Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impossible

J'ai été ravie de refaire un petit sot dans ce genre de dystopie. Cela faisait belle lurette que je n'en avais pas lue.

Les chapitres s'altèrent entre les points de vue de nos deux héros Aria et Perry (de son vrai nom Perregrine), ce qui nous permet de mieux comprendre les deux personnages.

Les passages avec Aria m'ont donné l'impression d'être dans un livre de science fiction, et ceux avec Perry dans un roman de fantasy et j'ai adoré cela. C'est un des gros point fort de ce livre, lui donnant une originalité propre et qui lui permettant de ce démarquer des autres.

L'univers est riche en détails, même si cela demande au début, un moment d'adaptation, on finit par s'y faire.
Une grande partie du livre se déroule dans le désert, où il n'y a que très peu d'actions (ce que j'ai trouvé dommage) en partie remplacées par des flash-back des vies d'Aria et de Perry.

Aria est un personnage intéressant qui au départ est fragile mais qui évolue pour finalement devenir un femme courageuse et indépendante, mais je n'ai pas réussi à m'identifier à elle et donc je n'ai pas trop accroché. Ainsi que les personnages secondaires, trop peu mis en valeur, à mon goût .

J'ai préféré Perry, que j'ai trouvé plus attachant et plus humain, et donc on pouvait plus facilement s'identifier à lui.

Néanmoins, mes sentiments pour ce livre sont mitigés: c'est un univers intéressant, malgré peut-être un manque d'action mais cela reste une lecture agréable.

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Never sky est un livre faisant parti de la vague de romans Young adult sortis ces dernières années. Il y a eu du très bon, mais aussi du très mièvre et mauvais, et ici, il s'agit plutôt d'une bonne surprise sur le premier tome.

Nous sommes assez vite plongés dans l'histoire contrairement à ce que j'ai pu lire. Les chapitres sont en narration alternée à la troisième personne, entre Aria et Perry, les deux personnages principaux.

Aria est une jeune fille de 17 ans vivant dans une capsule. le monde extérieur étant pollué par des tempêtes d'Ether, les derniers survivants se sont enfermés et portent perpétuellement un SmartEye, une coque oculaire leur permettant de s'évader dans des mondes virtuels.
Perry est un jeune homme vivant à l'extérieur des capsules, dans un monde ravagé par les tempêtes d'Ether. Il est le frère du chef de sa tribu, qui survit durement.

Les deux se rencontrent finalement alors qu'Aria, après avoir pénétré une zone interdite, est expulsée de la capsule et jetée dans le monde extérieur, ou comme l'appelle les gens des capsules, "l'Usine de la Mort".

Les deux jeunes gens finissent par faire trajet commun, d'abord parce qu'ils n'ont pas tellement le choix, puis finalement en tant qu'alliés, car ils poursuivent assez vite des objectifs communs. Évidemment, les sentiments vont assez vite s'en mêlés , mais d'une manière suffisamment diffuse et crédible pour que ce ne soit pas une barrière à la lecture.

À la différence de certaine dystopie, les arguments politiques sont plutôt peu présents au départ. Ici, on met avant tout en avant le problème que pose les tempêtes d'Ether. Personne n'en est à l'abri, et si au départ les habitants des capsules ont l'avantage, nous comprenons vite que cela ne durera pas. Cela donne une autre tonalité au livre.
Ensuite, les personnages d'Aria et de Perry sont une petite bouffée d'air frais. Oui, leurs sentiments s'intensifient mais parce qu'ils se donnent la peine d'apprendre à bien se connaître. Pas de regards énamourés sans raison, car Aria est une jeune femme curieuse et cultivée et Perry un jeune garçon déterminé à améliorer les conditions de vie des siens.
Enfin, Il y a une petite mythologie créée autour des conséquences de la présence de l'Ether, comme les sens surdéveloppées chez certains habitants du monde extérieur, ou le très curieux personnage de Cinder, qui ne semble faire qu'un avec la matière.

Je referme ce premier tome avec la hâte de lire le second. L'écriture est fluide, il n'y a pas de longueurs inutiles, les phrases courtes rythment l'ensemble, tout comme les chapitres très brefs. À peine en finit-on un qu'on a envie d'en savoir plus.

Pour qui est ce livre ? Toute personne souhaitant se plonger dans une petite dystopie qui ne révolutionne pas le genre mais qui fait passer un très agréable moment, sans les écueils du genre.

Les 100 premières pages de ce roman m'ont laissé sceptique: j'entrais dans un monde que je ne comprenais pas bien et dont l'auteur n'expliquait quasiment rien. Et puis, il ne se passait pas grand chose... jusqu'à la rencontre de Terry et Aria. Là, j'ai été véritablement transporté par ce monde, ces personnages, cette histoire. Les pages se tournaient d'elle-même et j'avais de la difficulté à arrêter de lire. Il y a de l'action, du suspens et une histoire d'amour si bien amenée qu'on ne peut qu'y croire ! Never sky est vraiment une belle découverte, une dystopie qui sort de l'ordinaire !

Malgré un début laborieux, ce roman a fini par me plaire et j'ai beaucoup aimé les personnages, leur monde, et la relation Perry/Aria:)
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Aria est très attachante. C'est une fille mature , qui ne se laisse pas faire , c'est ce qui m'a plu chez elle. En plus c'est avec elle que l'on découvre cet univers si dystopique j'ai envie de dire mais dangereux et assez complexe (enfin comment il est construit ...etc...) !
Seulement on ne suit pas que les goûts et les humeurs d'Aria , on suit aussi Perry un jeune homme très sauvage , sombre (qui nous répugne même !) mais qui laisse apparaître une coquille , remplie d'émotions ...
Dans les 1/4 du livres l'auteure nous présente en majeur partie l'univers et les personnages mais très vite les choses nous transportent et l'action devient vraiment omniprésente.
Enfin bref côté vocabulaire , c'est très simple , les émotions passent très bien et l'écriture est très fluide !
Conclusion : Une superbe lecture , un mini CDC mais qui par manque de temps n'a pas pu être savouré ... Je conseil cette saga qui se révèle très prometteuse !
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Avec Never sky, j'ai passé un très bon moment de lecture. cette nouvelle série appartient au genre certes très en vogue de la dystopie mais c'est une dystopie très réussie. Never sky (en VO :Under the never sky) est le premier tome de la série qui porte le même nom. A l'heure actuelle, seul le premier tome a été traduit en français, le second tome venant de sortir dans les librairies américaines.

Dans ce roman, on retrouve un monde dans lequel deux "sociétés" s'opposent : les Sédentaires contre les Sauvages. Les deux personnages principaux incarnent chacun un de ces deux groupes, ce qui met encore plus l'accent sur le gouffre qui séparent les sédentaires des sauvages. Cela soulève la question de la civilisation contre la barbarie, thème qui revient dans la littérature depuis des siècles. Je trouve que l'auteure brouille les pistes sur ce sujet, nous poussant à nous demander qui des Sédentaires ou des Sauvages est le barbare. Under the never sky décrit un monde similaire au nôtre au départ mais qui a du s'adapter à un grand changement, poussant certains à se réfugier dans la technologie et d'autres à survivre tant bien que mal dans une société en régression.

J'ai beaucoup aimé les personnages d'Aria et de Perry. Chacun à leur façon, ils cherchent leur place dans leur société d'origine mais n'y parviennent pas vraiment. le choc des cultures lors de leur rencontre dans le désert est plus que violent. Perry représente ce qu'Aria craint et déteste et vice-versa. Petit à petit, ils arrivent à s'apprivoiser et à s'apprécier. Ils sont tous les deux à la recherche de la personne disparue qu'ils aiment le plus au monde et vont s'entraider pour réussir à les retrouver. J'ai aimé la lenteur de leur relation parce que cela nous permet de découvrir la complexité de leur personnalité mais aussi leur attachement l'un à l'autre. Les personnages secondaires sont introduits dans ce premier roman, notamment celui de Roar, le meilleur ami de Perry. Il est également question de Liv, la soeur de Perry dont Roar est amoureux depuis toujours. Veronica Rossi a consacré un petit roman à leur couple : Roar and Liv, Under the Never sky 1.5. Reste le personnage de Cinder, jeune garçon énigmatique aux pouvoirs étonnants.

Je recommande donc Never sky à tous les fans du genre. C'est vraiment un bon roman, avec une intrigue solide, des personnages forts et attachants et une plume fluide et agréable à lire.

Une belle surprise ! Une dystopie originale. Je ne m'attendais pas à cela car la couverture n'est guère avenante ! Mais l'histoire se laisse lire et on s'imprègne bien de l'ambiance général du livre. Déçue car il faut attendre le tome 2 !

Un livre très accrocheur, dont on sort à bout de souffle et avec une vrai envie de lire la suite.

Une dystopie à l'univers étrange, dérangeant mais envoutant. Rien à voir avec tout ce que l'on a pu lire avant. Très efficace, un clash entre deux mondes si opposés.

Après l'énorme coup de coeur que j'avais eu pour « Divergent », j'avais très envie de me replonger dans une dystopie. Avec sa quatrième de couverture alléchante, Never Sky s'est imposé tout naturellement ! Ce livre constitue le 1er tome d'une trilogie intitulée « La série de l'impossible ».
Pour être honnête, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et je me suis « traîné » ce livre pendant presque une semaine ; ce qui est quand même assez rare pour moi ! En effet, cette semaine j'ai traversé un petit passage à vide niveau lecture…
Mais attention ne croyez pas que ce livre en soit la cause car malgré ma lenteur, je ressors de cette histoire très satisfaite !
Comme je le disais, le début de ma lecture a été assez difficile : l'auteur nous projette d'emblée dans son monde dystopique et l'on se trouve dès le premier chapitre au coeur de l'action sans trop comprendre ce que l'on fait là ! Les explications arrivent bien sûr en temps voulus mais les premières pages sont très « abstraites » !
Une fois le monde dystopique cerné et le vocabulaire assimilé (Capsule, SmartEye, Domaines …), j'ai pu réellement apprécier l'univers proposé par l'auteur… Alors certes, rien de très original puisque l'on retrouve tous les éléments habituels d'une dystopie : planète dévastée (ici par des tempêtes d'Ether), invention ou idée permettant de survivre (ici technologique avec les capsules et les domaines), et bien sûr des personnages forts luttant contre le système mis en place.
Malgré tout, je me suis vite laissé entraîner par l'imagination de Véronica Rossi qui a su apporter une touche de crédibilité à son univers grâce à des idées réalistes tirées de notre propre société (les bouleversements climatiques, le virtuel comme échappatoire, les déviances de l'homme face à la difficulté) si bien qu'il n'est pas évident de savoir si le monde de l'auteur est totalement imaginaire ou s'il représente un possible futur pour notre planète…
Mais j'ai surtout pris beaucoup de plaisir à découvrir les deux personnages principaux : Aria et Perregrine. Aria est une sédentaire, qui n'a connu que la vie dans une capsule, protégée des dangers du monde extérieur, alors que Perregrine (Perry pour les intimes), ne connaît que la dure réalité de la vie à l'Extérieur rythmée par les orages électriques meurtriers… Les destins de nos deux protagonistes vont finir par se croiser et pour le plus grand bonheur des coeurs tendres comme moi s'entremêler de façon définitive malgré leurs différences et leurs préjugés.
La relation d'Aria et de Perry est crédible et aboutie. Elle démarre par une méfiance mutuelle et se transforme tout naturellement, au gré des épreuves, en attirance physique et psychologique. J'ai apprécié que l'auteur aille au bout de l'histoire entre les personnages et qu'elle aborde leur sexualité sans détour… ce qui est relativement rare pour les livres dit « jeunesse »…
Les personnages secondaires apportent un supplément de réussite au roman : que ce soit Roar, meilleur ami de Perry, Cinder, jeune homme perdu doté d'un don incroyablement dangereux, ou Marron, hôte accueillant, on ne peut qu'espérer les retrouver par la suite…
En faisant le choix d'un récit à la 3ème personne mais en se plaçant tantôt du point de vue d'Aria tantôt du point de vue de Perry, Véronica Rossi nous raconte son histoire de manière simple mais directe. Cette alternance me séduit à chaque fois car l'on appréhende les sentiments de chaque protagoniste de manière très profonde et sincère.
Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi j'ai mis autant de temps à lire ce livre car j'ai vraiment apprécié cette lecture que je recommande fortement ! D'autant plus que le cliffhanger de fin m'a vraiment laissée dans l'attente des tomes 2 et 3 qui sortiront respectivement en 2013 et 2014.
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