture de ce roman graphique, mon intérêt s'est estompé. Je n'ai pas été emballée par cette oeuvre. Norman m'a semblé être un monstre d'égoïsme, un être immature et capricieux. Pour couronner le tout, incapable d'assumer ses choix. Son manque de discernement m'a agacée, et les situations dans lesquelles il s'embarque m'ont fait pitié par moments. Non, je n'ai vraiment pas su m'attacher à lui. le sort qu'il a réservé à son entourage est odieux et profondément ingrat. Bien sûr, on ignore presque tout de lui et de sa vie lorsqu'il prend la décision de tout quitter, mais à mon sens, cela n'excuse rien. Il y a des manières d'agir plus adroites et honnêtes. Certes, ce n'est pas le propos de cette oeuvre, mais personnellement, je suis restée coincée là.

L'évolution des pensées et des sentiments du personnage était bien trop prévisible. Mais force est de constater que cette histoire tire sa force de son réalisme et de sa crédibilité. Nous avons là un personnage tout à fait convaincant dans son rôle méprisable. Je me sens dure vis à vis de cet homme malheureux, mais je suis assez intransigeante sur certaines valeurs humaines. Et Norman a bafoué un bon nombre de ces valeurs que j'aime et respecte.

Je pense que ce roman graphique pourrait davantage toucher une sensibilité masculine. Peut-être que les hommes peuvent mieux comprendre ce personnage et s'y retrouver. Et, même si je ne les partage pas, j'accepte et comprends les arguments en faveur de ce roman graphique.

Seul le graphisme a vraiment su me captiver. Noir et blanc, sombre, cru et plutôt brutal, il illustre ce récit sans l'enjoliver, et incarne à merveille la laideur humaine et celle du monde dans lequel on vit.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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