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Ce titre date de 2014 et pourtant, j'étais passé à côté sans même soupçonner son existence. Il a fallu la réédition récente de 2019 pour le remettre sur le tapis.

Il est vrai qu'on devine déjà la fin dès l'introduction ce qui n'est pas de bon augure mais pour autant, je préfère un tel procédé à quelque chose de trop invraisemblable. Ce qui compte parfois, c'est de découvrir tout le cheminement. C'est parfois un procédé narratif utilisé dans des épisodes de séries.

Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié ce récit sur un homme de 40 ans qui a réussi professionnellement sa vie au travail et en famille. Cependant, cela ne lui suffit pas. Il n'est guère satisfait par cette vie bien rangée malgré une maîtresse certes un peu vénale.

Son trip à lui, c'est de se servir des attentas du Word Trade Center pour disparaître totalement des écrans et profiter de sa nouvelle liberté de vie. de PDG, il deviendra clochard itinérant. Avis aux Arnault, Mulliez, Pinault, Dassault, Niel et autres Bétancourt !

C'est à peine croyable mais cela peut arriver parfois. Il se rendra vite compte que ce n'est pas la liberté que de rester pauvre et au bord de la route. Il sera même violenté car certains s'en donnent à coeur joie pour casser sans raison sur des cloportes. Il rencontrera des âmes charitables qui vont l'aider dans son long périple.

Un mot sur le dessin en noir et blanc délavé pour dire qu'il est très agréable ce qui rend la lecture de ce road-movie plutôt fluide.

Bien entendu, tout cela va mal se terminer ce qui nous fait dire comme moral qu'il ne faut surtout pas essayer de sortir de sa classe sociale. le nivellement vers le bas n'est guère ma tasse de thé.

Au final, un titre plutôt agréable si on aime Rodolphe et ce genre d'histoire évidemment.
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Est ce que quand on a tout pour être heureux, on l'est forcément ? Est ce qu'il ne faut pas se mettre en danger pour mieux apprécier ce que la vie nous apporte? Comme dirait Johnny qu'on nous donne l'envie d'avoir envie !!

C'est ce que ressent Norman en pleine crise de la quarantaine. Il a un travail important au World trade center, il gagne merveilleusement bien sa vie sans trop se fatiguer, une femme et des enfants qui l'aiment, une maitresse... Mais Norman n'est pas heureux alors quand survient les attentat du 11 septembre il se fait passer pour mort et part... il s'enfuit de cette vie qui l'insupporte.

Nous suivons Norman dans ce choix pas forcément bien compréhensible. Un road movie sur les routes américaines. Nous pourrons assister à la dureté des inconnus ou au contraire à leur incroyable gentillesse. Et nous en même temps que ses pas le long de la route 66 nous suivons son cheminement psychologique.

J'ai du mal à savoir si le recit ainsi livré est réaliste. Il se laisse lire mais manque un peu d'intérêt à mes yeux. Il manque cruellement d'un but peut être. Bien que les dernières pages nous livrent tout de même une conclusion un peu moins plate.

Les dessins quant à eux sont plutot réussi avec une palette de gris donnant un petit gout nostalgique à cette recherche d'intentité. Les ombres sont peut être un poil trop marquées, notament sur les visages masculins, nous donnant parfois l'impression que les personnages portent un maquillage de camouflage de l'armée!
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Version américaine de la tentation de Venise. Englué dans sa crise de milieu de vie, Norman profite du chaos de la catastrophe du 11 novembre pour disparaître et se réinventer. Dans la grande tradition de Kerouac et de la beat génération, il prend la route. A cours de son errance, il rencontrera milles visages, gagnera sa vie à l'aide de petits boulots. Il s'enivrera d'une liberté enfin retrouvée, puis se confrontera à la violence des temps, ressentira dans sa chair les forces de la nature avant de de gouter à la douceur d'un amour.
Mais peut-on s'affranchir totalement de son passé ? Rien n'est moins sûr.
Le noir et le gris d'un dessin tout en douceur disent mieux que les mots la difficulté tant physique que psychologique de cette grande aventure. Deux bémols : le trait qui aurait pu être un peu plus fouillé et une fin un peu trop téléphonée.
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Une assez bonne idée de base que cette dégringolade vers la clochardisation d'un cadre supérieur mal-dans-ses-pompes, qui profite de l'attentat des tours jumelles pour disparaître vers un ailleurs meilleur, mais qui finit par réussir son coup, disons... absolument !

Le problème c'est surtout le traitement couleur, un lavis grisé peu dynamique où trop rien ne tranche, sauf les petites taches maladroites de gris sur les visages, peut-être pour les modeler (raté !).

L'autre problème c'est que trop rien ne tranche (décidément !...) dans la personnalité du personnage principal.
Rien de bien méchant
Rien de bien gentil
Rien de bien attachant, quoi.

Ca donne un récit plombant avec un final plutôt bien vu, mais que j'oublierai vite.
Plus vite que "Sans toit ni loi" par exemple !
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Vous trouvez votre vie ennuyeuse, monotone, votre routine – boulot, femme, famille – vous lasse profondément ? Vous avez envie d'un nouveau départ, d'une nouvelle chance ? Vous rêvez de la possibilité de tout plaquer et de recommencer une nouvelle vie ? Norman l'a eue, Norman l'a fait ! Dans « Celui qui n'existait plus » de Rodolphe et G. van Linthout, édité aux éditions Vents d'Ouest.

Norman, quarantenaire en pleine crise, a tout pour être heureux : un boulot important et bien payé, une famille adorable et une charmante maîtresse. Pourtant, il trouve que sa vie manque de saveur, de piquant, et rêve à autre chose de plus épanouissant. le matin du 11 Septembre 2001, au lieu d'être à son bureau dans le Wolrd Trade Center, il se prélasse au lit avec sa maîtresse, échappant ainsi aux attentats perpétrés contre les tours jumelles. Tout le monde le croit mort, c'est sa seule et unique chance de disparaître... Norman la saisit. Il n'appelle pas sa femme pour la rassurer, non, il se débarrasse de ses cartes de crédits, téléphone, papiers, tout ce qui peut l'identifier, et part sur les routes, seul et heureux. Libre. Enfin. Mais son petit bonheur ne sera que de courte durée. Bientôt rattrapé par la faim, le froid et la solitude, confronté à ses choix égoïstes et immatures, il devra trouver force et détermination pour faire face aux aléas d'une vie de pure liberté.

En premier lieu, j'ai été attirée par cette réflexion existentielle universelle et intéressante. Mais à la lecture de ce roman graphique, mon intérêt s'est estompé. Je n'ai pas été emballée par cette oeuvre. Norman m'a semblé être un monstre d'égoïsme, un être immature et capricieux. Pour couronner le tout, incapable d'assumer ses choix. Son manque de discernement m'a agacée, et les situations dans lesquelles il s'embarque m'ont fait pitié par moments. Non, je n'ai vraiment pas su m'attacher à lui. le sort qu'il a réservé à son entourage est odieux et profondément ingrat. Bien sûr, on ignore presque tout de lui et de sa vie lorsqu'il prend la décision de tout quitter, mais à mon sens, cela n'excuse rien. Il y a des manières d'agir plus adroites et honnêtes. Certes, ce n'est pas le propos de cette oeuvre, mais personnellement, je suis restée coincée là.

L'évolution des pensées et des sentiments du personnage était bien trop prévisible. Mais force est de constater que cette histoire tire sa force de son réalisme et de sa crédibilité. Nous avons là un personnage tout à fait convaincant dans son rôle méprisable. Je me sens dure vis à vis de cet homme malheureux, mais je suis assez intransigeante sur certaines valeurs humaines. Et Norman a bafoué un bon nombre de ces valeurs que j'aime et respecte.

Je pense que ce roman graphique pourrait davantage toucher une sensibilité masculine. Peut-être que les hommes peuvent mieux comprendre ce personnage et s'y retrouver. Et, même si je ne les partage pas, j'accepte et comprends les arguments en faveur de ce roman graphique.

Seul le graphisme a vraiment su me captiver. Noir et blanc, sombre, cru et plutôt brutal, il illustre ce récit sans l'enjoliver, et incarne à merveille la laideur humaine et celle du monde dans lequel on vit.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Un récit qui m'a intrigué, tout comme son style graphique. Je ne suis pas tellement attiré par le récit d'introspection, le roda trip mais l'histoire est intéressante et suivre les pérégrinations du personnage principal est plutôt passionnant.
Norman profite des attentats des tours jumelles pour disparaître, lui qui était sensé mourir dans les bureaux du World Trade Center. Son voyage à travers les États-Unis va lui permettre de vivre une autre vie, rencontrer des gens sympas, d'autres beaucoup moins , se sentir libre et finalement...
Même si je ne suis pas complètement fan du dessin qui n'est pas assez net à mon goût, j'ai apprécié l'histoire de cet homme qui part à l'aventure sans se douter des galères qui l'attendent.
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11 septembre 2001, New York

Norman Jones a une vie de rêve, 40 ans, marié, père de deux enfants, un super boulot qui paie plutôt bien, Directeur-Adjoint... ça en jette.

Mais Norman a envie d'autre chose, une nouvelle vie, belle, pleine de rêves, tout comme lorsqu"il avait 12 ans.

Et puis, soudainement, l'opportunité se présente à lui. Il retourne chez Tiny, sa maîtresse après avoir suivi les infos. Les deux tours du World Trade Center se sont effondrées suites aux attentats terroristes.
Son bureau, là où il était sensé se trouver le matin même, n'existait plus... et lui non plus.

En abandonnant tous ses papiers, ses cartes bancaires, il n'avait plus d'identité et figurerait à coup sûr dans la liste des victimes.
Pour sa femme et ses enfants, son assurance-vie leur assurerait une aisance financière confortable, et lui, tenait enfin cette opportunité.

Mais la réaction de Tiny lui fait comprendre que son amour pour lui était aussi très dépendant de sa situation.

Norman Jones comprend dès lors que son avenir devra suivre une autre route, et à ce propos... autant la prendre et aller où le vent voudra bien le porter....

La nouvelle vie de Norman Jones commence, pour le meilleur.... ou pas.
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Et si on l'âge de quarante ans, je quittais ma situation (enviable) pour passer pour mort et prendre la route ?
Un parcours initiatique, bien scénarisé, crédible (on aura toujours à redire) avec un graphisme qui le soutient correctement.
Et moi, qu'aurais-je fait ?
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Ah!!!! La liberté. Qui n en a pas rêvé !? Mais voilà, est ce vraiment tel qu on le conçoit ?
Voici l histoire d un homme qui va sûrement le découvrir...
Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre. Au delà du dessin, que j ai apprécié, de l histoire que j ai encore plus apprécié, il y a tous ces messages, ces personnages, qui sont le reflet de notre société.
À la fois mauvaise et bonne. Avec ses contradictions. Avec toute la palette des sentiments et des attitudes.
Enfin vous l aurez compris, j ai aimé et je vous encourage à le lire.

Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.
Bonne lecture à tous.
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Le personnage principal ne m'a inspiré aucune sympathie. Un quadra en pleine crise de la quarantaine absolument égoïste et immature qui abandonne femme et enfant pour courir les rues comme un clochard.
Les dialogues sont d'une pauvreté rarement vu.
Les rencontres que le personnage fait sont soit prévisible soit clichés soit absolument pas crédible 2secondes.
Le seul truc que j'ai trouvé digne d'intérêt c'est la fin, que je ne vais pas raconter ici mais qui valait le détour.
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