Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les reliques de la mort

Par toutes les cifelles du caleçon de Merlin, ai-je subi un sort de pétrifiction ou bien est-ce mon patronus qui s'est barré avec la femme du voisin?
Pendant plus de la moitié de l'ouvrage, on transplane, on transplane presque à en avoir le tournis comme Plastic Bertrand... "Ça plane pour moi!"
Les ados Hermione, Harry et Ron sont d'une humeur de chien, bref un excellent aperçu de ce qui vous attend heureux parents d'enfants en bas-âge!
Heureusement l'autre moitié se révèle un peu plus palpitante sinon j'aurais refermé mon grimoire!
Une certaine poésie est même au rendez-vous après l'affrontement entre Harry et celui dont on ne doit pas prononcer le nom, mais vous savez qui bien sûr!
Je ne dirais pas que ce dernier tome ne vaut pas tout l'or d'un horcruxe mais je pense qu'à trop délayer la sauce elle est moins goûteuse!
Que mon humble avis ne décourage pas les intrépides, quant aux fans je pense que cette critique ne leur fera pas plus d'effet qu'un coup de baguette de sang de bourbe! Je n'ai pas vu le film mais je crains le pire sachant qu'il est en deux parties à moins qu'il ne m'aide à soigner mes insomnies!
Choixpeau bas à Mme Rowling pour cette réussite mais je n'ai pas retrouvé le charme des premiers tomes!

C'est avec une petite pointe d'émotion que j'ai refermé le dernier tome de la saga « Harry Potter ». Après tant de pages passées avec les personnages, c'est bien normal de ressentir quelque chose de particulier.
Il y a déjà tant d'avis sur ce livre que je vais faire très court.

J'ai trouvé que cet ultime volet était le moins réussi mais pour autant je ne suis pas déçue, il vient clore de belle façon la série. En fait, il m'a semblé assez déséquilibré. le tome commence assez fort puis connait un long passage à vide, pendant environ 200 pages je me suis ennuyée, assez durement, avant que l'action ne reparte de plus belle. Je me suis rendue compte que ce ventre mou correspondait au moment où le trio de héros se retrouve seul, où ils n'ont plus d'interaction avec d'autres personnages. C'est là qu'on réalise l'importance des personnages secondaires de la saga. Lorsqu'il n'interagit plus avec eux, le trio perd sa dynamique, il ne fonctionne plus aussi bien. Ce passage à vide est la faiblesse de ce tome, celle qui l'empêche d'être une totale réussite. C'est dommage parce que mis à part ça, le reste est plutôt très réussi. JK Rowling parvient à clore tous ses fils narratifs de façon satisfaisante, à peu près chaque personnage a son destin. Bien sûr, certains protagonistes ont un destin plus ternes que d'autres. Mais globalement, l'auteure a réussi son coup, les personnages qu'on voulait voir finir par rayonner ont effectivement une destinée flamboyante, à l'image de Neville Londubat. L'auteure réussit son coup aussi en n'hésitant pas tuer certains personnages attachants. Ainsi, jusqu'au bout, le lecteur craint pour la vie de ses personnages préférés, certes pas pour le trio, mais pour les personnages secondaires. Quant au mien de personnage préféré, le traitement de son fil narratif est très réussi. Rogue, puisque c'est lui mon personnage préféré (comme beaucoup j'imagine), trouve une fin à sa mesure, brillante et émouvante.

J'ai donc passé de très beaux moments de lecture avec cette saga. Pas seulement grâce aux romans en eux-mêmes mais aussi parce que je les ai partagés avec mes enfants puisque je leur lisais à voix haute. La série réservait son lot d'émotions et de rires et de voir les réactions de mes enfants était quelque chose de formidable, parfois fatiguant (lire une trentaine de pages à voix haute par jour est assez intense) mais fabuleux.

Dernier tome de la saga ... sniffff

Super final pour clore une saga comme Harry Potter.
Je ne vais pas revenir sur l'intrigue qui est magnifiquement mené au travers des différentes quêtes laissées par Dumbledore afin d'amener Harry Potter à prendre conscience de sa mission. Les tensions entre les personnages, les clash avec séparations... l'émergence d'anciens et de nouveaux personnages dynamisent le roman.

Ce qui est bien pensé...le contraste entre les aventures que vivent Harry et ses amis devant fuir, se cacher et par moment les "pauses" dans des lieux sereins comme chez le frère de Ron marié depuis peu, le père de Luna Lovegood.

Le final est GRANDIOSE ! J.K. Rowling ne ménage pas ses lecteurs en tuant des personnages. Une manière de montrer que la mort touche les bons comme les méchants.

Qu'un mot... MERCI !

Voilà, j'ai entièrement relu la saga Harry Potter ! J'ai bien fait de la relire, car si cela a conforté mon tome préféré (le 3), cette relecture m'a permis d'apprécier à sa juste valeur le tome 5, que j'avais moins aimé, lors de la première lecture.

J'ai aussi été plus tolérante avec les jérémiades de Harry, dans la coupe de feu. Nous sommes face à des ados, avec leurs hauts et leurs bas…

Relire la saga, plus de 15 ans après, change tout. Pourquoi ? "J'vais vous dire, m'sieurs, dames : j'ai changé" (voix de Sarko). Dans le bon sens, j'espère.

Une partie du talent de J.K Rowling est qu'elle a su inventer un monde fantastique plausible, mais aussi, donner de la profondeur à ses personnages, qu'ils soient du côté des bons ou du côté obscur de la force. Tous les portraits sont soignés, même ceux des chieurs, tels le Malfoy et ses sbires.

C'est un merdeux, mais on comprend que seul, il n'est rien, c'est un couillon. Devant son père, il tremble, cherchant à tout prix à le rendre fier et l'on remarque aussi que son père, face à Voldemort, a son scrotum et son rectum qui se racrapotent.

Il est toujours dangereux de s'asseoir à la table du diable et Voldemort, avec ses partisans, me fait penser aux dictateurs : la moindre contrariété et les acolytes sautent, à la manière d'un Béria (et les autres) se faisant dézinguer par un Staline.

J'avais lu ce roman à sa sortie, en octobre 2007 et si j'avais de la peine de terminer cette saga, j'avais aussi hâte de savoir ce qui allait se passer. le plaisir est-il toujours le même, 16 ans après ? OUI !!! J'avais oublié bien des choses, sauf les décès…

Dans ce dernier opus, on ressent bien le parallélisme entre l'idéologie de Voldemort et le nazisme : désigner un bouc émissaire, considérer des gens comme de sang impur, les accuser de tout et les rassembler pour les faire enfermer. Au passage, en assassiner beaucoup.

Pas de logique dans leurs règles, puisque les partisans de Voldemort accuse les Sang-De-Bourbe d'avoir volé les baguettes magiques afin de pratiquer la magie (or, on sait que c'est la baguette qui choisi le sorcier). Les règles sont faites pour être contournées, adaptées et ces gens changent d'avis comme des girouettes dans le vent.

Ayant lu, juste avant, un essai qui parlait du nazisme et du camp d'Auschwitz, certaines similitudes sautaient plus vite aux yeux. Notamment, le fait de ne rien dire, puisque l'on ne se sent pas concerné et que l'on a une trouille de tous les diables. Diviser pour régner.

En à peine deux jours, je l'avais dévoré, avec avidité. Alors oui, on pourrait croire qu'il ne se passe pas grand-chose au début de ce roman : nos amis doivent se cacher, voyager sans cesse, l'Horcruxes les transformant en ados grognons et ronchons.

S'il y a 16 ans, cela m'avait horripilé (encore plus dans le film), cette fois-ci, c'est passé crème (je vous le dis, j'ai changé), car je les ai mieux compris. Ils sont seuls, Harry ne sait pas vraiment comment il doit faire, il y a le stress, la peur, le fait d'être seuls, d'avoir le ventre vide…

Harry se pose des questions sur Dumbledore et nous apprendrons, dans ce dernier tome, qu'il n'était pas tout blanc et qu'un autre n'était pas tout à fait noir. Pas de manichéisme, mais de la profondeur, du réalisme, dans tous les personnages. Hormis Bellatrix et Voldemort, qui sont des sadiques et des fous.

Il y a trop à dire sur cette saga que j'ai adorée et que j'adore toujours, et sur ce dernier tome, qui a réussi l'écueil du grand final, là où il aurait pu foirer.

L'autrice a pris le temps de bien construire son univers, ses intrigues et à la fin, tout se tient, les petits détails sont devenus importants, la toile est complète et tout est expliqué (sauf le retour de l'épée dans le Choixpeau). le final n'est ni trop long, ni trop court, il est juste parfait, même à la relecture.

Tout le monde a eu son moment de gloire, a réussi à mettre sa pierre à l'édifice, même ceux ou celles que l'on n'aurait jamais imaginé : Neville et Luna. Malefoy apparaît sous son vrai jour et ce n'est guère brillant. Chez les Malefoy, c'est Narcissa, la mère, qui en a le plus (de courage).

Anybref, c'est une relecture réussie, une saga géniale, intelligente, un univers riche, des personnages avec de la profondeur, travaillés, qui évoluent, qui ne sont pas figés et durant cette saga, on a des belles surprises. Merde, Rogue m'avait tiré des larmes, à ma première lecture de ce tome 7 !

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Si vous avez lu mes critiques des précédents tomes, vous aurez constaté que je ne suis pas un grand fan de la série. Je lui reproche sa tendance au remplissage et sa répétitivité, qui m'a donné l'impression de lire six fois de suite la même histoire. Toutefois, je lui reconnais des personnages attachants, de l'inventivité et de la fraicheur, une plume agréable à lire et, surtout, les derniers chapitres m'ont toujours donné envie de lire le tome suivant. D'aileurs, ce sont ceux qui m'ont le moins plu, c'est à dire la Coupe de feu (intrigue faible) et le Prince de sang-mêlé (overdose de romance) qui ont les plus belles fins. Comme quoi.
Tout ça pour dire que j'avais tout de même hâte de connaitre le dénouement de cette saga.

En quelque chapitres, j'ai su que j'allais aimer ce roman. Car, enfin, ENFIN, c'en est fini des cours, fini des petites bisbilles avec les profs et des histoires de coeur entre élèves, fini des matchs de quidditch sans rapport avec l'intrigue, fini du remplissage pour que l'histoire puisse se terminer en juin comme à chaque fois, bref, fini de la routine dans laquelle s'était installée mamie Rowling depuis six romans.

Libérée de ce carcan, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues. Il y a de nombreuses scènes d'action, mais également beaucoup de révélations, notamment sur Dumbledore, qui n'aura jamais été aussi présent que depuis sa disparition. On retrouve tous les personnages qu'on a appris à apprécier et chacun aura son rôle à jouer. le ton est sombre, le danger et la mort rôdent à chaque chapitre. La menace de Voldemort et de ses sbires est, pour la première fois, réellement palpable tout au long de l'histoire, et pas uniquement dans les derniers chapitres. Il y a une véritable tension et un côté course contre la montre très bien rendu. Harry, Hermione et Ron enchainent épreuves sur épreuves, dénouant au passage de nombreux fils du mystère, jusqu'à un final épique, à la hauteur des attentes. J. K. Rowling répond à toutes les questions laissées en suspens et les réponses ne m'ont pas déçu.

Bref, si la série a des défauts, ce denier tome en est exempt. Je suis très content d'avoir persévéré, cela en valait la peine !
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Voilà nous avons clos le dernier volume de cette saga incroyable. Mes enfants sont ravis et moi également d'avoir découvert cet univers si particulier.

Ce tome est aussi réussi que les autres, même si j'émets quelques bémols, encore quelques longueurs, à mon avis, inutiles et cette fois un regret car l'action ne se déroule vraiment qu'à la toute fin. L'auteure, arrive tout de même à nous révéler encore des secrets.

Des émotions fortes, tristesse, peur, suspens un mélange détonnant. Les histoires d'amour adolescent sont reléguées au second plan et c'est tant mieux.

Me voilà arrivée au bout de mon rallye : cet été, j'ai redévoré la série avec impatience et frénésie - comme au premier jour, mais dix ans après. La série des Harry Potter reste quand même l'une des seules qui réussit à me faire pleurer, non parce que la fin est triste... juste parce qu'elle est achevée. Il existe quelque part en moi la vision d'une petite porte close que je meurs envie d'ouvrir et qui donne sur un monde imaginaire tellement fertile, et vivant, et enthousiasmant, et magique, et réel ! ... et... tellement encore.

En revanche, mon souvenir était bon : l'épilogue est toujours aussi naze (honnêtement). le saut temporel de la fin de la bataille de Poudlard à "Dix-neuf ans après" m'est franchement insupportable. Dommage !

Souvenir que je pourrai raconter à mes petits enfants: oui j'étais là, ce vendredi d'octobre à minuit j'étais là dans ce magasin à boire une soupe de potiron et sa crème à la truffe (oui c'était un évènement, il faut bien fêter ça) à attendre le Saint Graal que j'avais réservé des semaines (des mois) ) l'avance. Je n'allais pas étriper le premier venu pour avoir le premier roman qui sortirait de ces caisses (qui ne pouvaient être sous aucun prétexte ouvertes avant minuit, sinon Avada Kedavra) mais il est clair que je ne sortirai pas sans lui.

C'était sans compter sur ces bouffons qui eurent la bonne idée de lire à haute voix les dernières pages de ce roman tant attendu. Ce jour là vous auriez pu voir une espèce non identifiée, les mains sur les oreilles, poussant des cris gutturaux à faire pâlir un troll, poussant tout le monde afin d'atteindre au plus vite la sortie du magasin. Vous auriez vu cette chose courir dans la rue à minuit se cachant derrière un poteau et toujours les oreilles bouchées, entrain de chantonner afin d'éviter d'entendre le moindre mot tragique qui allait bousiller ces longs mois d attentent.

J'avais laissé ma meilleure amie en plan dans le magasin, lui lançant ma malheureuse bourse afin qu'elle achète "Le Livre Dont Tout le Monde Parlait et Dont Il Ne Fallait Pas Divulguer La Fin Sous Peine de Vengeance Sur Plusieurs Générations".

Je l'ai eu! Enfermée tout un week end afin d'éviter d'entendre la moindre fuite et soulagée de le finir. Je savais et j'allais être enfin libérée.
Je ne suis pas faite pour lire de longues saga. Je ne supporte pas attendre des mois, années avant de connaître la suite (c'est bien pour ça que les BD et moi, on n'est pas très pote). Je ne supporte pas l'idée que le livre va paraître plusieurs mois à l'avance en anglais, de ne pas savoir le lire et d'entendre LA conversation que je ne devais pas entendre sur la fin ultime que je voulais apprendre que par moi-même.

Donc oui Harry c'est bien fini. Comme tous les autres je l'ai adoré (bon il y a moment un peu tiré en longueur mais je lui pardonne). C'était une saga magnifique et même si j'étais largement adulte, ces livrent laisseront une cicatrice en moi, une belle, une que je ne voudrai jamais oublier.

Avec ce dernier tome, je termine ma relecture de cette merveilleuse saga !

J'ai tout simplement adoré ce septième volume qui est vraiment particulier puisqu'il ne se déroule pas comme les autres. le schéma vacances-école-danger de mort est rompu ! Évidemment, nous suivons toujours Harry et ses deux acolytes. On ne change pas une équipe qui gagne voyons !

Alors oui, ce dernier opus est sombre et rempli de morts ! Certains passages ont déchiré mon petit coeur et j'ai souvent eu la larme à l'oeil ! J'ai eu beaucoup de mal à dire au revoir à certains personnages…

La toute fin est incroyable et vraiment différente du film. Je l'avais oublié ! Je l'a trouve d'ailleurs bien plus spectaculaire que celle du film !

Bref, c'est la fin ! Je vais peut-être me consoler en relisant les trois livres annexes sur les animaux, les contes et le quidditch. Histoire de tourner la page en douceur…

Reprendre entre ses mains ce grimoire vieux de quelques siècles... Enfin, de quelques années du moins... Et pouvoir le relire, redécouvrir la fantastique aventure vécue par nos trois héros, Harry, Ron et Hermione, repartir à la recherche des Horcruxes avec eux dans le but de vaincre Voldemort... ATTENTION ! Ce nom a été frappé d'un sort, il ne faut surtout pas le prononcer ! Tu viens de dévoiler notre position aux Mangemorts ! Transplanons avant qu'il ne soit trop tard !

Vous avez de la chance, nous avons échappé aux Mangemorts et aux Rafleurs. Nous pouvons continuer tranquillement notre épopée - pas si tranquille que ça, d'ailleurs. Dans ce tome-ci, Ron et Hermione prennent autant de risques que le petit sorcier à lunettes (devenu d'ailleurs très grand, faites donc attention à ce que ne voie pas vos pieds quand vous vous cachez sous la Cape d'Invisibilité !), et même les personnages secondaires vont tous mettre leur vie en danger.

Oui, vous vous doutez bien que ce septième tome aura, lui aussi, son lot de morts et de souffrances. SPOILER Je suis personnellement toujours aussi attristée par la mort de Fred, de Dobby... à chaque fois que je relis ce livre. Pour Fred, la première fois, lors de la sortie du livre, ça avait été terrible et j'avais versé tellement de larmes que je ne parvenais plus à me concentrer sur ma lecture. Mais passons. FIN DU SPOILER.

Certains passages peuvent paraître longs, comme ils l'étaient pour nos héros, lorsqu'ils n'avaient aucune piste, aucune idée de comment accomplir leur mission, mais, globalement, on ne s'ennuie pas avec ce livre. D'une certaine façon, on est toujours dans l'action. La fin du roman, avec la bataille finale, est tout simplement épique et je trouve que, s'il y a bien une chose qui a été réussie dans les films, c'est la retranscription de cette bataille, très impressionnante à l'écran. SPOILER Même si je déplore que Voldemort et Bellatrix aient été tués de manière si ridicule dans le film... FIN DU SPOILER.

Pour conclure, c'est un septième tome captivant, où nous apprenons de nouvelles choses et où nous avons enfin TOUTES les révélations. C'est chouette de pouvoir les redécouvrir et, malgré les nombreuses lectures du livre, s'étonner à chaque fois... C'est aussi ce qui fait la magie de cette saga.
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