AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,29

sur 5215 notes
L'un des meilleurs livres que j'ai pu lire. Une histoire hyper émouvante rempli d'amour d'espoir et tellement triste à la fois. de plus une histoire réelle qui nous fait repenser au moment triste que certains personnes on vécu pendant la guerre et ce qui on du faire et subir. Un livre que tout le monde devrait lire
Commenter  J’apprécie          00
Un coup de coeur.

Nous suivons, en chapitres alternés, le récit de Sarah, jeune enfant juive arrêtée et emmenée avec ses parents, au Vélodrome d'hiver et celui de Julia, journaliste devant écrire un article sur les soixante ans de ce rafle.

Un récit qui m'a ému au plus au point, mettant en avant la complicité de la police française durant cette guerre.

Une adaptation filmique a été réalisée et sera, je l'espère, à la hauteur du roman.
Commenter  J’apprécie          20
Un roman à double temporalité, entre le Paris d'aujourd'hui et celui de la Seconde Guerre Mondiale. Dans le premier, une journaliste américaine travaille sur les rafles des Juifs. Dans le deuxième, le lecteur découvre le destin d'une fillette juive. Les vies de ces deux personnages sont plus liées qu'il n'y paraît...
Commenter  J’apprécie          00
Il y a d'un côté la peur et le courage exemplaire de cette petite fille de dix ans qui s'appelait Sarah en 1942, époque où les hommes ont oublié d'être humains, époque du Vél' d'Hiv'. Cette petite fille doit faire face à plusieurs fronts durant sa captivité, la faim, la peur, la perte des siens.... de plus, elle est rongée par la culpabilité le secret. Et de l'autre côté, cette femme Julia, journaliste américaine mariée à un français, 40 ans, dont l'enquête va qu'elle va réaliser va changer radicalement sa vie… Nous sommes en 2002. le passé et le présent cohabitent pour se rejoindre à un moment crucial. Ces deux vies parallèles vont se retrouver dans dans ces lignes d'une écriture d'une très grande sensibilité où le cruel transcende le beau pour donner un récit magnifique dont on ne se remet pas jamais tout à fait. Belle leçon de vie qui exige de nous que nous méditions sur nos motivations réelles dans ce monde des plus hostiles.
Commenter  J’apprécie          50
Tatiana de Rosnay nous amène dans une histoire sombre, celle de la rafle du vel d'hiv en Juillet 1942.
C'est traité en parallèle entre 1942 et 2002. Julia journaliste va remonter les faits et suivre le parcours d'une famille déporté en Juillet 42.
C'est bien écrit, la première partie nous emmène dans ce parallèle. Ne nommant jamais cette petite fille, en écrivant "elle" cela crée une certaine distance comme un flashback, au présent on est dans la tête de Julia. Et c'est peut etre ce que je regrette un peu. Les longueurs sur les pensées de Julia qui se pose beaucoup trop de questions personnelles. On décrit beaucoup trop les pré-jugés américains/francais et à la fin ca devient lourd et répétitif. On a l'impression qu'elle ne choisit pas sa vie.
Le sujet principal est cependant joliment traité. C'est la partie du milieu que je trouve longue.

Il faut dire que j'avais vu le film avant (habituellement je lis les livres avant). le film est étonnamment très fidèle et sait garder un beau charisme à Julia sans trainer en longueur sur ses réflexions sur sa vie. Ça se fait finalement plus subtilement dans le film où on devine l'évolution du personnage par touche plus que par long moment d'explications des différences de culture américaine et française.

Un lecture agréable et fluide.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai beaucoup aimé ce livre, l'écriture sans rentrer dans le "pathos" raconte avec justesse les horreurs inavouables de la guerre.
La part de responsabilité de tous ceux qui ont laissé faire, qui ont fermé les yeux et décidé de plus en parler.
Les dégâts des secrets de famille qui une fois connu font exploser la cellule familiale.
Bref un très beau livre sur le devoir de mémoire
Commenter  J’apprécie          60
Je sortais de "Poussière blonde", et regrettais ici même la narration trop enfantine qui jouxtait celle intéressante de Marilyn Monroe. Certaines lectrices bien intentionnées m'avaient alors conseillé le meilleur roman de Tatiana de Rosnay, "Elle s'appelait Sarah ". En route, donc, pour la Shoah et la rafle du Vél d'hiv...

Une fois encore, l'auteur sacrifie à la juxtaposition de deux histoires parallèles, l'une pendant l'occupation allemande en 1942, la seconde à l'époque actuelle, dont on devine très rapidement le lien avec la première.

L'histoire se calque sur L Histoire, avec toutes les horreurs insoutenables si souvent rapportées. Pourtant, les recherches consciencieusement approfondies faites par l'auteur sur la rafle de 1942 m'ont apporté des détails insoupçonnés, et des lieux de mémoire qui m'avaient totalement échappé lorsque j'habitais Paris.

Mais pour quelle raison, une fois encore, l'auteur éprouve-t-elle le besoin d'y juxtaposer une histoire de fillettes narrée sur le mode enfantin, voire puérile ? le vocabulaire utilisé est digne de la Bibliothèque Rose, mais indigne d'un lectorat adulte. Je me suis surpris plusieurs fois à sourire, ce qui, j'en conviens, est absolument incongru à propos de situations aussi dramatiques !

Les 50 dernières pages étant interminables, je me suis attaché au style. En voici quelques extraits

La mère d'Ornella me tapota la main...
Elle posa sa main rondelette sur mon épaule...
Elle me tapota gentiment l'épaule...
Zoé posa une main moite sur mon genou nu...
William déploya ses mains et secoua la tête...
Zoé mit la main dans mon sac...
William frottait ses mains l'une contre l'autre...
Elle se précipita vers moi et m'attrapa la main...
Zoé murmura en me pressant la main...
Zoé essuya frénétiquement mon visage avec ses mains...
Il serra les mains avec une élégance nonchalante...
Les deux hommes se tenaient toujours la main...
Édouard suivait, les mains dans les poches...
Michel, tu me prends par la main, et tu m'emportes...
J'aurais voulu lui prendre la main...
Je croisai les mains sur mon ventre, envahie de solitude...
Bertrand se tenait face à la fenêtre, les mains croisées dans le dos...
Zoé me prit la main et y déposa un long baiser...
Zoé, pour l'amour de Dieu, ne lâche pas la main de ta soeur...
Bertrand prit son courage à deux mains pour m'avouer qu'il aimait Amélie...
La forme de son crâne, sa façon de se tenir, ses mains...
Zoë était futée, elle m'avait pris la main dans le sac...
Dans ce magnifique printemps où la main de Neil était posée sur mon genou...
Je remarquai à nouveau à quel point ses mains étaient belles...
Il s'arrêta et passa la main dans ses cheveux...
Il avait dû lire sur mon visage car il posa sa main sur mon bras...
Je ne savais pas comment réagir, je posai la main sur son épaule...
Il finit par retirer ses mains, son visage apparut, beau et déchiré...
Je serrai fort sa main dans la mienne, je n'arrivais plus à le regarder dans les yeux...
Je fermai les miens et posai sa main contre ma joue....

Eh oui, la love-story prévisible comme happy-end : je l'apprehendais... Tatiana l'a fait !
Commenter  J’apprécie          123
Julia, journaliste franco-américaine de 45 ans, vit depuis 20 ans à Paris où elle s'est mariée avec Bertrand et a eu une fille, Zoë. Ils doivent prochainement s'installer dans l'ancien appartement de Mamé, la grand-mère de Bertrand, en plein travaux. Pour les 60 ans de la rafle du Vel d'hiv, Julia est envoyée faire un article sur ce sujet qu'elle ignore totalement. Mamé, un peu confuse, lâche quelques mots à propos des Juifs qui vivaient avant elle dans son appartement..Son beau-père va lui avouer alors avoir croisé la petite Sarah venue rechercher son frère…En parallèle de ce récit, c'est celui à la 3e personne de Sarah, de ces jours au Vel d'hiv puis à Beaune qui ont bouleversé sa vie…Un roman captivant qui, s'il n'a peut-être pas une rigueur historique totale, permet néanmoins de se faire une idée du sort des juifs français menés à la mort par la police française, que ce soit à Paris ou dans les camps.
Commenter  J’apprécie          50
Mais quelle histoire !!!! J'en suis tout retourné.

Dans ce livre, il y a tout… La cruauté, la souffrance, la culpabilité, les secrets de famille, le suspens, l'émotion, l'amour, la tendresse et j'en passe…

L'histoire alterne entre la jeunesse de Sarah pendant la seconde guerre mondiale et celle de Julia, journaliste, qui va enquêter sur la rafle du Vel d'Hiv. Son enquête va bouleverser sa vie et celle de deux familles.

Je me suis tellement attaché aux personnages… J'étais le spectateur de leurs histoires… Il m'a semblé vivre leurs drames avec eux… Je n'imagine pas la difficulté qu'a dû avoir l'auteure pour écrire certains passages. Même si c'est une histoire fictive, elle est basée sur des faits réels et elle aurait pu exister pour de vrai.
La montée émotionnelle est d'une telle puissance quand les deux histoires se rejoignent qu'il m'a été difficile de retenir mes larmes. D'ailleurs, l'émotion est restée bien présente jusqu'au dénouement qui m'a laissé un sentiment d'apaisement. À la fin, toutes les émotions que j'ai subi en lisant ce livre se sont envolées.

Il ne me reste plus qu'à visionner le film et je vous conseille vivement de lire cette histoire qui aura marqué mon esprit à jamais. Un gros coup de coeur !!!! Tatiana rentre directement dans mon panthéon des auteurs préférés avec cette magnifique histoire.
Commenter  J’apprécie          80
Ah! Les aprioris, quand ça vous tient...

Ben oui, un bouquin écrit par une "de Rosnay". Tu vois ce que je veux dire?

Tu la connais cette famile toujours dans la vague. le clan de Rosnay, ce clan "Paris Match", tellement "people" ... qui connaissent tous l'art de séduire les médias. Qui se sont tous retrouvés un jour ou l'autre dans les studios de radio, sur les plateaux de télévision, dans des reportages sur papier glacé des magazines... pour leur vision ou leurs réussites.
Chez les de Rosnay, le quart d'heure de célébrité warholien dure depuis plus d'un demi-siècle. Joël, Arnaud, héros de la planche à voile, Jenna, reine du surf et des maillots de bain et mannequin et puis, Tatiana, auteure de "Elle s'appelait Sarah".

Pardon pour cette longue introduction mais voilà, avec ce patronyme un peu trop célèbre, je ne m'attendais pas du tout à une si belle lecture, si profonde, si intense. Parce que oui, c'est un bon livre, c'est un beau roman, c'est une belle histoire... (Ouste Michel, on ne parle pas de toi).

Même si ce livre ressemble à certains égards à un témoignage, il n'en est rien. Il s'agit bien ici d'une fiction. Une histoire à double narration où il est question de deux familles liées par un secret (évidemment) dont je ne dévoilerai rien.

Il y est beaucoup question de culpabilité, de non-dits et de ce fameux devoir de mémoire.
Parce que, un été 42, il y a eu l'opération "Vent Printanier". C'est joli comme nom, non? Ça sonne bien.

Et donc là, tout comme Tatiana de Rosnay je me questionne un peu.
Ça signifie quoi ce devoir de mémoire? Parce que lorsqu'on regarde le monde, je me dis que le devoir de mémoire, se souvenir pour que ça n'arrive plus jamais, ça ne fonctionne pas très bien.

Il en faudra combien des plaques commémoratives? Et à combien d'endroits du monde? Et des témoins en juillet 2042, pour aller raconter dans les écoles, y'en aura plus et je doute fort que le monde sera en paix. Alors il restera les livres, peut-être?

Y'en aura-t-il, une plaque commémorative à Gaza et au kibboutz de Réïm?
Je crois cependant que ce devoir de mémoire est important, très important même. Mais voilà, je m'interroge.




Commenter  J’apprécie          111




Lecteurs (14004) Voir plus



Quiz Voir plus

Elle s'appelait Sarah

Chez quelle maison d'édition ce livre a-t-il été d'abord publié ?

Phébus
Plon
Héloïse d'Ormesson

13 questions
400 lecteurs ont répondu
Thème : Elle s'appelait Sarah de Tatiana de RosnayCréer un quiz sur ce livre

{* *}