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3,67

sur 1172 notes
"Il faut cultiver notre jardin". Citation que m'évoque ce livre; je ne sais pas si cela plairait à Jean Jacques!
A travers des réflexions sur sa propre vie, Rousseau nous donne les clés pour atteindre le bonheur véritable qui est avant tout intérieur. Il nous parle également de la Nature avec poésie et en particulier de sa passion: la botanique. On perçoit cependant un Rousseau plaintif et une certaine tristesse dans ce livre. J'ai mis seulement 3 étoiles mais ça reste quand même du Rousseau!! Vous trouverez des passages vraiment magnifiques...
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Enorme banger de la littérature du XVIIIe siècle mais c 'est sûrement parce que je suis une romantique dans l'âme que je pense cela…. le type est complètement parano et still le livre ressemble à de la poésie… Lu il y a longtemps déjà mais je me rappelle encore à quel point j'aime la seconde et la cinquième promenade… moi je pense que Rousseau dit tout haut ce que le monde pense tout bas.. à méditer
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Rarement j'ai eu autant de mal à lire un livre. Quel ennui, quelle tristesse.
L'auteur nous parle sans arrêt du fait que les hommes sont méchants avec lui, qu'il ne les aime pas, et que personne ne comprend rien à part lui.
Avec une telle vanité, je ne suis pas vraiment surpris que son entourage l'ait détesté.
" le mal que m'ont fait les hommes ne me touche en aucune sorte ; la crainte seule de celui qu'ils peuvent me faire encore est capable de m'agiter ; mais certain qu'ils n'ont plus de nouvelle prise par laquelle ils puissent m'affecter d'un sentiment permanent, je me ris de toutes leurs trames et je jouis de moi-même en dépit d'eux. "
Vanité et paranoïa ont trouvés leur ouvrage.
L'auteur se trouve toutes les excuses possible à ces comportements plus que douteux parfois, c'est à se demander s'il avait toute sa raison au moment de l'écriture du livre. Il nous explique qu'il a " mis ses enfants aux Enfants-Trouvés " et qu'il ne comprend pas qu'on lui en fasse reproche car il les a toujours aimé......
Je suis interloqué, je suis arrivé au point final avec un soulagement extrême et ne reviendrai jamais dans ce contenu farfelu et peu ragoûtant.
À oublier.
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Ces rêveries se lisent facilement mais ne m'ont pas emballées. Il y a bien sûr des passages très intéressants qui prêtent à la réflexion, à la méditation, comme l'attachement de l'auteur à la Nature. D'autres, en revanche, sont d'une banalité étonnante pour un philosophe. Comme cette promenade dédiée aux mensonges, plutôt futile. En outre, le côté paranoïaque qui resurgit régulièrement, même s'il est en partie justifié, n'ajoute aucun crédit à ses écrits, au contraire.
Au final, je ne crois pas que ce livre se promènera longtemps au fond de ma mémoire.
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Philosopher est-ce se plaindre? Se justifier? Non, décidément pas.
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Bon, lecture pour les cours, un certain ennuis, je n'ai jamais été fan de Rousseau, mais bon, rien que pour son triturage de neurones aux sujets des hommes, il est correct...
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A la fin de sa vie, Jean-Jacques Rousseau entreprend de poser sur papier les rêveries et plus largement réflexions qui lui viennent lors de ses promenades solitaires. La parution du Contrat social et d'Emile ou de l'Education lui avaient valu de violentes critiques le poussant à fuir la France. Après des années d'errance, il regagne Paris (il est suisse rappelons-le, mais son parcours de vie le ramène à notre capitale). Là, comme partout désormais, il se sent méprisé et moqué de tous. Il réalise que la compagnie des hommes lui fait plus de mal que de bien.

La solitude forcée lui est en fin de compte bénéfique. Il peut se recentrer sur lui-même, tâcher de savoir qui il est. Il sera jamais la seule personne à se connaître parfaitement. Les rumeurs qui viennent jusqu'à ses oreilles le heurtent car c'est un homme sensible, mais ne l'affectent plus avec tant de force qu'auparavant. Car les autres jugent un homme qu'ils ne connaissent pas, qui n'est pas lui.

J.J Rousseau ne tait pas les difficultés qu'il a dû surmonter avant d'en arriver à cette conclusion. Par bonheur, les merveilles de la nature lui offrent un réconfort inestimable et il savoure les longues retraites passées seul à s'adonner à sa passion pour la botanique, à contempler la richesse de la faune et de la flore.

Le recueil est composé de Dix promenades. Les sept premières ont été achevées par l'auteur, les trois autres ont été finalisées par des amis éditeurs. Il s'agit d'un récit introspectif, faisant la part belle au « je », dans lequel Rousseau évoque longuement la solitude dans laquelle il a été contraint à cause des hommes. Il en profite pour développer plusieurs réflexions philosophiques, telles la valeur du mensonge, la vacuité de l'ambition et du paraître, qui conduisent l'être humain à se contenter d'exister au lieu de véritablement vivre.

C'est à la fois plein de mélancolie et de sérénité, de tristesse et de douceur. Rousseau apparaît un homme bon dans, qui s'enrichit des sourires des autres plutôt que de leurs pièces, qui se nourrit de leurs joies et fuit la méchanceté. Les rêveries délicieuses auxquelles il s'adonne le rendent fragile et aimable et je ne vois pas comment on peut terminer ce recueil sans être submergé d'amitié pour ce vieil homme qui regarde sa vie avec regrets mais sans haine. La sagesse prend le dessus.

Un ouvrage tendre, émouvant, pertinent que j'aurais plaisir à rouvrir pour y retrouver les nombreuses annotations qui font particulièrement écho en moi…
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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élémentaire à ranger soigneusement dans un coin de
mémoire
à parcourir pour y revenir
une lecture hautement enrichissante dont l'on tirera profit
au cours de nos pérégrinations personnelles de vies
lu il y a très longtemps pour le feuilleter assez récemment sous un angle nouveau
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À travers dix promenades, Rousseau revient sur sa vie et nous offre des réflexions sur celle-ci et sur divers sujets. J'ai retenu celui de la limite entre vérité et mensonge, notamment. Un chapitre assez complexe à lire.

Le fil conducteur, c'est le bonheur. Où le trouver ? Dans la société ou dans la solitude ? Eh oui, le titre a évidemment un rapport avec toutes ces réflexions. Rousseau ayant été rejeté, il se demande si finalement, la solitude n'est pas la bienvenue.

Ces thèmes sont intéressants, mais quelques passages sont plus ardus à comprendre, et la façon dont c'est écrit ne me poussait pas à poursuivre ma lecture, je dois l'avouer (cela dit, je ne saurais pas l'expliquer). J'ai tenu bon en tentant simplement d'y trouver moi-même matière à réflexion !

La nature est omniprésente, d'où la couverture du livre. Si j'en comprends l'utilité, j'ai tout de même trouvé que Rousseau aurait pu raccourcir quelques paragraphes à ce sujet. Enfin, vous savez ce qu'on dit : les goûts et les couleurs…


Lien : https://uneviedeslivres.word..
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C'est un véritable coup de coeur, je n'ai pas réussi à lâcher ce livre. Quelle puissance émotionnelle! Une écriture toujours mesurée, subtile!
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