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3,67

sur 1172 notes
Si je passe outre les quelques moments où il fait montre d'un complexe de persécution qui frise la paranoïa, j'ai passé un mardi après-midi agréable avec l'ami Jean-Jacques. Petit manifeste de la solitude, de la rêverie et du retour à la nature; une parenthèse de légèreté dans ce monde où tout le monde court pour se perdre plus vite...
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Il y a des oeuvres qui sont des claques où on est subjugué par l'intelligence, la justesse, le style, le caractère de l'auteur ou de ses personnages. Ici, c'est le Jean-Jacques, vieillissant et qui se promène en repensant à sa vie et aux gens, et c'est juste... pénible. Tout m'a ennuyé. S'introspecter, réfléchir sur soi, philosopher n'est pas né au 18e siècle avec Rousseau. Tout ce qui est dit est assez banal et le personnage Jean-Jacques, je ne suis pas arrivé à l'apprécier, il ne m'a pas touché.
Comme de toute façon, c'est un classique voire un chef d'oeuvre, quoi que j'en dise, on s'en fout un peu.
N'empêche, je conseille de se contenter d'un résumé, voire des quelques punchlines, et de se porter bien ainsi.
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Cet ouvrage est le dernier de la bibliographie de Jean-Jacques Rousseau, écrit durant les deux dernières années de sa vie. Et pour être honnête... j'ai failli abandonner dès les premières pages. Les trois premières promenades me sont apparues comme une autobiographie gonflée d'orgueil. Quelle prétention ! A croire que l'univers littéraire tournait autour de Monsieur Rousseau et que sa grande sagesse n'a été comprise de personne. Et surtout pas de ses amis. [...]
Lien : http://itzamna.over-blog.fr/..
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J'ai lu ce livre dans l'espoir de retrouver la belle écriture du livre le sentiment de l'existence ou était présenté un extrait de ce livre. J'ai globalement apprécié le livre sous forme de témoignage et de plaıdoyer.

L'écriture de Rousseau a été une veritable découverte, puisque je ne m'attendais pas a une telle qualité. J'ai essayer de lire quelques passages a haute voix, et j'ai découvert la musicalité et l'ecriture semblable a une poésie. C'est vraiment une écriture qui met en avant la langue francaise dans toute sa splendeur, j'ai beaucoup aimé cette écriture envoutante.Donc, c'est tout naturellenent que je vous conseille ce livre magnifique du point de vue de l'écriture et du style. J'ai aussi remarquer que les phrases de Rousseau sont tres touchantes, elle m'ont touché de mon coeur.

Parlons un peu du sujet, une autobiographie de l'ame et du corps suivi d'un plaidoyer contre ses persécuteurs. Je n'ai pas beaucoup aimé la partie ou il se presente comme un innocent persecuté sans cesse par le peuple, cependant, j'ai beaucoup apprecié l'autobiographie et l'analyse de son ame. L'analyse est vraiment tres bien faite, elle nous devoile toutes ses parties cachés.Il travaille a l'analyse avec minutie et philosophie, il nous ne devoile pas tout tout de suite mais par partıes et etapes. Ce fonctionnement est vraiment tres ınteressant, donc j'ai aimé le sujet du livre.

J'ai donc apprecier le livre cependant ce livre n'est pas facile a comprendre, il faut réellement se concentrer pour bien comprendre les écrits de Rousseau. Donc. ce n'est un livre "léger" qui se lit d'une traite, il faut du temps et de la patience pour lire ce type de livre.

Ce livre est tres bien, mais il y a un probleme, ce livre est inachevé et le restera toujours ce que je trouve vraiment désolant. Je trouve que ce livre pouvait vraiment etre un classique de la description de l'ame. Je finis en vous conseillant ce livre avec violence.
Lien : http://litteraire-en-herbe.b..
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Froissement.
Boule de papier.
Je recommence.

Une sage introspection, difficile et longtemps ruminée : « […] je m'y trouvai d'abord dans un tel labyrinthe d'embarras, de difficultés, d'objections, de tortuosités, de ténèbres que, vingt fois tenté de tout abandonner, je fus près, renonçant à de vaines recherches, de m'en tenir dans mes délibérations aux règles de la prudence commune […] la prendre pour mon guide n'était autre chose que vouloir à travers les mers les orages, chercher sans gouvernail, sans boussole, un fanal presque inaccessible, et qui ne m'indiquait aucun port. »
Il confie aux lecteurs la raison de sa retraite. Il livre son ultime réflexion philosophique sur la jeunesse, la vieillesse, l'empathie, l'abus, le discours sur la vérité et le mensonge, la droiture et la franchise, les romans fictions, il touche et anticipe la question de la plaisanterie actuelle de la masse littéraire, etc. en dix promenades.

Froissement.
Boule de papier.
Je recommence.

Peu de temps avant sa mort, il décida de quitter les turpitudes de la société qu'il considérait comme invivable et perfide. Exténué par la part sombre de la condition humaine, il se résigna et se retira. « […] ces noires ténèbres qu'on renforçait sans relâche autour de moi ranimèrent toute l'horreur qu'elles m'inspirent naturellement. »

Gribouillage, découpage, reprises, suspension d'écriture, attente, mes notes manquent de souffle ; à genoux, j'accepte le résultat qui sera toujours un commentaire inacceptable.
LE LECTEUR TOUCHE AU SUBLIME À CHAQUE PAGE. Voilà tout.
Comme une Nocturne de Chopin, la technique déstabilise, mais souvent l'écoute sublime les suites de notes brèves ou longues d'une grande mélodie transcendante et jubilatoire.
En boucle, j'entendais « le silence » de Beethoven qui m'envoutait longtemps après la lecture de Mr Jean Jacques Rousseau alors que j'étais allongé sur la plage, apaisé en bord de mer.

Boule de papier…

En tant que sportif amateur, à la recherche de prise de masse et d'explosivité, j'ai découvert un truc de fer pour perdre du poids : Kickboxing/Course à pied, - 5kg en 2 mois. Pas très littéraire tout ça.
Ce qui compte, ce sont les étranges trouvailles que j'ai pu dénicher ; comme de prévoir de courir ou nager une longue distance et réaliser un record personnel sur un intervalle réduit imprévu. Un grand instant délice. Ce qui unit les aléas, le résultat imprévu et la sensation de satisfaction directe, c'est la bonne surprise, le plaisir subit. Une sorte de bonheur que Rousseau évoquait.
Même s'il a dit : « À peine est-il dans nos plus vives jouissances un instant où le coeur puisse véritablement nous dire : je voudrais que cet instant durât toujours ; et comment peut-on appeler bonheur un état fugitif qui nous laisse encore le coeur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après ? » ; j'aime à garder à l'esprit, sans regrets ou inquiétudes, que c'est un pur bonheur bien plus que du plaisir chaque fois que je m'aventure dans l'inconnu.
Les bonheurs, les bonnes heures, ces instants que je souhaite figer, en cela réside ma petite Île de la Motte, de St-Pierre, au milieu du lac de Bienne. C'est comme si « J'allais me jeter seul dans un bateau que je conduisais quand l'eau était calme, et là, m'étendant tout de mon long dans le bateau les yeux tournés vers le ciel, je me laissais aller et dériver lentement au gré de l'eau, quelques fois pendant plusieurs heures, plongé dans mille rêveries confuses mais délicieuses, et qui sans avoir aucun objet bien déterminé ni constant ne laissaient pas d'être à mon gré cent fois préférables à tout ce que j'avais trouvé de plus doux dans ce qu'on appelle les plaisirs de la vie ».

Boule de papier.

Ah oui ! M'égosillé-je. Je te plussoie Charles Baudelaire :
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme.
(L'homme et la mer).

Cet ouvrage me touche dans le sens où il aborde l'intensité des émotions que provoque une nature sibylline, d'une poésie si lumineuse et si baudelairienne, cette immensité qui éveille les sens à tout bout de champ. Je suis sans voix et ému devant tant de beauté.
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Rousseau a écrit beaucoup de textes étant tirés de sa vie, ou d'expériences narrées de sa vie, sans que l'on puisse vraiment s'y retrouver avec finesse et autorité. Un de ses ouvrages notables est l'ensemble de ses Confessions, et celui-ci est précisément autobiographique et autocentré sur le personnage de Rousseau, l'ensemble de sa vie ; ce sont comme des mémoires. Ce texte du Promeneur est fondamentalement différent car il s'agit d'un ensemble de réflexions philosophiques qui mèneront le lecteur de celles-ci vers un mode de pensée réflexif intelligible et poussé dans le sens de la pensée de l'auteur : en clair, il s'agit d'un texte qui note les plus grandes lignes de la pensée de l'auteur, et celui-ci essaye de nous faire agréer à sa philosophie. C'est parmi ces pensées et ces réflexions qu'il incorporera des éléments venant de sa vie passée, il va notamment revenir sur des évènements marquants comme le jour de son accident de chute où on l'a dit comme mort, ou encore les différentes parades de gens qui caillassent sa maison, etc. Tous ces éléments – et nombre d'autres – l'ont poussé dans ses retranchements et ont fait de sa philosophie ce qu'elle est aujourd'hui : une sorte de transcendantalisme autarcique et total. Selon lui, chaque être humain est bon de par sa nature, mais il se perverti avec son intégration au sein d'une (ou de plusieurs) société contenant des lobbys et opinions politiques/idéologiques, la preuve est une de ses promenades où il se décrit comme grand ami des enfants qui, eux, n'ont pas encore intégré ces sociétés et pensées, ou encore ami des hommes solitaires. J'ai apprécié découvrir son amour pour les enfants, car la personnalité de Rousseau a toujours fait parler à ce propos – comme quoi il a écrit des essais sur l'éducation des poupons alors qu'il a abandonné les siens – ; il parait qu'il a été décrié à son époque également pour ces motifs, j'ai trouvé admirable le fait d'en parler dans ce texte se plaçant au coucher de sa vie. Evidemment, nombre de ces promenades m'ont plu et j'ai adoré découvrir les fondements de cette philosophie à laquelle je m'identifiais déjà beaucoup. Maintenant je peux ouvertement dire que je me suis reconnu dans ces rêveries, et je ciblerais mieux les apports de cette façon de penser. Il faut prôner l'indifférence, oublier la méchanceté ineffable des Hommes sociétaux, considérer l'amitié comme un don de soi et donc un acte d'altruisme, se considérer soi-même avant de considérer les autres, et faire une immense différence entre l'amour-propre et l'amour de soi. Ce texte est assez autocentré, évidemment, et je puis comprendre les gens qui trouve de ce livre un accès trop simpliste pour que l'auteur parle inutilement de lui-même, mais je pense qu'il faut ouvrir sa lecture a un champ supérieur, ne pas voir ces promenades rêveuses comme des divagations d'un vieil homme en dépit du monde, mais comme des réflexions fondant un véritable mouvement de pensée qui pourrait permettre à un nouveau monde et une nouvelle conception de l'existant, des autres humains qui nous entourent, mais aussi une nouvelle conception de nous-même. Finalement, le promeneur ne fait que se promener au sein de lui-même pour mieux se comprendre : ses rêveries ne sont que des réflexions sur sa propre compréhension, c'est comme une méditation du soi.

A travers des divagations lors de promenades psychologiques, les rêveries de l'auteur nous emmènent dans son vécu pour illustrer un nouveau mouvement de pensée transcendentaliste total et autosuffisant : les hommes ne se valent et tuent. Les mots de Rousseau résonnent désormais en moi comme un message de sagesse que je réutiliserait et que je ne cesserai de mieux comprendre au fil de mes âges. {19}
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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Dernière tentative autobiographique de Rousseau après les Confessions. La lecture des Rêveries est une plongée fascinante dans le délire de persécution d'un vieil homme visiblement très sensible et très orgueilleux. Rousseau ne décrira par exemple un souvenir de parfait bonheur champêtre que pour mieux se féliciter que ses contempteurs ne lui aient pas pris au moins cela...
A défaut d'un contenu toujours à la hauteur du bonhomme, les Rêveries resteront un grand moment d'humour.
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C'est ma première lecture de Jean-Jacques Rousseau. Je ne sais pas si c'était le meilleur choix que de commencer par sa dernière oeuvre, et posthume qui plus est, mais c'est peut être pour cela que j'ai tant aimé.
Rousseau a écrit ses rêveries pour lui même et non dans le but d'être lu par d'autres, il y a consigné ses réflexions, ses impressions, ses rêveries en somme. Il y relate quelques anecdotes de son quotidien, sa passion pour la nature et la botanique, mais surtout ce qu'il y consigne c'est le repos qu'il trouve dans la solitude et l'éloignement du genre humain qui l'a tant déçu et blessé. J'ai adoré ces belles promenades en compagnie de Jean-Jacques, avec lui je me suis évadé, avec lui j'ai tenté de lire en moi-même, il m'a éclairé sur certaines choses, émue sur d'autres, et fait réfléchir sur beaucoup. de sa plume agréable, lyrique, douce, certes parfois larmoyante, mais toujours digne et humaine il m'a touché et transporté.
Peut-être faut-il se reconnaître en lui pour être tant saisi par cette très belle oeuvre, je ne sais pas. Mais je l'ai été et je garderai ce livre bien précieusement auprès de moi pendant longtemps. Un très grand coup de coeur.
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Il se trouve dans ce texte tout ce qu'on recherche de Rousseau, une réflexion sur la vie, la connaissance de soi-même qui passe par celle des autres, des méditations qui nous entraînent dans l'introspection de soi ; " je médite, je ne rêve jamais plus délicieusement que quand je m'oublie moi-même". Ces promenades sont des voyages à l'intérieur de l'âme, à la découverte de soi. On se laisse à chaque page emporté par les pensées de Rousseau qui semble agir comme une onction de l'esprit. Un classique à relire, ne serait-ce que pour retrouver l'élégance de l'écriture de son siècle.
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Un classique je n'avais pas encore ouvert . Une lecture douce et agréable. Qui invite a s'éloigner des autres pour pouvoir réfléchir pleinement sur soi. Rousseau nous livre un récit poignant ou la nature et le retour aux choses simples le comblent d'avantage que la vie en société. Un livre qui parle encore aujourd'hui, ou de plus en plus l'envie d'un retour à la nature se fait sentir!
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