Le dernier jour

D'abord, merci à Babelio, Nicolas et aux éditions du gros caillou pour l'envoi de ce livre, accompagné par un beau marque-pages et un petit mot personnalisé. Je souhaite longue vie à cette maison d'édition dont c'est le premier roman.

Un roman policier dont l'action se passe à Lyon, ville que je connais seulement par quelques week-ends lorsque mon fils ainé y était étudiant. Malgré cette connaissance succincte, j'ai quand même reconnu certains décors décrits par l'auteur.

Un matin d'hiver glacial à Lyon, un homme agressé dans sa maison, sa femme assassinée, ses enfants disparus, des heures d'horreur commencent pour LPJ, ou Léo-Paul Julianne.

Un roman addictif, au style percutant, des phrases courtes qui entrainent le lecteur de plus en plus vite, c'est simple, j'y ai passé mon samedi après-midi au détriment du jardinage ...

Je vais d'abord mentionner les petits bémols.
Une répétition trop envahissante à mon avis de ces phrases en majuscules, des cris du père, des Rendez-moi mes enfants... Je n'avais pas besoin de cette emphase pour être persuadée de l'enfer que vit cet homme.
Un éclairage trop limité sur les personnages qui gravitent autour du père, ils n'existent que par le regard de celui-ci, J'aurais aimé pour certains les voir un peu plus développés, leur psychologie un peu plus creusée.

Mais ce sont des détails, en comparaison de la manière dont l'auteur nous emporte dans un tourbillon d'émotions, un tourbillon d'évènements et de rebondissements, un tourbillon de suspects. J'ai aimé le fait que l'histoire nous soit racontée par le biais de la victime, et non par celui des enquêteurs, même si l'auteur a réussi en un chapitre d'introduction à nous les présenter et à nous les faire apprécier, et même s'ils restent très présents de par leurs interactions avec le personnage principal. J'ai aimé la façon dont les non-dits de la vie de LPJ remontent à la surface, le va et vient entre une position de victime et celle de suspect. J'ai aimé la façon dont l'auteur utilise la ville et le temps, neigeux et glacial, en décor et les incorpore avec justesse à cette quête d'un père dévasté.

Pour finir, je peux vous garantir que je lirai surement le deuxième livre ce cet auteur et je vous invite à découvrir celui-ci.

Bonjour,
Voici « Le dernier jour » de Arthur Rogé. Un thriller haletant et trépidant qui nous transporte dans la capitale des Gaules. Nous suivons un riche homme d'affaires dont la femme a été assassinée et ses enfants kidnappés. Durant 24h, ce père dévasté n'aura de répit que tout tenter pour les retrouver. Préparez-vous à une enquête menée tambour battant dans une atmosphère glaciale et oppressante, animée d'un rythme effréné et aux rebondissements multiples. le personnage principal, très attachant, révèle une psychologie fort bien maîtrisée dans sa description par l'auteur. Sa souffrance, ses peurs, son incompréhension, ses interrogations, ses suspicions et son angoisse profonde sont particulièrement bien rendues. le tout est porté avec brio par une plume addictive et percutante. Un excellent premier roman à découvrir au plus vite.

"Le dernier jour" d'Arthur Rogé est un premier roman qui n'a rien à envier à certains auteurs connus et reconnus sur la place publique des policiers et thrillers.
J'ai eu vraiment beaucoup de plaisir à suivre l'histoire de ce Léo Paul Julianne, dévasté par l'assassinat de sa femme Jeanne et la disparition de sa fille Manon et de son fils Arthur.
L'utilisation du présent m'a surpris dans les premières pages mais j'ai immédiatement été en empathie avec ce LPJ, à tel point que j'ai écourté ma nuit pour ne pas être trop longtemps sans nouvelles. Il me fallait savoir et savoir rapidement !!!
C'est très bien fait et si le thème est récurrent dans les policiers et thrillers, la façon dont il est traité amène quelque chose de plus, de singulier. Situer l'action à Lyon, ville que je connais peu mais que j'affectionne est également un plus. Quant à ce Leo -Paul il est juste imposible de ne pas l'aimer, ce serait une bonne idée de le retrouver tout comme le capitaine Verchère d'ailleurs. ( tout est permis et possible dans un roman .....)
Je suis très contente d'avoir reçu ce livre par le biais d'une masse critique car étant publié dans une nouvelle maison d'édition je ne l'aurais peut-être pas repéré dans ma librairie et cela et cela aurait franchement été dommage.
Je remercie donc Babelio et les éditions du Gros Caillou que je vais suivre attentivement. Merci à l'équipe pour le petit mot sympathique accompagnant ce roman.

De très loin le meilleur thriller lu depuis des lustres. Merveilleusement addictif, écrit, comme disent les videastes, caméra à l'épaule, ce livre m'a littéralement soufflé.
Je suis sûr que vous allez penser « Ce babelote n'est pas objectif, il est né à La Croix Rousse et a joué toute son enfance à jouer près du Gros Cailloux » C'est vrai et je remercie les Éditions du Gros Cailloux de m'avoir envoyé le premier livre qu'elles publient : le dernier jour.
Écrit par Arthur Rogé …..un auteur lyonnais.
Marseillais, Parisiens, Toulousains n'ayez pas peur : ce livre est écrit pour vous aussi ( y compris stéphanois (-: )

Léo-Paul Julianne, chef d'entreprise de 44 ans, dont les affaires sont florissantes, retrouve sa femme sauvagement assassinée dans leur belle maison du plateau. Ses enfants ont disparu.
Léo-Paul a fait autour de lui autant d'envieux que de jaloux…
L'action, totalement maîtrisée, se développe en une trentaine d'heures trépidantes.
Arthur Rogé a pris le risque de la première personne du singulier et le pari est largement gagné.
Ce récit est enchâssé dans une autre affaire. Julianne découvre le cadavre de son épouse en janvier 2015 -mois funeste -.
Le roman débute 10 ans plus tôt et se termine 2 ans plus tard.
Le grand ordonnateur, le vrai héros en somme, c'est le Capitaine Verchère, personnage complexe dont l'éthique est sur le fil du rasoir…..et qui fait le lien entre les 2 affaires !!!
Tout cela est très bien écrit, rien n'est convenu, les personnages secondaires ne sont pas de simples figurants. Tout se tient.
Je n'avais amené que ce roman sur ma petite île. Il a fallu que je fasse durer le plaisir.
Et je me suis régalé.
Je souhaite une belle réussite aux Éditions du Gros Cailloux et à Arthur Rogé.
J'attends la suite avec impatience et vais offrir ce livre à mes potes amateurs de polars.

Un livre, reçu par les éditions du Gros Caillou et Babelio. Merci à eux pour leur confiance.

C'est toujours un peu émouvant d'assister à une naissance. Et ici il s'agit (si j'ai bien compris) du premier roman publié par Mr Rogé et le premier roman publié par les éditions du Gros Caillou. Donc beaucoup de premières fois. Et cette naissance est un beau bébé.

Lyon est très présent dans ce récit. Une première partie, très courte, caniculaire et puis tout le reste du roman dans le froid et sous la neige. Ceux qui connaissent Lyon suivront les pérégrinations de Léo-Paul entre la Croix Rousse et la Presqu'ile. Et pour ceux qui ne connaissent pas Lyon et bien cela leur donnera envie d'y venir faire un peu de tourisme.

Léo Paul est un homme d'affaires prospère. Il a tout pour être heureux. Une femme qu'il aime, deux enfants, une superbe maison, une affaire qui marche très bien. Et puis un jour, il est attaqué dans sa maison et quand il se réveille. Sa compagne est morte et ses enfants ont disparu. Dans les 24h qui suivent, Léo Paul va devoir revoir de fond en comble ce qu'il pensait / savait de ses proches.

Voici pour l'histoire. Mon ressenti est partagé.

A certains moments, la multiplication des personnages et de leurs côtés sombres m'a paru un peu « too much ». Je comprends l'intérêt de multiplier les fausses pistes. Mais trop, c'est trop. J'aurais aimé d'avantage de psychologie concernant le coupable… Et le cliff hanger de la fin... Était ce vraiment nécessaire?.

Pour les côtés positifs, ce roman est mené tambour battant. Il y a un vrai suspens. Il y a des rebondissements, pas trop d'hémoglobine, ce qui me convient parfaitement. J'ai eu du mal à le lâcher cette nuit. le style est ok, même si l'auteur a tendance à abuser des adjectifs synonymes.

Pour un premier roman, c'est plutôt réussi. Il m'a donné envie de suivre cet auteur.

Il y a eu l'affaire Dominici (peu s'en souviennent peut-être).
Il y a eu le drame du petit Grégory.
Il y a eu le mystère Xavier Dupont de Ligonès.
Aujourd'hui l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar.
Point commun dans la tête des citoyens que nous sommes ?
Ce qui nous interroge ?
Mais comment ont été menées les investigations ?
Qu'ont fait les enquêteurs ?
Quels éléments, quels faits, quelles preuves ont-ils négligés ?
Quelles évidences, quelles pistes, n'ont-ils pas exploités ?
Voilà à quoi m'a ramené le roman d'Arthur Rogé.
Dès les premières lignes, dès les premières pages.
Ces (ses) flics ne font pas le boulot.
Léo Paul est chef d'entreprise.
Riche.
Deux enfants, de deux femmes différentes.
Manon, la jeune ado, issue d'une première liaison et Arthur, 3 ans, le fils qu'il a avec Jeanne qui partage sa vie.
Un soir sa vie, leur vie, bascule.
Une mort brutale, deux disparitions.
Rogé entraîne son lecteur dans les pas de ce père de famille déboussolé, qui ne comprend pas et qui va devoir se battre pour retrouver ceux qu'il aime.
Là où l'auteur aurait pu nous livrer un polar classique, c'est une tout autre piste qu'il choisit.
La question subsidiaire ?
Est-ce volontaire ?
Parce qu'il y a trop de choses qui ne vont pas.
Quand on laisse faire certaines choses à son personnage principal, quand la police semble fermer les yeux sur des éléments indispensables, quand l'enquête semble leur échapper, quand il y a de telles invraisemblances.
Le lecteur est en droit de s'interroger.
Je dirais que le style, la présentation du texte, certaines répétitions intempestives, certaines interventions pas toujours maîtrisées, nuisent à la lecture.
Pourtant il y a matière et tout finit par s'expliquer, enfin... il fallait bien fournir une explication.
Mais quel labyrinthe !
On y croit, ou on n'y croit pas.
Allez, je vais être honnête,  moi, je m'y suis perdu.
Ou alors, je suis passé à côté. 
Je n'avais pas choisi le bon chemin, pas compris la trame...
Il y a des lectures différentes, pour un même roman.
Un ressenti, une attente, une recherche, une aspiration selon notre état d'esprit du moment, selon notre expérience de lecteur.
J'ai cherché, dans ces quelques lignes que je viens d'écrire, à ne pas détruire, réduire, le travail de l'auteur, en soumettant une explication.
Parce que, les affaires que je cite au début de ma chronique, sont aussi la preuve que rien n'est jamais limpide et que si des grains de sable peuvent gripper la machine judiciaire les romanciers, volontairement ou non, peuvent déraper et parfois, les dérapages sont incontrolables.

Les éditions du Gros Cailloux et Babelio m'ont gentiment envoyé ce thriller d'un auteur lyonnais qui signe là son tout premier roman. Je suppose que le choix de l'éditeur n'est pas étranger à mon lieux de résidence, et je l'en remercie car étant moi-même lyonnaise, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir un auteur local qui écrit sur sa ville et ce n'est pas sans amusement que j'ai découvert qu'un petit bout de l'intrigue se déroulait dans ma rue.

Bon, tout chauvinisme mis de côté, je peux vous dire que ce thriller m'a happée bien au delà des simples considérations géographiques.

On va suivre Léo-Paul, un prospère entrepreneur, qui va se réveiller un beau matin en découvrant sa femme assassinée dans son lit et ses enfants de 3 et 15 ans disparus.

L'intérêt immédiat qui m'a fait plonger dans ce roman, c'est le fait que l'on ne suit pas l'enquête du point de vue du policier, comme c'est fréquemment le cas, mais du côté de Léo-Paul, la victime.
De la découverte du corps de sa femme au dénouement final, c'est bien à travers ses yeux que l'on vit l'histoire et j'ai trouvé que cela amenait une vraie intensité et surtout une vraie originalité au récit qui se démarque ainsi des classiques enquêtes policières.
L'intrigue en elle même est plutôt bien menée, c'est un thriller sans temps mort, nerveux et bien ficelé.

Je n'aurais qu'une remarque à faire concernant le twist final sur la dernière page: mais pourquoiiiiii ??? J'avoue que que je reste un peu interrogative sur cette toute fin... qui à la fois me dérange (et me fâche un peu) tout en donnant, je l'avoue, une tonalité bien particulière à l'histoire.

Pour résumer, ce premier roman est un très bon crû, un excellent thriller avec une touche bien particulière et unique que j'ai lu avec autant de plaisir et d'avidité même que certains "grands" auteurs que j'affectionne.

Monsieur Rogé, je vous suivrai avec plaisir si vous faites de nouvelles incursions aussi réussies dans le domaine du thriller.

Dès les premières pages, le ton est donné. L'aventure commence sur les chapeaux de roues. Un homme heureux en famille et en pleine réussite professionnelle est entraîné dans un engrenage dramatique. En un jour, sa vie bascule et il plonge dans l'horreur.

A la première personne, on entre dans l'esprit de cet homme débordé par les évènements. Il ne comprend ce qui lui tombe sur la tête. Plus les heures avancent, plus des révélations lui parviennent et plus son monde s'écroule. Il se met à douter de toutes ses relations et s'imagine les différents scénarios qui l'ont conduit dans cette situation tragique. Avec lui, le lecteur se retrouve coincé dans les cordes.

Mené sur un rythme effréné, ce thriller ne laisse aucun répit. Je me suis senti, comme le narrateur, pris au piège. L'auteur fait preuve d'une parfaite maîtrise pour épaissir le brouillard et faire monter le suspense. On perd pied avec lui et on a hâte de découvrir les tenants et les aboutissants de cette tragédie. le dénouement de l'aventure est à la hauteur de la narration et n'est pas avare en retournements de situations.

Cette lecture est haletante, déstabilisante et je me suis régalé de bout en bout. L'ambiance étouffante du roman ne m'a pas épargné. N'hésitez donc pas à tenter l'expérience parce que je vous garantis quelques heures sous pression. Arthur Rogé est un primo romancier mais il frappe fort d'emblée. Pour un premier essai, c'est une vraie réussite et une belle découverte pour moi. « Les éditions du Gros Caillou » est aussi une nouvelle société tout juste créée. Si cette maison et cet auteur continuent sur leur belle lancée, je leur prédis à chacun un bel avenir dans le monde de la littérature. de toute façon, je serai là pour vérifier !
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Enfant abandonné à la naissance, Léo-Paul dit LPJ a désormais « tout pour être heureux » : une femme qu'il aime, deux enfants, une superbe maison, des collaborateurs compétents et une affaire prospère.

Une nuit de janvier, notre héros est attaqué chez lui et sa compagne sauvagement assassinée. Dévasté par cette découverte, il est immédiatement plongé dans une angoisse insoutenable liée à la disparition des enfants.

Dans les heures qui suivent, que ce soit dans les locaux de la police ou lors de moments de douloureuse introspection, Léo-Paul va passer au crible ce qu'il pensait / savait de ses proches, sa réussite ayant suscité envie et jalousies…

L'action, totalement maîtrisée, se développe en une trentaine d'heures trépidantes en dépit du froid mordant et de la tempête de neige qui paralyse les déplacements.

Arthur Rogé a pris le risque d'une narration au présent et à la première personne, qui associée à un découpage en courts sous-chapitres, contribuent à conférer au récit son caractère d'urgence.

Une véritable course contre la montre est engagée dans l'espoir de retrouver les enfants vivants.

Plusieurs coupables potentiels, fausses pistes et rebondissements font de ce roman un véritable « page turner »

1er roman de l'auteur dans une jeune maison d'édition. Parfois on peut faire de belle découverte et c'est le cas. Merci aux éditions du Gros Caillou et à Babelio pour cette lecture.
Janvier 2015, Léo-Paul Julianne découvre sa femme assassinée dans leur maison et la disparition de ses 2 enfants. Et là commence un vrai cauchemar pour Léo-Paul Julianne dit LPJ. Il va vivre les pires 24h de sa vie. Au fil des pages des secrets vont être révélés, mais aussi les mensonges de son entourage (famille, amis, collaborateurs). le seul qui semble croire en lui est le capitaine Verchère.
Ici, on n'est pas dans une enquête policière classique. L'auteur a choisi de nous faire avancer dans cette enquête à travers le personnage de LPJ. Cela donne une certaine originalité à l'intrigue. En tant que lecteur, on suit la descente aux enfers de LPJ. On vit sa douleur, sa haine, sa rage mais aussi l'amour pour ses enfants.
Le style d'écriture est fluide. Il y a des rebondissements, cela donne du rythme et du suspense.
Un 1er roman réussi qui promet de belles lectures à venir. Même si il y a quelques imperfections à mon goût comme le manque d'informations sur les motivations du tueur. J'ai été happée par cette lecture et j'ai gagné une petite promenade dans Lyon où il fait très froid.