Histoires folles et horrifiques

Histoires folles et horrifiques. Juste la couverture annonce déjà la couleur et vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenu. On sent dès les premiers chapitres, l'aisance de l'autrice, Adeline Rogeaux, à évoluer dans ce genre littéraire. Jamais un roman n'aura d'ailleurs aussi bien porté son titre. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, 40 histoires, folles (certainement), horrifiques (absolument), certes courtes, mais qui vous feront réagir d'une manière ou d'une autre. Et il y en a pour tout les goûts. Certaines vous feront frissonner, d'autres vous dérangeront, et pourtant même certaines, comme la quatrième nouvelle dont le titre est assez évocateur, vous feront sourire malgré leur côté dramatique. En tout cas, aucune ne vous laissera indifférent.
C'est dire l'imagination débordante de l'autrice.
À mon sens, c'est un exercice particulièrement difficile que d'imaginer autant d'histoires différentes qui tiennent sur quelques pages et réussir à planter dans chacune d'elles un décor, des personnages, une intrigue et un dénouement. de ce côté là, l'autrice a assurée et rien que pour ça, j'ai envie de lui dire bravo.
Côté écriture, rien à redire non plus. Une écriture fluide, agréable à lire, avec un style bien à elle qui colle parfaitement aux histoires et qui nous fait tourner les pages sans s'en rendre compte. Les petites références amusantes à des noms connus étaient le bienvenue pour détendre un peu l'atmosphère.
En résumé, j'ai bien aimé ce recueil que je recommande. Si vous aimez l'horreur, foncez !
Je mets un 5 ⭐ bien mérité pour récompenser autant d'inventivité et je me demande déjà ce que nous réserve l'autrice à l'avenir.

Quel étonnant recueil de nouvelles !... Je ne suis pas une habituée du genre « horrifique » et pour une première découverte j'ai été servie ! Ames sensibles, ne supportant pas l'hémoglobine et la violence et personnes sujettes aux cauchemars, il vaut mieux être prévenus et avoir le coeur bien accroché ! Et pour bien faire, le tout est servi avec un bon grain de folie (le titre a été parfaitement bien choisi !).
Dans un format très court (40 nouvelles en 153 pages), Adeline Rogeaux sait habilement planter le décor et les contextes pour instaurer dès les premiers paragraphes un climat inquiétant, angoissant, les scènes d'horreur s'enchainant avec des intrigues très variées (avec une telle diversité des thèmes abordés chacun doit forcément en trouver un certain nombre à son goût) et des twists et rebondissements bien sanglants : pas de temps morts ! Avec Adeline Rogeaux impossible de s'ennuyer, on peut dire qu'elle sait capter l'attention et maintenir le lecteur dans un état de tension et d'alerte permanent…et la tension est parfois portée si haut que lorsque la chute arrive on s'en sent presque soulagé, voire parfois, on en rirait nerveusement…car si ce recueil est plein de scènes d'horreur, il est aussi plein d'humour !
Adeline Rogeaux a un univers extrêmement riche et une imagination terriblement fertile, je dirais même débordante, que j'ai découverts avec beaucoup de plaisir (et d'horreur!). Dans un style bien maitrisé, très vif, percutant, immersif, une écriture fluide, une langue très moderne, l'autrice sait habilement partir de scènes banales du quotidien pour en faire des scènes horribles, étonnantes, dégoûtantes, loufoques, afin de complètement retourner un lecteur ébahi, qui n'est pas en reste à chaque page …Il est d'ailleurs conseillé de faire des pauses entre la lecture des nouvelles, les enchainer pourrait nuire à la santé du lecteur ! L'autrice sait aussi bien intégrer le point de vue d'un meurtrier psychopathe que celui d'une victime terrorisée pour nous embarquer totalement. Adeline sait parfaitement, comme elle le dit elle-même, « aller chercher la petite part de monstre enfouie, la petite voix qu'on fait tous taire », elle sait aller sonder la part sombre des individus, celle capable de fasciner le lecteur et de lui faire tourner les pages avec frénésie. Cela dit, elle m'inviterait à dîner chez elle je ne suis pas sûre que j'accepterais...j'aurais trop peur de me faire saigner et découper en rondelles pour être servie en plat principal aux autres convives ! On peut dire que le pseudo « Driller-killer « d'Adeline Rogeaux lui convient parfaitement : quelle « killeuse » ! En tous cas moi elle m'a eue, bravo !!

Quelle joie de plonger dans ce recueil, moi qui adore les nouvelles horrifiques ! Mais j'avoue que je ne m'attendais pas à être à ce point emballée ! En plus les histoires sont très nombreuses, et l'imagination de l'auteure, extrêmement prolifique !
C'est marrant comme, en quelques pages seulement, elle parvient à installer une situation, qu'elle soit terrifiante, loufoque ou carrément barrée (je pense à cette émission de cuisine télévisée qui m'a pliée en deux de rire !), pour ensuite la retourner cul par-dessus tête sur les cinq dernières lignes, déjouant toute attente, et créant chez le lecteur une sorte de surprise à la fois estomaquée et amusée qui ne peut que l'inciter à se précipiter vers la nouvelle suivante !
Le style et la forme sont habiles donc, mais possèdent aussi cette fraîcheur des auteurs jeunes qui livrent leur vision d'une manière franche, brute, sans manières et sans manipulation. C'est une qualité très appréciable, qui rend la lecture plus vivante, et finalement, plus immersive…
Un autre élément à noter ici, c'est cette facilité de l'auteure à épouser différents points de vue et diverses manières d'en rendre compte. Hommes, femmes, victimes, meurtriers, elle jongle avec tout, pleine d'aisance et sans fausses notes ! Ces variations incessantes procurent un intérêt toujours renouvelé pour l'ouvrage, puisqu'on ne s'ennuie jamais, et c'est avec délice qu'on tourne page après page, avide de cet humour à la fois cocasse et grinçant, très personnel à l'auteure, et de ses histoires diablement imaginatives qui selon moi annoncent une jolie carrière en perspective...

Un recueil de nouvelles, ça faisait longtemps, encore plus dans un genre que j'affectionne à savoir, l'horreur. Contrairement à d'habitude, je ne ferai pas d'avis par nouvelle, parce qu'elles sont très courtes et que ce serait presque spoiler ^^. Parfois, rien qu'avec le titre.
Car voui en 155 pages, vous avez de quoi passer une heure tranquille - à moins que votre entourage frissonne facilement -, de quoi se plonger dans des histoires courtes (plus ou moins 3 pages), et rester parfois sur notre faim !
Amateur'rice de ce genre, c'est un bon ouvrage même si j'ai regretté le peu de franchissement de lignes et l'absence de lâchage totale. Quand faut y aller, faut y aller et ne pas hésiter à mettre la sauce (comprendra qui lira le pourquoi du culinaire). Oui, j'en veux plus ! Faites-moi frissonner ! Après, on retrouve quand même une belle cohérence avec ce titre qui annonce autant d'horreurs que de folies. Oui au pluriel.
L'ambiance s'installe trèèèès facilement, en quelques lignes et le genre est plutôt bien exploré. Dans le sens où ce n'est pas de l'horreur pour de l'horreur, rien n'est gratuit (quoique, Sarah a payé le cinéma ? 😮), et les constructions sont différentes. Elément appréciable. Même si je me doutais des chutes, certaines étaient bien trouvées. Entrez dans la cuisine, y a un délicat fumet qui s'échappe… On ne tombe pas dans le classique, y a chaque fois un twist pour relever l'élément central. Même la pause "romantique" n'est pas à prendre avec des pincettes.
Côté histoire, certaines m'ont clairement plus transportée que d'autres, même si chacune a son petit écrin d'imaginaire, souvent original.
« Dégazez ! » magnifique jeu de mots entre dégagez et les gaz. J'ai adoré cette nouvelle, c'est morbide, drôle avec un peu de lâcher-prise, qui est très bien !
« Une retraite à deux sous » pour le côté malheureusement réaliste.
« J'aime les costards » pour les références et le fait que c'était trop court, j'en voulais pluuuuus !
« Séjour mort comprise » pour le côté urbex, drôle et la petite chute.
Le poème p144, croustillant comme j'aime ! Slurp !
N'importe quel lecteur ou quelle lectrice y trouvera son compte. C'est très intelligent de multiplier les histoires, puisque chacun ses goûts.
Côté univers, la plume étant agréable, même si oui, elle aurait pu être plus fluide avec moins de répétitions et une mise en page rendant justice au for intérieur des personnages. Je m'attendais à encore plus frissonner ou avoir peur. Oui le suspense est présent, mais pour me secouer, il en faut beaucoup. Primoroman de l'autrice, c'est une belle entrée en matière dans ce genre si…on lâche la bride ! J'ai senti une retenue parfois alors qu'il faut y aller.
Côté personnage, j'ai trouvé amusant de revoir certains prénoms dans d'autres situations, un peu comme s'ils évoluaient dans un monde parallèle…sans que ce soit le cas. Ils sont souvent entiers, profonds. Ce ne sont pas toujours des « connards », j'ai presque eu de l'empathie. Me décrocher une émotion est déjà une réussite en soi 😛. Il y a beaucoup de persos, différents, attachants, drôles, à plaindre ou encore...à enfermer !
J'ai aimé les idées, assez originales ou revisitées avec un peu de piment. La plume est assez fluide, ça se lit très vite et bien (d'ailleurs je l'ai dévoré plus que dégusté contrairement au hachis !) et puisque l'ouvrage contient plusieurs univers, chacun y trouvera son compte.
J'ai moins aimé, certaines répétitions et le fait que ce soit souvent troooop court ! Non, mais c'est vrai quoi y a certaines nouvelles, elles auraient pu faire juste deux pages de pluuuus !
Vous reprendrez bien un dolicrâne ?
La suite sur ma page !
À savoir, ceci est une lecture perso et non un sp. L'autrice, très maso, a juste accepté de passer à mon moulinage habituel : AE - horreur - primoroman concernant le barème !
Lien : https://www.facebook.com/mar..

J'ai vraiment apprécié la lecture de ce petit recueil qui se compose d'histoires glauques à souhait, saupoudré d'une touche d'humour noir.
Les textes sont certes courts (micronouvelles) mais n'en reste pas moins efficace pour vous donner quelques frissons ici et là.
Les histoires qu'avec ce livre Adeline nous propose sont, de mon humble point de vue, très imagées et les événements gores qui
s'y déroulent resteront scotchés à vos esprits pendant un moment.
Vous ne regarderez plus le monde de la même manière, tant tout ceci est criant de réalisme par moment, malgré le côté fou des récits.

C'est un petit livre fort sympa à lire et découvrir pour toutes celles et ceux qui aiment se faire une petite frayeur, le soir sous une lumière tamisée, et je ne peux que
vous le recommander.

Après avoir lu quelques micro-nouvelles de l'autrice sur Twitter, je me suis procurée ce premier recueil de nouvelles. Pas de doute, cette plume parfois horrifique, parfois sarcastique est reconnaissable ! Nous avons affaire à des histoires assez variées, qui peuvent toucher à un large public – du moins, celui qui lit l'horreur, les thrillers, le fantastique… Ne vous y trompez pas : malgré le ton de certaines nouvelles frôlant la parodie, ce n'est pas juste innocent. Certaines nouvelles sont là pour retranscrire des faits de société grossis au microscope x1000, et ce n'est pas beau à voir (mais un plaisir à lire 😊).
Mention spéciale pour Service après-vente, Les vieilles maisons font ça, parfois, Davy, et Princesse velue.
Par contre, Retraite à deux sous et Mia joue du violon ne m'ont pas plus happée que ça, sans doute à cause de la chute qui ne m'a pas convaincue.
Petit truc à part : il manque un sommaire, peu importe qu'il soit au début ou à la fin 😊 (ou alors, je n'ai pas les yeux en face des trous et il y en avait bien un, mea culpa !).

« Histoires folles et horrifiques » est un recueil de 40 nouvelles relativement courtes qui nous entraîne dans l'imaginaire de l'auteur. Attendez-vous à de l'horreur, du cynisme, de l'humour et de la folie à tous les niveaux.
Voici le sommaire :
Tommy dans la brume
Le chien faisait peur à Franck
Le vieux et le hachis parmentier
Dégazez
Merci de ne pas nourrir les pigeons
Service après-vente
Coucher de soleil
Je ne savais pas
Ils sont là
Les vieilles maisons font ça, parfois
Soukahana, le monstre du désert
Davy
Saturation
Jack a dit
Le stylo de Maxime
Les yeux vides
Tom et sa conscience
Le dentiste
Béberd a mal au nez
Vision d'horreur
Retraite à deux sous
Princesse velue
Vanille n'en pouvait plus
Il était mon empereur
À vos casseroles
J'aime les costards
Trois voeux pour eux
La bougie
La super fête de Paulin
Bête acné
Le petit John
Séjour mort comprise
Mia joue du violon
Suivi dans la nuit
Il fait bon vivre à Jeanrosé
Madame de Cuticule
Quand elle est morte, c'était un arc-en-ciel
Veillée funèbre
Rapport de police
C'est con
Le principe de ce recueil est assez simple : interpeller le lecteur et le choquer, autant que possible, tout en le poussant à la réflexion. L'exercice a très bien marché avec moi, et j'ai adoré me régaler de ces nombreuses nouvelles.

Le format court est un avantage certain, le rythme n'en est que plus dense et la chute soudaine. On peut en lire plusieurs d'affilés ou s'en servir comme petit conte du soir, avant de s'endormir, histoire de faire de magnifiques et cauchemardesques rêves. Je recommande d'ailleurs la seconde méthode, elle est plus amusante !

La plume de l'auteure a su montrer au travers de ces divers textes l'horreur, la folie et parfois le comique de certaines situations qui pourraient nous arriver. Cependant, il y a toujours un « petit plus » qui rend la nouvelle complètement dingue, je prends pour exemple : « Merci de ne pas nourrir les pigeons ». Je pense que je regarderais mes voisins différemment désormais. Oh oui, surtout cette petite dame qui passe son temps à les nourrir… « pour le moment ».

Ce que j'ai particulièrement apprécié lors de ma lecture : c'est la chute. Je ne m'attendais pas du tout à la plupart d'entre elles malgré un titre parfois assez évocateur. C'est un subterfuge très malin, et j'adore. le cynisme et l'humour noir ont bien leur place dans certaines des nouvelles, avec parfois une touche de malice ou de douceur, mais pas trop, l'auteure n'est pas cruelle à ce point, elle fait mijoter les personnages de ces histoires pour mieux les rendre fous par la suite.

Je mettrais un petit « warning » : âmes sensibles faire attention, car certaines nouvelles sont assez crues, parfois dérangeantes, mais rien qui ne donne envie de rendre son petit déjeuner. le côté horrifique n'est pas forcement présent dans des scènes violentes et gores, bien au contraire, l'auteure est bien plus subtile que cela lorsqu'elle l'introduit dans son récit.

Pour conclure : si vous avez envie de bien dormir, d'être accompagné par l'imaginaire débordant d'une auteure qui saupoudrera vos nuits d'horreur et de folie… foncez lire ce recueil de nouvelles !

Lien : https://www.yurensei-chronic..

Déjà, faut savoir que ce recueil est composé de 40 nouvelles très courtes, mêlant horreur, humour, cynisme, absurde et même parfois poésie ! Alors oui, on va pas se mentir, la poésie t'en as pas des tonnes, mais j'ai quand même versé ma larmichette pour une nouvelle parce que c'était super beau !
J'ai mis + d'un mois à lire 150 pages. Pourquoi ça ? Parce que je l'ai adoré. Ouais, je sais, comme ça, ça parait pas évident. Mais en gros, j'adorais chacune des petites histoires et elles font en moyenne 3 pages. du coup, tu peux vite vouloir les enchainer et dévorer le tout en 2h top chrono. Je l'ai fait pour les 3 premières nouvelles et je me suis rendu compte, qu'en faisant ça, je savourais pas chacune des nouvelles à sa juste valeur.
Du coup, je me suis IMPOSE une nouvelle max par jour.
Je me suis fait mon petit calendrier de l'Avent à moi. Et ça a été la meilleure décision de ma vie (non, j'exagère à peine !). Parce que du coup, quand j'avais une journée pas ouf et le moral à plat, je n'avais qu'à penser au recueil qui m'attendait et ça me remontait le moral. C'était ma petite récompense.
Qu'est-ce que j'ai kiffé ? le format court permet d'avoir des histoires percutantes et avec souvent une surprise à la fin. Et puis, c'est trash, on fait pas dans la dentelle avec Driller (Adeline, je sais plus quel nom/pseudo utiliser !). Ce que j'adore, c'est que par moment tu te dis « elle va pas oser. NOOOON ! ». Et si. Elle a osé. Et même si tu as du gore, il y a toujours ce côté absurde ou humour qui vient contrebalancer.
Ce recueil, c'est pas une pépite. C'est 40 petites pépites à déguster.
Bon, par contre, pas sure de me faire un jour une bouffe avec l'auteure… C'est pas que j'ai pas confiance, mais… Elle a le cerveau monté sacrément à l'envers et c'est pour ça qu'on l'aime. En résumé : si tu aimes les nouvelles qu'elle publie sur son blog, bah fonce parce que c'est exactement le même style, le même format. Elle a juste réuni le best of the best dans un recueil.


Lien : https://www.melaniedesforges..

Premier bon point de ce recueil : ne pas se limiter à une seule vision ou un seul angle d'attaque du genre horrifique, mais multiplier les propositions : on va du gore au poétique, de l'onirique à l'ultra-réaliste hyper cru, du glauque au réjouissant. le livre n'en est pas moins cohérent, puisque l'auteure possède une plume bien à elle, directe, incisive, et une tendance à gratter les apparences pour révéler les pires bassesses du genre humain au travers des codes horrifiques.
C'est l'autre point fort du livre : les chutes des nouvelles sont bien souvent imprévisibles, tel un uppercut sorti de nulle part et pourtant cohérent avec la démarche, et dont le choc amène à reconsidérer les évènements afin de se prendre une second patate bien roublarde. le double effet Kiss Cool, en somme !
Cette façon de plonger le lecteur au coeur de bizarreries captivantes pour lui faire saisir l'ampleur du récit à l'ultime moment n'est pas sans rappeler Les Contes de la Crypte, avec lesquels ce bouquin partage le même art de la chute méchante, vicieuse, mais qui fait étrangement plaisir en collant un rictus malsain sur le visage... Pas sûr que l'esprit en sorte indemne, mais en même temps, n'est-ce pas le but d'une histoire d'horreur réussie ?