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sur 8160 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Préparez-vous à être déçus.


Nous avons fait un bond dans l'avenir. (Ou pas si l'on prend en compte l'épilogue des reliques de la mort). Albus Séverus, fils de H. Potter et Ginny Weasley s'apprête à prendre le poudlard express et fait la rencontre de Scorpius Malefoy, fils de Drago.
Albus et Harry ont de gros problèmes relationnels et on dirait que Harry n'a rien appris de ses tribulations vu la façon dont il se comporte avec son fils.
A base de retourneur de temps, les aventures d'Albus et de Scorpio, jeunes incompris avec des parents à la ramasse.


Même si désormais tout le monde est au courant, il est bon de rappeler que ce n'est pas un livre mais le texte intégral d'une pièce de théâtre. 352 pages en broché pour 21 euros ça pique un peu les yeux pour 3 petites heures de lecture. Mais bon, passage obligé pour qui a lu tous les romans de la saga.


Plus de 100 pages déjà lues et je m'ennuie comme un rat mort. Le format ne se prête pas à l'immersion dans l'univers magique de Rowling. Descriptions minimalistes (normal, elle sont remplacées par le visuel de la pièce, mais nous ne l'avons pas nous). Dialogues lapidaires, sans saveurs, intrigue inexistante.
Mais que diable allait-il faire dans cette galère (acte II scène 7).
Tiens pour tous les collégiens. Il devrait être interdit de lire une pièce de théâtre sans avoir auparavant VU la pièce en VRAI.


Sur l'intrigue proprement dite : Le retourneur de temps. Pourquoi ce malaise persistant, qui refuse de me quitter tout au long de ma lecture ? Je ne suis pas mauvais pourtant, en univers parallèles, réalités alternatives, uchronie et autres torsions de l'espace-temps ?
Et tout d'un coup, Eurêka, lors de sa première présentation, dans le prisonnier d'Azkaban, l'objet ne change rien à l'histoire, il est déjà intégré (on ne s'en rend compte que plus tard). Et si ces objets existent et ne sont pas fondamentalement illégaux, (sinon pourquoi un directeur d'École en donnerait-il un à une élève, juste pour suivre plus de cours) ; Pourquoi personne ne s'en est réellement servi avant, surtout les forces du mal pour faire triompher Voldemort ?


Les personnages sont mous, sans relief et ce qui est déjà valable pour les protagonistes principaux l'est encore plus pour les secondaires totalement fantomatiques. (Oui, une fois encore, c'est une pièce de théâtre, pas un roman)


Bref, pour prolonger la magie, je conseille plutôt des fan-fictions bien plus abouties comme le retour des anciens de G. Norman Lippert.
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Mon avis se découpe en deux parties : une première partie qui ne vous révélera rien de l'histoire, vous donnant simplement mon ressenti, puis une partie extrêmement spoilante qui sera annoncée, où j'avoue me lâcher sauvagement. À vous de choisir quand arrêter de lire.

J'ai été déçue par The Cursed Child.
Pour remettre les choses en perspectives, il me faut tout de même préciser à quel point je suis fan d'Harry Potter. J'ai lu les quatre premiers tomes plus de trente fois chacun, les suivants presque quinze fois. Je pense pouvoir dire que je connais bien l'univers d'Harry Potter. Et j'ai été extrêmement déçue par The Cursed Child parce que la moindre petite incohérence me sautait aux yeux, me faisait lever les yeux au ciel, me faisait sortir instantanément de l'univers créé par J.K. Rowling. Je ne comprends même pas comment elle a pu tolérer certains des éléments absolument fous que l'on trouve dans cette histoire.

The Cursed Child reprend exactement là où Les Reliques de la Mort nous avaient laissé : sur le quai du Poudlard Express, avec un Albus Severus Potter angoissé à l'idée de décevoir son père en allant à Serpentard. C'est à peu près le seul moment que j'ai lu avec un sourire aux lèvres, avant de m'effondrer devant l'incohérence et la facilité de tout ce qui a suivi.

Je pense déjà que l'histoire souffre beaucoup de n'être qu'un script de pièce de théâtre. J'imagine que lorsque l'on assiste à la représentation, il est plus facile d'être tolérant face à des acteurs en costume, dans de beaux décors, le tout porté par une musique épique. Mais là, je n'ai eu que le livre entre les mains et la déception fut grande. Déjà, la narration m'a beaucoup manquée, et l'immersion en a été d'autant plus difficile. Définitivement, les didascalies ne m'ont pas suffi, et je pense vraiment que l'histoire gagnerait à être vue. Malgré tout, c'est surtout le grand nombre d'incohérences que contient la pièce qui m'a choquée. J'ai eu la désagréable impression que le fil conducteur était le fanservice, même si cela imposait de nombreuses facilités et des aberrations scénaristiques.

Ainsi, l'idée de base était intéressante : Albus et Scorpius devant porter le poids de leur nom, parce qu'être le fils d'Harry Potter comme de Drago Malefoy n'est pas forcément facile. J'ai aimé l'idée de leur amitié née de leur souffrance. Malheureusement, elle a été mal exploitée à mon goût, le tout restant trop survolé (trois ans passent en quelques pages, par exemple…) et pas assez approfondi. C'est d'autant plus dommage que Scorpius est LE point positif de la pièce. Il est à lui tout seul la rédemption personnifiée de la famille Malefoy, et il reste malgré tout terriblement attachant. Pour tout vous dire, il est l'unique raison qui fait que je ne regrette pas d'avoir lu la pièce. Les autres personnages sont beaucoup trop fades et ceux que l'on connaissait déjà ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. J'ai particulièrement été déçue par les personnages de Delphi et d'Albus, caricaturaux et exagérés. Mais une partie de moi, celle qui n'est pas réfractaire au fan service, a apprécié de revoir Harry, Ron, Hermione et Ginny. Un peu.

Je choisis donc de ne pas considérer Harry Potter and the Cursed Child comme une suite de la saga Harry Potter. C'est pour moi un bonus, un hors-série, mais pas une suite officielle. Il y a bien trop d'incohérences dans la pièce par rapport aux romans pour que je puisse l'accepter. Je vous invite à lire la suite de l'article si, et seulement si, vous avez déjà lu ou vu la pièce, ou si vous n'avez pas l'intention de le faire et êtes intéressés par mon avis détaillé sur tout ce qui m'a dérangé, et tout ce qui est contradictoire ou absurde.

SPOILERS
*
*
*

Avant tout, je suis terriblement agacée par le fait que nous n'ayons pas vraiment le droit à une histoire originale, mais juste à un remuage du passé. J.K. Rowling elle-même avait choisi de détruire tous les retourneurs de temps dans le cinquième tome ! Et là, soudain, deux retourneurs de temps sont de la partie ? Ils fonctionnent d'ailleurs différemment de celui rencontré dans le troisième tome. Là où celui du Prisonnier d'Azkaban ne permettait pas vraiment de changer le passé, étant donné que les actions s'étaient DÉJÀ produites (Harry avait déjà réussi à produire le patronus, Buck avait déjà été sauvé…) et ne constituaient qu'une boucle, ceux de The Cursed Child permettent de modifier le passé et donc l'avenir, provoquant des disparitions de protagonistes et des univers alternatifs. HOW ABOUT NO ?

Pour tout vous dire, je me fiche bien qu'ils aient fait n'importe quoi avec les retourneurs de temps, je suis juste frustrée qu'ils en aient eu besoin. L'univers de Harry Potter est si vaste, avec tant de possibilités, qu'une histoire originale, avec un nouveau méchant, aurait plu à tout le monde. le fan service poussé à l'extrême, empêchant Scorpius et Albus d'être autre chose que les « fils de » alors que c'est précisément ce qu'ils souhaitent est décevant.

Aussi, et là c'est un point de vue parfaitement personnel, mais je trouve extrêmement dommage que Voldemort ait eu un enfant avec Bellatrix. J'aimais que ce personnage soit au-dessus de ces bassesses humaines, qu'il soit incapable d'amour et de désir. Ça le rendait plus sombre encore. Là, il est humanisé au possible. Je vous parle plus bas du caractère incohérent de cette union, d'ailleurs.

Voici maintenant une petite liste d'incohérences qui font qu'à mes yeux la pièce ne peut être considérée comme une suite officielle :

— le Polynectar préparé en quelques heures. Alors que l'un des ingrédients doit avoir été cuit pendant 21 jours. BON.
— Où et comment deux élèves de Poudlard âgés de 14 ans ont-ils pu trouver si facilement deux tenues d'élèves de Durmstrang, qui EN PLUS leur allaient, alors que tous les élèves présents avaient au moins 17 ans ?
— James et Lily Potter qui vont promener alors qu'ils ne doivent pas sortir de leur maison, protégée par le sortilège de Fidelitas. ÇA MARCHE PAS DANS LA RUE LES GARS.
— Pourquoi des personnages intelligents, qui ont déjà eu affaire au retourneur de temps, ne sont pas plus intrigués que ça quand Scorpius ou Albus parlent de réalités alternatives ? Genre quand ils parlent de Rose, Hermione ne se dit pas « Oh, j'aurais bien appelé ma fille comme ça, c'est vrai »
— Là, je peux me tromper. Mais quand Harry change d'apparence pour prendre celle de Voldemort, il ne devrait pas, à cette époque, ressembler encore à Tom Jedusor, et non au Voldemort recréé du quatrième tome ?
— Là encore j'ai peut-être loupé un truc mais : comment personne ne pouvait connaître l'existence de Delphi ? Bellatrix n'aurait pas accouché au manoir Malefoy juste avant la bataille de Poudlard ? Et si c'est le cas, tout de même avant la capture de Harry, Ron et Hermione par les Rafleurs ? Les Malefoy n'auraient pas croisé l'enfant ? Rodolfus Lestrange a pu la placer easy avant de se faire arrêter ? JE NE COMPRENDS PAS OÙ ET QUAND EST NÉE CETTE ENFANT.
— le changement de personnalité drastique de certains personnages : Ginny, si effacée, qui n'intervient pas dans la relation houleuse de son mari et son fils. Plus Ginny-des-films que la fougueuse Ginny-des-livres, si vous voulez mon avis… Même chose pour Hermione. Parce qu'elle est dans une réalité où elle n'a pas épousé Ron, elle devient un personnage antipathique, incapable de devenir Ministre de la Magie ? Girl Power ! Et McGonagall la soumise ? Et enfin, la blague du siècle : Cedric Diggory le Mangemort. Je ne m'y attarderais même pas tant c'est ridicule.

Il y en a d'autres, bien sûr (les déplacements, pour ne citer qu'eux) mais vous avez là l'essentiel de ce qui m'a terriblement dérangée. Il y a tant de contradictions avec ce qui nous a été précédemment inculqué que je ne peux, personnellement, pas admettre que The Cursed Child soit véritablement la suite de cette saga que j'aime tant.
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Retrouver l'univers de harry Potter est toujours très plaisant...mais avec cette pièce de théatre il faut quand même bien l'avoir un tête puisque rien n'est décrit. Si on n'a pas lu et si on n'est pas fan de la saga Harry Potter il vaut mieux passer son chemin.

Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé cette oeuvre parce que j'ai trouvé l'idée de fond vachement bien.. mais mal exploitée pour différentes raisons.
Tout d'abord des incohérences par rapport à l'oeuvre initiale : le retourneur de temps ayant été utilisé par Hermione pour suivre plusieurs cours.. en faire un objet interdit me dérange un peu (puisque Dumbledore Himself l'avait glissé entre les mains de l'étudiante)

Ensuite j'ai trouvé l'évolution des personnages (Harry, Hermione et Ron) assez décevante. Il est vrai qu'ils ont obligaroirement muri vu le laps de temps écoulé, qu'ils sont devenu adultes.. mais je n'ai pas réellement retrouvév leur caractère et j'avoue que celui qui m'a le plus déçu est très certainement Ron. Ses frères jumeaux propriétaires d'un magasin de farces et attrapes oui, mais pas Ron... enfin bref j'ai trouvé plein de défauts.

Je ne suis pas du tout séduite par cette pièce de théatre, qui aurait selon moi gagné en qualité si elle avait été un roman...
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J'ai un beau-frère qui, lors d'évènements festifs et quand il voit un plateau de verrines s'approcher de lui, s'exclame : « Aaaaaah ! Mangeons dans des verres et buvons dans des assiettes ! ». le ton qu'il emploie ne laisse planer aucun doute : les verrines l'emmerdent…
Cette réaction éclate mon mari. C'est donc devenu, au fil du temps, une expression courante entre lui et moi. On l'utilise en sur-réaction quand on veut signifier à l'autre qu'on n'adhère aucunement au concept auquel on fait face, sans avoir à trouver de justification valable.
Où je veux en venir ?
Maintenant je peux enfin vous dire ce que j'ai pensé du fait de « lire » une « pièce de théâtre » « fantasy » :
- « Génial !! Mangeons dans des verres et buvons dans des assiettes !! »
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Je voulais opérer une forme de résistance toute personnelle à la grande machine commerciale de Madame J.K. Rowling autour de son premier personnage fétiche, le sympathique orphelin lunetteux sorcier Harry Potter.
Je lui avais déjà laissé suffisamment d'argent entre les 7 livres, en poche, pas poche, les DVD et autres livres déclinés.
Son retour m'a donc agacée, car j'avais décidé que l'époque d'Harry était close. Je ne voulais pas l'acheter, ni le lire.

Pourtant, une amie me le fit passer en ebook.
Bon pourquoi pas.... mais le transfert échoua. Etait-ce un signe ?
Puis, quelques semaines après, c'était sans compter un réflexe myopathique indépendant de ma volonté, quand, chez une collègue (qui devait pourtant encore manger des petits pots à la sortie d'Harry Potter à l'école des sorciers) mon bras droit s'est porté spontanément vers l'opus doré. Là posé sur la table du salon.

Le geste (archaïque ? ) fut accompagné d'un " tu l'as lu ? Alors, il est comment Harry ?".
Emballé, pesé. ... et c'était reparti pour Harry, Ron, Hermione et toute la clique.
Oubliées les résolutions anti-commerciales pour le coup. Le p'tit sorcier devenu grand était toujours dans mon cœur.
Sauf qu'il avait sacrément changé, Harry !

Devenir parent c'est facile pour personne. Même Harry Potter trinque avec un de ses ados (ça me rassure un peu). Hélas, cette nouvelle configuration familiale donne lieu à quelques réflexions philosophico-éducatives d'une banalité à couper le souffle. J'avais les cheveux hérissés au dessus de mon crâne devant tant de lieux communs, platitudes existentielles auxquelles Rowling ne nous avait (heureusement) pas habituées .
Même si JK Rowling et ses coauteurs savent conduire leur histoire ; cette dernière a un sacré goût de déjà vu.

De plus, cet Harry Potter est devenu un père maladroit, gauche, désagréable parfois, à tel point que je me suis demandée si c'était bien le même personnage que celui qu'on avait suivi pendant la longue saga ?
Franchement, j'en doute.
Avec la difficulté ajoutée de suivre cet épisode ensorcelé sous forme de pièce de théâtre, je dirais, à l'issue de cette lecture, qu'elle ne m'a pas satisfaite du tout, qu'elle m'a agacée. L'atmosphère ne m'a pas touchée. La fiction se perd assez rapidement dans des profils psychologiques pour des personnages qui se rapprochent parfois de la caricature, réduits à des réflexions simplistes au gré de situations incongrues (l'entente presque cordiale entre Harry et Drago par exemple).

Enfin, ce qui a fini par m'horripiler ce sont les éternelles trépidations entre les allers et les retours, entre hier et aujourd'hui, ainsi que ces constants contacts avec les disparus, comme on avait déjà pu en observer dans d'autres livres de la saga.
Cette impossibilité à faire son deuil avec ceux qu'on a aimés, et la nostalgie mielleuse qui en découle, ont eu raison de ma patience.
Ne subsiste au final qu'une unique question : qu'est devenu le talent de Rowling ?
Lien : http://justelire.fr/harry-po..
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Qui aurais cru que le second fils du célèbre Harry Potter se retrouverai à Serpentard ? Pas moi en tous cas !
Ce livre raconte l'histoire de ce garçon mal aimé qui porte le lourd fardeau de ses noms.

Je n'ai pas aimé ce roman. Il est très décevant. J'attendais la suite avec impatience, je m'imaginais une suite qui replongeais tout le monde dans l'univers avec passion. le resultat est plat, sans couleurs. Un combat contre le temps.
J'ai déjà été perplexe devant le roman écrit sous la forme de piéce de théâtre. Puis, mon estime à remonté grace au comique des premiers actes. Puis, vite, j'ai perdu goût.

" Où était la magie et les actes extraordinaires des autres tomes ?"

Je me pose encore la question.
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Harry Potter. Ce nom, tout le monde le connaît car nous sommes nombreux à avoir vécu aux côtés du petit garçon, puis de l'adolescent, des aventures littéraires et/ou cinématographiques extraordinaires. Alors, quand dix ans après la sortie du dernier tome de la série, une suite est finalement annoncée, forcément, le public est au rendez-vous. La forme, pourtant, n'a rien à voir avec les précédentes oeuvres de J. K. Rowling puisque nous avons ici affaire au script d'une pièce de théâtre co-écrite par Jack Thorne et John Tiffany. Un roman aurait sans doute davantage contenté les fans mais la perspective de quitter de nouveau, l'espace de quelques pages, le monde des Moldus a cependant vite balayé les réticences de la plupart des lecteurs. Mais qu'en est-il du résultat ? S'agit-il d'une escroquerie parmi tant d'autres pour nous faire cracher au bassinet en exploitant jusqu'à la lie une franchise à succès, ou s'agit-il bel et bien d'une oeuvre cohérente, s'inscrivant dans la continuité de la série ? En ce qui me concerne je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. C'est indéniable, on ressent énormément d'émotion à la lecture de cette huitième histoire. Revenir à Poudlard aux cotés d'Harry, Hermione, Ron et les autres, c'est un peu comme retrouver de vieux amis dans un décor qui recèle de tellement de souvenirs que l'on s'y sent presque comme chez soi. Ce ne sont pourtant plus tout à fait ni le monde ni les personnages que l'on a quitté il y a tant d'années et je pense que beaucoup ressentiront une petite pointe de nostalgie en constatant que l'époque de nos trois héros est bel et bien révolue et qu'ils ont désormais laissé leur place à une toute nouvelle génération.

Pour ce qui est de la relève, justement, les jeunes protagonistes sont plutôt réussis, qu'il s'agisse d'Albus Potter ou de Scorpius Malfoy, deux jeunes garçons frustrés de ne pas pouvoir communiquer comme ils le voudraient avec leur père et entretenant une solide amitié. C'est du côté de l'intrigue, en revanche, que je suis un peu plus embêtée. D'abord parce que certains éléments sont vraiment tirés par les cheveux et que parfois les personnages que l'on connaissait si bien n'agissent pas du tout comme on pouvait s'y attendre (et pas dans le bon sens...). Ensuite parce que la pièce n'hésite pas à nous faire revivre certaines scènes des tomes précédents (« La coupe de feu », notamment) selon un angle légèrement différent.... et je ne parviens pas à décider s'il s'agit d'une bonne chose ou pas. Car si ces passages ne manquent effectivement pas de faire vibrer la fibre nostalgique des lecteurs, je ne peux d'un autre côté m'empêcher de les trouver trop faciles, comme si le but n'était pas du tout de raconter une nouvelle histoire mais d'offrir aux fans une autre conclusion à la précédente. Je mentirais cependant si je n'avouais pas m'être délectée de certains passages dans lesquels les personnages emblématiques de la série défilent lors de brèves mais notables apparitions (ah Severus Rogue !). Pour ce qui est du format, on s'habitue bien vite aux didascalies comme aux dialogues, même si on peut éprouver une légère frustration à voir certains éléments révélateurs de la richesse de l'univers de Rowling balayés aussi rapidement. Difficile malgré tout de ne pas se montrer admiratif devant l'ambition de cette pièce qui, à première vue, me semble assez compliquée à mettre en scène. Étant donné son formidable succès, je ne risque pas d'assister à une représentation de si tôt mais j'avoue que je serais curieuse de voir de quelle manière les producteurs ont réussi à jouer avec autant de décors aussi différents et surtout aussi vastes (sans parler de tout ce qui à trait à la magie !).

Avec ce « huitième tome », la série Harry Potter trouve une nouvelle conclusion qui rassurera les fans sur la situation de leurs héros plus de vingt ans après les événements relatés dans les autres tomes. L'oeuvre n'arrive cependant pas à la cheville des précédents opus, même si c'est avec un petit pincement que l'on referme, sans doute définitivement cette fois, l'histoire d'Harry Potter. Bref, un ouvrage qui fait ressurgir de bien plaisants souvenirs, sans véritablement nous en créer de nouveaux...
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A chaque lecture, je ressors avec un avis mitigé sur cette pièce. Grande fan d'Harry Potter depuis l'enfance, cette "suite" n'est pas à la hauteur de ce que j'espérais. Bien sûr, il y a des aspects positifs. Par exemple, j'ai beaucoup apprécié la partie 3 avec Severus ainsi que les scènes finales. Mais l'action me paraît de par son format, un peu précipitée. Pourquoi choisir du théâtre pour commencer? L'immersion n'est pas totale pour moi. En plus, l'intrigue donne la part belle aux sentiments, ce qui en soi n'est pas gênant, mais le devient quand ça prend le pas sur tout le domaine magique que l'on aime tant lorsqu'on lit un Harry Potter. Frustrée, c'est l'état d'esprit dans lequel je me situe en fermant le livre. Un peu désemparée également quand je vois ce que deviennent les différents protagonistes d'Harry Potter. Une Hermione inconséquente, un Harry Potter complètement déboussolée, un Drago gentil et surtout... Ron? Gérant d'un magasin de farces et attrapes et père au foyer? Un loser qui n'est là que parce qu'il a une femme puissante et un meilleur ami célèbre? C'est grossir énormément le trait je trouve... de tous les personnages, je seul que j'aie vraiment apprécié est celui de Scorpius. C'est le seul qui me semble abouti en soi. Quant aux relations entre les personnages... elles me semblent très artificielles. Bref, je ne saisis pas dans quelle mesure J.K Rowling a pris part dans ce texte ( simple aval ou réellement co-rédaction? ) mais elle m'a déçue et c'est bien la première fois vu que j'ai lu toutes ses oeuvres. Avec 7 tomes géniaux, on attend une suite digne de ce nom et là clairement, ce n'est pas à la hauteur.

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Je pense que j'aurai bien du mal à écrire cette critique et à faire partager cette étrange flaque de sentiments qui survit à la lecture de cette, je cite, "huitième histoire" de la saga Harry Potter. Mon amour pour l'oeuvre de J. K. Rowling est inconditionnel, tant elle a fait prendre à ma vie adolescente (et même, désormais, adulte) un tournant majeur. C'est avec Harry Potter que je me suis plongé corps et âme dans les délices de la lecture, et même plus que cela, ce sont les sept tomes qui m'ont fait découvrir, brutalement et démesurément, à quel point j'aimais les belles histoires ou encore à quel point une imagination débordante pouvait être salvatrice.
Alors, bien évidemment, je ne vais pas revenir sur les sept (et UNIQUES à mes yeux) tomes d'Harry Potter, déjà parce que j'en ai bien parlé lors de mes critiques des trois derniers tomes, et ensuite parce que là n'est pas le sujet. Effectivement, l'oeuvre à laquelle nous nous intéressons aujourd'hui, ne mérite pas je pense (et ce n'est pas du mépris ou je ne sais quoi, elle ne le mérite pas aussi pour son bien) d'être catégorisée comme une suite régulière de la saga, un huitième tome.

Parce que déjà c'est une pièce de théâtre. Molière disait que le théâtre était fait pour être vu, et qui suis-je donc pour aller à l'encontre de ce bonhomme? Molière avait visiblement raison, bien avant de s'attaquer à la huitième histoire de Rowling, car on sent plus que jamais l'envie que l'action vive visuellement. Les didascalies révèlent tant bien que mal la triste vérité: on peut partager, imaginer le rendu de cette histoire, mais ce sera alors sans véritable saveur. Car un script de pièce de théâtre est assez cruel avec le lecteur: il est avare et irrémédiablement superficiel. On ne connait pas la pensée des personnages, et les décors ne sont concrets seulement parce que nous sommes de bons petits fans et que l'on connaît Poudlard et ses environs par coeur. Il n'y a aucune invitation à véritablement goûter la magie de l'univers car évidemment, la richesse du roman n'est ici pas présente. C'est le problème numéro 1.

Le problème numéro 2 m'a bien plus tracassé encore. J'ai trouvé pas mal de personnages, ou certains de leurs réactions, à côté de la plaque. Et j'ai donc eu cet horrible, horrible sentiment de lire une fanfiction. L'idée même de lire une histoire avec un Harry Potter adulte et Ron et Hermione ayant une fille était un peu dérangeante, parce qu'Harry Potter, tant dans le fond que dans la forme, ça n'a jamais été ça. Et je ne suis absolument pas contre le changement, mais j'ai visiblement eu du mal à voir l'utilité d'un "huitième tome" se passant dix-neuf ans après, complètement excentré de cette héroïque lutte contre le mal et cette bataille pour l'amour ayant pris lieu lors de l'adolescence d'Harry Potter, et s'étant conclue sur un splendide "Tout était bien.".
Mais alors voilà, admettons l'idée, admettond le fait que J. K. Rowling ait encore eu des choses à dire et que l'attrait d'un nouveau médium soit trop fort. Fort bien. Ça n'empêche que je trouve nombre de ses personnages loupés, en désaccord avec ce qu'ils étaient. En première ligne, Ron Weasley, qui j'en suis triste, me donnait envie de légaliser l'euthanasie. Complètement loupé, n'apportant rien, ne servant à rien, aussi ridicule que littéralement pathétique, ça m'a fait beaucoup de peine de le voir exploité comme ceci. Malfoy n'est pas franchement réussi non plus, partant un peu dans tous les sens. Rogue nous offre une tirade sentimentaliste franchement malvenu pour le personnage, et Harry et Dumbledore ont une conversation que j'aurais pour ma part préféré ne jamais entendre, trouvant certainement plus malin de la part de Rowling de laisser le lecteur interpréter cette relation. Même notre cher Harry a parfois des réactions un peu absurdes, auxquelles il est difficile de donner un sens. Albus Potter, même s'il est plutôt réussi dans le fond, remporte tout de même la palme du plus gros abruti (pour ne pas spoiler, je parle du moment où l'intrigue commence vraiment à se dessiner...).
Bref, vous l'aurez compris, l'impression de fanfiction a un goût de vomi.

L'histoire en elle-même est ma troisième plainte. Elle aussi est une fanfiction de mauvaise qualité. Si certaines choses sont clairement réussies (la scène finale, à Godric's Hollow m'a beaucoup ému), les gros noeuds de l'intrigue sont loupés, artificiels, bref, tombent complètement à plat.

Mais tout n'est pas désagréable dans ce bouquin, et cela explique pourquoi j'ai tout de même passé un bon moment. Rowling sait toujours de quoi elle cause, et semble livrer une histoire faite pour un véritable fan, lui offrant des dizaines de petits cadeaux, tant dans le lieu, l'action ou le temps...

En conclusion, une chose semble claire: difficile de véritablement tacler ou vanter ce livre sans en avoir vu le résultat complet, c'est-à-dire la pièce de théâtre dans son entièreté. Mais ce qui est cependant certain, c'est que pour mon confort, je ne classerai jamais cette histoire à la suite directe des sept autres. Sans faire semblant qu'elle n'existe pas, je n'y accorderai pour ma part jamais autant de sérieux, d'importance ou de plaisir qu'aux autres tomes. Car c'est pas mal, mais ça sonne tout de même un peu faux, ce qui est un comble pour une Harry Potter, vous avouerez...
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Comme beaucoup d'admirateurs de Harry Potter, je n'ai pas pu résister à découvrir ce nouvel épisode.

Je suis déçue, il faut bien en convenir, je vais tenter d'expliquer pourquoi.

D'abord, le format est déstabilisant : je ne doute pas que la pièce doit en jeter sur scène, mais la lecture n'est pas très agréable. Il y manque toute la psychologie, la fantaisie, tous ces petits détails qui m'ont fait aimé la saga originelle et qui rendaient le récit si riche et profond.

Rencontrer de nouveau tous les personnages mythiques est très plaisant, mais certains ne sont pas traités à la mesure de leur talent : je pense surtout aux personnages de Ron et d' Harry.

C'est une bonne idée que d'avoir utilisé le retourneur de temps pour voyager dans le passé bien connu d'Harry Potter, mais le temps des aventures passe bien trop vite, sans être vraiment approfondi et exploité jusqu'au bout. Il me reste comme un goût d'inachevé.

Enfin, découvrir qui est l'enfant maudit est pour moi une totale contradiction avec l'idée que je me faisais de Vous savez Qui. La ficelle est bien trop grosse.

La relation d'amitié entre Scorpio et Albus est toutefois bien menée : pour une fois qu'on éprouve de la sympathie pour des serpentards !

Ne pas le lire m'aurait donc frustrée, mais le lire ne m'a pas vraiment emballée...Reste l'oeuvre de JK Rowling à relire sans modération.
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