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sur 96 notes
En refermant ce livre, je me suis demandé si je n'allais pas contacter les éditions Stock afin qu'ils valident l'écriture de l'histoire de mon enfance. En effet, quelques centaines de pages écrites en gros caractères et de surcroît avec des marges énormes et des interlignes toutes aussi énormes ne doivent pas être si difficiles que cela à écrire et puis au pire l'éditeur a des correcteurs, donc adieu les fautes d'orthographes, les erreurs de grammaire et que sais je encore, je n'aurais vraiment pas beaucoup de travail et eux non plus, on a donc tous à y gagner.

Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt pour le lecteur de connaître l'enfance d'Eric Romand, mais je n'ai pas compris non plus l'intérêt que l'auteur a eu à écrire ce livre, on a le sentiment qu'il aurait voulu nous glisser au travers de ces quelques lignes qu'il était homosexuel, oui il est homosexuel et, cela nécessitait-il vraiment de nous raconter son enfance somme toute assez banale ? Parce qu'en termes d'enfances assez traumatisantes, je pense que beaucoup de gens l'ont largement surpassé, même moi, sans parler d'enfance pourrie, car il faut toujours voir du positif dans le négatif, je pense être capable de le défier en anecdotes plus ou moins tragiques. Donc aucun intérêt pour moi à avoir lu ce livre, et si vous voulez faire une bonne action, mettez 15 euros dans une association du style UNICEF plutôt que dans ce livre purement commercial.

PS : j'avais acheté ce livre pour ma mère, qui est de la génération Sheila, j'ai pensé qu'elle y trouverait quelques souvenirs de cette chanteuse tant appréciée dans les années 60.

PS2 : Ca rapporte combien l'écriture de ce genre de livres ? On ne sait jamais, si il y a un petit billet à se faire.
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Comme un albums de souvenirs, cette petite collections d'instants parle d'enfance, de la famille, de l'école, d'homosexualité et de Sheila.

C'est souvent très drôle mais cette drôlerie un peu triste, comme si en dépit de tout, il fallait quand même garder le sourire.

Et c'est très touchant
Lien : https://www.noid.ch/mon-pere..
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La vie ordinaire des année 70. On y replonge pour peu qu'on ait vécu ces départs en vacances en famille dans des autos peu confortables. On y découvre aussi les affres que traversent les jeunes ayant une attirance sexuelle non ordinaire pour l'époque. Un style efficace, phrases et chapitres courts, mots crus qui font mouche, touchent et embarquent...
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Ce court roman autobiographique reprend l'enfance de l'auteur, entouré de son père alcoolique, sa mère bienveillante et ses grands-parents maternels qui tiennent une épicerie. On découvre au fur et à mesure des pages la vie pas si simple d'un jeune garçon qui préfère les garçons, sans pour autant que cela en devienne le centre du récit. Raconté de manière simple et sans fioriture, l'auteur nous introduit les difficultés de son enfance sans pour autant l'avoir trop mal vécue.
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Finalement j'ai bien aimé, même si ce livre m'a beaucoup fait pensé à "en finir avec Eddy Bellegueule". Pas très gaie l'enfance d'un gay.
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Je me suis laissée attirer par le titre et par le Polaroïd sur la première de couverture. Ça sentait l'enfance. La mienne en tous cas.
J'ai d'abord été un peu décontenancée par la forme du récit : une succession de paragraphes, pour finalement y voir une succession d'instantanés qui raconte, comme le fait un album photo, la vie d'une famille. Au delà de ça, c'est aussi le récit de la difficulté de se sentir singulier dans sa propre famille, à une époque où la personnalité des enfants n'avait pas vocation à être développée ni à être trop différente de celle de ceux dont ils étaient issus.
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J'ai beaucoup aimé.
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Son père ? le fils d'un « bon à rien et d'une fainéante qui avait couché avec la moitié du village ». Sa mère ? La fille d'un épicier à la méthode infaillible pour faire déguerpir les garçons trop envahissants. Et Sheila ? L'idole d'Eric. Il a tous ses disques, écoute ses chansons en boucle, suit sa vie avec passion dans « Podium » et « Salut les copains ».
Est-ce étonnant, dans ces conditions, que le pauvre Eric ploie sous le poids des problèmes et que sa vie soit une suite de désillusions ?
Le titre me faisait espérer une lecture légère et amusante. Ce fut loin d'être le cas.
Cet auteur, je n'en avais jamais entendu parler. Aussi ai-je cherché quelques renseignements à son propos. J'ai appris qu'après avoir écrit des pièces de théâtre, il se lançait dans un premier roman. Or, le personnage principal s'appelle comme lui, Eric Romand. Il ne s'agit donc pas d'une fiction. Cela me met mal à l'aise. Difficile de prendre de la distance par rapport au récit, vraiment très intime. Et pourtant, ce serait bien nécessaire tant les protagonistes me paraissent antipathiques et rebutants.
Les grands-parents, pour commencer. Nous ne connaîtrons que les maternels. le grand-père nomme l'entourage de son gendre « la famille adverse ». On s'en doute, ce n'est pas le grand amour. Pour chacun, il a une critique bien sentie. Seules les deux soeurs sont plus ou moins acceptées, et encore. Georgette serait bien sympathique si elle n'avait pas « épousé un Arabe » (lequel ne sera jamais appelé par son nom), car, dans cette aimable famille, on est terriblement raciste et on utilise des qualificatifs pleins de mépris pour désigner tout ce qui n'est pas franco-hexagonal. Ce n'est pas tout. Cet homme charmant a l'habitude de battre comme plâtre tous les « mâles » qui approchent sa maison, que ce soient les chiens qui rôdent autour de Belle ou les garçons qui fréquentent sa fille .
Le père est un coureur de jupons. Il ridiculise sans arrêt son fils qu'il affuble de sobriquets dégradants. C'est vrai, il emmène souvent Eric avec lui. Mais non pour partager avec son enfant des activités amusantes. Eric lui sert d'alibi quand il rencontre la femme blonde. Il assiste à d'interminables parties de boules ou de cartes qui l'ennuient mortellement.
Chasseur passionné, le père adoptera un chien pour l'accompagner dans ses battues (son fils est beaucoup trop sensible, une vraie femmelette!), mais il l'abandonnera sans scrupules dès qu'il n'en aura plus besoin.
La mère est loin de défendre son fils. Ni tendre, ni maternelle. Lorsque, devenu adolescent, il manifeste le désir d'étudier l'architecture, elle se récrie : « sept ans avant de gagner ta vie ! Tu te rends compte ! » Elle lui impose donc le métier de coiffeur, plus rentable à brève échéance.
Il n'est pas étonnant que, dans une famille pareille, Eric cache soigneusement son homosexualité, inventant une colocation avec une fille imaginaire, se faisant accompagner, lors des repas de famille, par une copine qui lui sert d'alibi. La manière dont ces gens-là parlent des homosexuels est tout bonnement scandaleuse.
Le divorce des parents se passe mal. Ils se partagent les enfants. La mère prendra Nadine, Eric ira chez son père, dont la nouvelle compagne ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée de cet indésirable.
Après tout ce qu'il a enduré, on peut imaginer qu'Eric, au moins, sera gentil avec les autres. Eh bien non. Bien qu'il ait souffert, enfant, des quolibets de ses condisciples brocardant son embonpoint, il n'hésite pas, lorsqu'il se transforme en adolescent séduisant, à faire subir à un autre les avanies qui l'avaient tellement traumatisé.
Aucun personnage attachant. Pas moyen de se consoler en pensant que l'auteur les a délibérément noircis pour les besoins de son intrigue. Car d'intrigue, il n'y en a pas. Eric Romand ne s'est pas donné la peine de relier entre eux les souvenirs de sa jeunesse. Il nous les déverse tels des fragments sans rapport les uns avec les autres, sans souci de la chronologie.
Alors, non, je n'ai pas aimé ce livre.
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Entre anecdotes et journal intime ce petit recueil reflète bien les années 70-80.Une pointe d'humour juste ce qu'il faut pour faire passer les moments difficiles.
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Un roman très court sur la vie de l'auteur dans les années 70-80 et sur l'acceptation de son homosexualité. La lecture a été agréable mais aussi vite oubliée. Il s'agit d'une succession de souvenirs, avec parfois des listes, rien n'est approfondi. On est très loin d'un Eddy Bellegueule… le livre a bien plus été apprécié par ma mère qui est de la même génération. Enfin, je critique extrêmement rarement le prix des livres mais dans ce cas, si on considère la pagination, je le trouve trop cher.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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En un enchaînement de courts paragraphes, Eric Romand nous parle de son enfance dans la France populaire des années 60-70. Une histoire de famille, simple et tellement complexe, une somme de traumatismes d'enfance, qui le construit, qui trace son chemin.
Ce livre est très personnel, et pourtant il parle à un grand nombre, dans le lien avec les parents et les grands-parents, dans le fait de trouver sa place au milieu des autres.
La découverte de l'homosexualité de l'auteur et l'homophobie quotidienne sont traitées avec finesse.
Un petit livre qui a tout d'un grand.
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