Elle s'appelait Sarah

Non.
Si l'histoire de l'enfermement fatal de l'enfant dans un placard est arrivée, on n'en fait pas un roman à faire pleurer dans les chaumières. Si elle n'est pas authentique, on n'ajoute pas de l'horreur à l'horreur.
Ce livre n'est pas pour moi.

Ce livre fort m'a fait frissonné d'horreur. Au fond de la nuit, j'ai crains de lire tel ou tel passage et ne pas retrouver le sommeil après ma lecture. Notre devoir de souvenir est omniprésent. Cette piqûre de rappel est bien nécessaire. Ce livre prenant est profond, aucun moment n'est propice à l'ennui. Je referme cet ouvrage à regret de quitter Sarah.

Bouleversant
Cette histoire m'a chamboulé , m'a transpercé
J'ai beaucoup lu sur cette sombre période et sur la Shoah ( même si ici tout est romancé )
L'histoire de Sarah et Julia est si intense , si triste
Sarah Starzynski petite fille juive , son père , sa mère arrêtés et parqués au Vel d'Hiv ....puis Beaune La Rolande ....Ses parents vers Auschwitz et la mort
Sarah elle , va s'échapper mais elle est coupable , elle a
laissé son petit frère Michel .
Toute sa vie elle se sentira coupable , un sentiment lourd , atroce , qui prend aux tripes
Mes larmes coulent en lisant cette histoire , plusieurs fois ....la peine me submerge profondément ; j'ai si mal .
Des scènes terribles qui donnent envie de hurler
Julia est américo / française , journaliste
Son histoire familiale va la confronter à l'histoire de Sarah
J'ai lu cette histoire très vite , je ne pouvais plus lâcher le livre
La peine , la honte , le devoir de mémoire , la transmission mais surtout la peine .
Pour tous ces innocents exterminés , parqués comme des animaux et traités comme tels .
La honte pour tous ces français collabos , ce pouvoir complaisant , cette police complice , ces trains et ces employés qui vont conduire ces gens à la mort .
La honte aussi de savoir que beaucoup ne connaissent pas ces faits historiques , s'en fichent même .
Il faut savoir , transmettre et surtout faire très attention que toute cette pourriture n'apparaisse pas à nouveau .
De nos jours j'entends des discours assez identiques à cette peste brune et nombres de français qui les tiennent !

En conclusion ces mots s'imposent par respect , par humanité :
Zakhor , al Tichkah .....Souviens-toi .N'oublies jamais .

Il m'a attendu tant de temps ce livre... Mais je n'ai pas loupé cette rencontre avec Sarah et Julia.
L'émotion est sans cesse présente. J'ai été heureux par la tension qui se dégage de l'écriture. L'alternance entre passé et présent apporte une dynamique extraordinaire.
On ne peut oublier ce pan de l'Histoire. Jamais Je vous remercie@tatianaderosnay
Que lire après ça ?

Paris, juillet 1942, une fillette et ses parents sont arrêtés par la police française au beau milieu de la nuit parce qu'ils portent l'étoile jaune.
Paris, mai 2002, Julia est journaliste et doit écrire un article sur la rafle du Vel d'Hiv dont elle ne connait rien, Américaine de naissance.
Ces deux destins vont se croiser et Julia n'en ressortira pas indemne.

Je me lance dans ce livre bien après sa sortie et le succès incroyable qu'il a rencontré. Ayant vu l'adaptation cinématographique je voulais laisser passer du temps afin de me détacher de son histoire.

C'est finalement comme si je la découvrais totalement à la lecture du roman, m'imprégnant des mots de l'autrice et de son style poignant et passionnant.

Le récit alterne les deux époques, on suit donc cette petite fille et sa famille dans cette rafle terrible dont on connaît l'issue terrifiante. Julia va apprendre par le biais de son enquête le sort qu'ont subi ces milliers de personnes et d'enfants, les traitement terribles et les humiliations, et va découvrir que sa propre histoire pourrait bien être liée à celle d'une petite fille victime de la rafle.

La construction de ce roman le rend terriblement addictif, on assiste à l'horreur au travers des yeux de cette fillette dont l'histoire m'a véritablement bouleversée, elle qui vit l'impensable. On ne peut également qu'imaginer ce que traverse Julia lorsqu'elle ouvre les yeux sur un passé dont elle ignorait tout et qui pourrait bien la changer à jamais.

Un roman poignant, d'une grande intensité, un véritable coup de coeur qui me marquera très longtemps.

Un roman très émouvant dans lequel on suit deux personnes : une enfant nommée Sarah, qui va subir la rafle du Vel d'hiv et une journaliste américaine qui est chargée de mener des recherches sur cette période de l'histoire. S'emmêlent les vies personnelles et les petites histoires à la grande histoire. La famille, l'amour, la trahison, l'entraide et surtout l'identité de chacun; ces thèmes traversent ce beau roman.

Agée d'environ 45 ans Julia Jarmond, américaine et mariée à un Français, vit à Paris depuis 25 ans. Elle est journaliste pour un magazine destiné aux expatriés américains en France. En 2002 elle est chargée de couvrir la commémoration des 60 ans de la rafle du Vel' d'hiv'. Son travail prend une tournure plus personnelle alors qu'elle découvre les liens inattendus de la famille de son mari avec cet événement. En même temps son mariage traverse une crise difficile.

Née en France de parents juifs polonais, Sarah, 10 ans, est raflée avec eux le 16 juillet 1942. Avant de quitter l'appartement familial elle a eu le temps de cacher son petit frère de quatre ans, Michel, dans un placard secret. Elle a fermé la porte et a emporté la clef en lui promettant de revenir vite. Emmenée au vélodrome d'hiver puis internée à Beaune-la-Rolande, Sarah ne pense qu'à une chose : Michel l'attend, elle doit tenir sa promesse.

Cet émouvant roman raconte en parallèle l'histoire de Julia qui mène l'enquête sur la rafle du Vel' d'hiv' et celle de Sarah, victime de cette même rafle. Dans la première moitié du livre Tatiana de Rosnay alterne un chapitre de l'histoire de Sarah puis un de celle de Julia, procédé qui accroit toujours le suspense. Ensuite on ne suit plus directement que Julia et on apprend en même temps qu'elle ce qu'il est advenu de Sarah.

Tatiana de Rosnay présente de façon bien documentée la façon dont s'est déroulée la rafle du Vel' d'hiv' et comment la déportation des Juifs de France a été organisée et exécutée par le gouvernement collaborationniste de Vichy (la zone sud "dite libre" est le seul endroit non-occupé d'Europe d'où on a déporté des Juifs pendant la guerre). Elle montre aussi que des Français ont résisté en cachant et en sauvant des Juifs (grâce à leur action la France est le pays d'où le moins de Juifs ont été déportés).

J'ai dévoré ce livre d'une traite. J'avais du mal à le lâcher quand je devais me consacrer à autre chose. Pendant toute la période de ma lecture j'ai aussi été habitée par la musique de la chanson de Jean-Jacques Goldman du même titre.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..

• COUP DE COeUR •

Alors évidemment que je ne suis pas la première à découvrir ce roman. Je suis peut être même l'une des dernières.
Mais si avec ma petite chronique je pouvais convaincre les derniers irréductibles gaulois de l'ouvrir et de poser les yeux sur ces mots, je suis convaincue que vous ne pourrez plus le lâcher avant la dernière ligne, avant les derniers mots.

«  Elle s'appelait Sarah » c'est un roman historique, on y parle de la seconde guerre mondiale, de déportation, mais aussi d'amour envers son prochain, de secret de famille, de devoir de mémoire et de culpabilité.
Une double temporalité complètement maîtrisée, moi qui d'ordinaire préfère souvent le côté historique, ici je vous avoue que je peine à choisir tant l'un à besoin de l'autre pour exister et vice versa.

Un roman fort, poignant, touchant mais aussi brutal, un roman comme un hommage à tous ces enfants.
Je vous avoue que mon petit coeur de maman a cru défaillir à de nombreuses reprises.
Mais c'est important, le devoir de mémoire encore et toujours, parce qu'on ne sait jamais de quoi demain sera fait.

J'ai lu ce livre il y a assez longtemps maintenant, mais il fait partie de ceux qui m'ont marquée et qui restent très présents dans ma mémoire.
C'est aussi ce livre qui m'a fait découvrir Tatiana de Rosnay, une autrice que j'aime beaucoup.

L'histoire se passe au début des années 2000 à Paris. Julia, journaliste américaine mariée à un français et qui vit dans la capitale, est chargée d'écrire un article sur la rafle du vélodrome d'hiver, qui a eu lieu 60 ans plus tôt.
Cette partie de l'histoire française a longtemps été passée sous silence et la journaliste peine à rassembler des informations.
En parallèle et à travers des fragments de récit du passé, nous faisons la connaissance de Sarah, petite fille juive qui vit avec sa famille à Paris, et est arrêtée par la police française la nuit du 16 juillet 1942.
Peu à peu, ces deux histoires vont se rejoindre.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, que j'ai trouvée très intense.
Le récit est vraiment touchant et très juste. Malgré la dureté du sujet, la lecture est très fluide et j'ai dévoré ce roman.

Cette période est longtemps restée un tabou pour de nombreuses personnes, certaines préférant oublier ce passé douloureux, d'autres à cause de la culpabilité, et ce roman transmet vraiment bien ces deux sentiments.

J'ai beaucoup aimé le fait de suivre Julia dans son investigation, et de démêler avec elle au fur et à mesure le lien qui l'unit à Sarah.

Même si ce type de lecture est difficile, je le trouve fondamental et j'éprouve toujours un grand intérêt à me plonger dans les récits qui évoquent la Seconde Guerre mondiale.
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Voici donc le premier livre que je découvre de l'auteure. Autant le dire de suite, il est très prenant. Une fois le livre ouvert on ne peut plus le lâcher.
Face à la Shoah nous avons un devoir de mémoire, c'est le message que porte l'auteure à travers l'histoire tragique de Sarah et de sa famille. La journaliste, Julia cherche à retracer les événements que Sarah à traversé depuis la rafle du vélodrome d'Hivers en Juillet 1942. Son enquête va la mener là où elle ne se doutait pas.
Bref, un livre à découvrir.