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3,16

sur 2087 notes
Je l'ai terminé avec des larmes dans les yeux, après avoir rit, sourit, râlé... c'est un vrai bon Drame/humoristique. En tout cas, elle a un véritable don, cette femme, pour monter ces intrigues ! je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle nous a concocté, j'ai crissé des dents en comprenant où elle allait, c'est très fort, très dur.
[...]

Les personnages que je retiendrais dans cette présentation sont : Shirley - qui m'a fait pouffer de rire par sa bêtise et sa cruauté malsaine de "bien-pensante"-, Krystal - qui du haut de ses seize ans tente de vivre malgré les quantités de bâtons que l'on a mis sur sa route -, et Tessa - celle qui lie les autres, celle qui tente de ne pas juger... celle que j'ai le moins appréciée, peut-être parce qu'elle ne m'apporte rien dans cette histoire, est Samantha. Pourtant son rôle est primordial dans cette histoire car il démontre que d'autres personnes, dans ce village, continuent à vivre. Continuent à avancer, à mettre des projets en place (comme Kay).

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Pagford, petite bourgade anglaise à quelques 200 kilomètres de Londres...
Comme dans toute commune, vous avez les mensonges, les non-dits et les ragots ! Vous ajoutez à tout cela un mort et une place qui se libère au conseil paroissial et vous avez un roman qui pourrait être croustillant...
Ca aurait pu...
Au final, on se retrouve avec une satire sociale plutôt fade et qui traîne en longueur...
Je vais aller me relire un Harry Potter ou deux, ça me réconciliera avec son autrice...
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Ce nouveau titre de J.K Rowling est un roman adulte, noir et particulièrement grinçant sur la vie d'une petite ville étriquée d'Angleterre et la lutte mesquine des différents notables de la ville pour s'accaparer une place au conseil paroissial et se débarrasser de la cité et des junkies qui les dérangent.
De nombreux personnages interviennent dans l'histoire et j'ai eu du mal à me rappeler les différents liens entre eux (il m'a fallu au moins 300 pages pour re-situer plus ou moins tout le monde). de nombreuses petites intrigues, de nombreuses tranches de vie s'entremêlent pour mener au désastre.
J'ai beaucoup aimé le regard de l'auteur sans complaisance pour les défauts et les travers de ses personnages. C'est assez rafraichissant de les voir le plus souvent sous leur plus mauvais jour. Pas de grandeur, ni d'héroïsme ici, l'humain est tristement banal, égoiste et laid, qu'il ait 16 ou 70 ans.
Certains sortent du lot quand même et il est possible de s'attacher à eux, malgré l'histoire cynique et même sordide.
Ca n'a vraiment rien à voir avec Harry Potter.
Mais même si le début est un peu indigeste (trop de persos et une mise en place un peu trop lente), j'ai bien aimé ma lecture dans l'ensemble.
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Bon. Autant l'écrire de suite : j'ai adoré. J'entame présentement un bouquin blues. Vous savez, celui qui vous tiraille, qui vous sort les violons, depuis que tous les personnages et les lieux qu'ils ont habités vous hantent et vous manquent.

Le livre commence fort. Un décès. Inattendu. Et c'est tout l'esprit humain dans son pire cynisme, son merveilleux égoïsme et toute sa méchanceté qui s'exprime. Et ils m'ont tous plu ces personnages dès l'introduction, avec leurs peurs, leurs rancoeurs, leurs défauts, leurs espoirs et leurs mensonges.

J'ai retrouvé tout un univers que j'apprécie dans mes lectures. Des chroniques, tout un univers dépeint dans toute son humanité, que l'ont suit sur quelques semaines, tellement de près qu'on sait déjà presque comment ils vont réagir face aux coups (de plume) du destin.

J'espère vraiment que JK Rowling va continuer dans ce style d'écriture, car il lui va à ravir (et a ravi mon coeur de lecteur).
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Je ne suis pas allée assez loin dans la lecture d'Une place à prendre pour pouvoir vraiment donner un avis. En effet, dès les premières pages, l'atmosphère ne m'a pas plu (trop sombre, trop cynique à mon goût) ; et, après consultation d'autres avis sur Internet qui ont confirmé cette première impression, j'ai décidé de ne pas poursuivre...
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J.K. Rowling a joué un rôle certain dans mon amour de la lecture, grâce à la saga Harry Potter. C'est donc en toute confiance (et sans attentes particulières) que je me suis lancée dans "Une place à prendre". Contrairement à beaucoup de lecteurs, j'ai vraiment adoré ce bouquin.

Surtout, oubliez Poudlard ! L'histoire se déroule à Pagford, une petite ville paumée au fin fond de l'Angleterre. Oubliez aussi la magie, ici il est question de la triste réalité de la vie... La mort soudaine de Barry Fairbrother, l'un des notables de Pagford, fait le buzz dans le voisinage. Tout le monde y va de son petit commentaire et certains se mettent à élaborer des plans... car Barry était membre du Conseil paroissial. Sa place se retrouve donc vacante et est convoitée par les deux camps du Conseil : les pro et les anti-Champs. Les Champs, c'est le nom d'une cité dont une grande partie de la population vit dans la misère, se drogue ou commet des actes de délinquance. Les Champs font tache dans la jolie petite bourgade proprette de Pagford. Certains Pagfordiens aimeraient que la cité soit officiellement rattachée à Yarvil, car ils la considèrent comme une extension de cette ville voisine, plus importante et moins conviviale. Ils aimeraient également fermer la clinique de désintox' Bellchapel, principalement fréquentée par les habitants des Champs. Barry Fairbrother était un pro-Champs, probablement le plus zélé et charismatique de son camp. Son décès scellera-t-il le destin des Champs et de la clinique ?

Dans "Une place à prendre", on suit les pensées et manigances de nombreux personnages, adultes comme adolescents. J.K. Rowling a le don de créer de véritables portraits. Chaque personnage est très réaliste, il/elle pourrait tout à fait être votre voisin(e) (celle qui adore les cancans, celui qui est complètement névrosé, celle qui est malheureuse dans son mariage ou encore celui qui a tendance à lever la main sur son entourage). Je trouve que la société anglaise (ou la société en général) est terriblement bien décrite dans ce roman. On s'y croirait vraiment.

La vie aussi est assez bien décrite : les questionnements et émois de l'adolescence, la violence physique ou sexuelle, les soucis de couple, la drogue, l'amitié, la politique,... Rien ne nous est épargné, J.K. Rowling n'a pas fait le choix d'embellir la réalité. Au contraire, elle nous la livre dans toute sa noirceur. le langage est donc parfois très cru, des sujets sensibles sont abordés et il y a peu de moments heureux dans ce récit.

Ce que j'ai préféré dans ce roman ce sont, bien sûr, les personnages. Certains lecteurs diront qu'il y en a trop, mais je n'ai pas eu de difficultés particulières à mémoriser qui est qui. D'ailleurs, je pense qu'il y a bien plus de personnages dans Harry Potter et cela ne semblait pas avoir posé problème à l'époque ! Parmi les personnages, certains sont agaçants et haïssables (Gavin qui refuse de s'engager dans une relation mais qui ne veut pas être tout seul non plus, Fats qui se fout de tout et considère le harcèlement comme un hobby,...), d'autres inspirent beaucoup plus de sympathie (Sukhvinder la mal-aimée, Krystal qui a eu le malheur de naître au mauvais endroit et au mauvais moment,...). Mais tous ont plusieurs facettes, un raisonnement qui leur est propre, ce qui les rend profonds et intéressants. Certains personnages sont caricaturaux, mais ça ne m'a pas dérangée, je vois ça comme le côté "comédie" de ce roman.

Je ne regrette absolument pas cette expérience, j'en suis même ravie. Cependant, je ne conseillerais pas ce livre à tout le monde, car l'intrigue ne vend pas du rêve et est plus un rappel de la réalité qu'une évasion dans un autre monde.
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Le virage post HP est plutôt bien pris, à mon goût. Rowling croque la vie d'une petite bourgade qui lutte à la fois pour son indépendance et pour sa réputation. On y croise une galerie de personnages complexes et hauts en couleur. J.K. Rowling réussit, je trouve, à insuffler beaucoup de réalisme et d'humanité à ces personnages. Et quand je parle d'humanité, je ne parle pas forcément de la belle et grande humanité... J'entends par là qu'ils sont "humains", ambigus parfois, mais surtout vraiment réels... Les débats de fond sont ceux qu'on rencontre partout, Angleterre ou pas : l'utilité d'une clinique de désintoxication à la drogue, le "racisme" à l'égard des pauvres. Oui, à Pagford comme chez nous, on veut bien des pauvres hein, mais les bons, pas ceux qui "vivent au crochet de la société enfin ma bonne dame !". Sans parler des secrets de famille ou des adolescents en crise...

Si certains passages apparaissent à peine lent, le dernier tiers du roman se lit d'une traite : pour la première fois depuis des années, j'ai voulu achever un pavé avant de dormir... Et j'ai vu la date changer sur le réveil !
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J'attendais beaucoup du nouveau roman de JK Rowling, elle a marqué une part de mon enfance avec Harry Potter, j'ai toujours aimé sa façon de raconter des histoires, bref beaucoup d'attentes … À la sortie du livre, grosse déception sur la couverture, que je trouve vraiment laide, mais bon, passons. le principal est bien évidemment le contenu …

Le début m'a un peu perdue, beaucoup de personnages à mettre en place, beaucoup d'intrigues secondaires, on ne met pas en place la vie d'une bourgade en quelques lignes, et c'est normal. Au bout de quelques pages, j'avais fait les liens entre les différents personnages : qui connaît qui, qui traîne avec qui, qui aime qui, qui déteste qui etc. C'est une vision assez noire (même si très réaliste) de la société contemporaine. Un constat doux-amer de JK Rowling, la mort d'une personne peut faire ressurgir de nombreux instincts, dévoiler les natures, faire ressurgir les problèmes d'un village.

Nous sommes donc à Pagford, petite bourgade anglaise, qui semble paisible, du moins jusqu'à la mort soudaine d'un des notables de la ville. Evidemment celui qui se battait pour faire accepter « Les Champs », petite cité en marge de la ville, très mal vue par les « vrais Pagfordois ». de nombreuses intrigues sont alors dévoilées, de nombreuses histoires nous sont présentées, on découvre des personnages attachants, exaspérants, mignons, affreux … Un grand panel de descriptions et si certaines personnes nous horripilent, d'autres nous attendrissent. Personne n'est cependant totalement blanc ni totalement noir, tous ont de bons et de mauvais côtés, et en ça, je trouve que JK Rowling est très réaliste. On passe de l'horreur à l'humour, du soulagement à la « terreur » … Nous voici totalement enchaînés, totalement pris par cette histoire qui pourtant ne casse pas trois pattes à un canard. Mais quand c'est raconté avec style et avec de bons ingrédients, tout marche …

Lorsque l'on finit ce livre, on pousse un soupir et un « wow », le soupir parce qu'il faut évacuer cette noirceur de l'âme humaine, le « wow » parce qu'il reste en mémoire quelque temps, on repense à ces personnages, à leurs histoires, à ce qui aurait pu leur être éviter (ou pas).

Bref, un pari réussi pour JK Rowling qui a de l'avenir dans la littérature adulte … Maintenant j'attends avec impatience son prochain roman, qui sera sans doute encore un pavé, mais un délicieux pavé !

Pour le match Priceminister, il faut mettre une note au livre, je lui ai donc mis 17/20. Si le début n'avait pas été aussi long à se mettre en place, cela aurait été un coup de coeur, mais on ne change pas le livre, et il est très bien ainsi !
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Le roman s'ouvre avec la mort de Barry Fairbrother, membre du Conseil paroissial de Pagford, petite bourgade anglaise imaginaire. L'homme laisse derrière lui une famille éplorée et une place vacante au Conseil - point central du livre.

Le corps n'est pas encore froid qu'une course aux élections pour le remplacer commence. Les amis et ennemis du défunt s'affrontent et l'enjeu est de taille puisqu'il s'agit pour les uns de défendre l'honneur et les idées de Barry alors que les autres comptent bien enterrer ses grands projets avec lui. En effet, la communauté se divise depuis quelques temps sur un sujet épineux, la cité populaire des Champs dont Barry était un fervent défendeur.

La guerre se joue donc en surface mais également derrière les rideaux tirés des cottages. Parents pas très doués contre adolescents bien décidé à montrer qu'ils ne se laissent pas faire, femmes en manque d'aventure contre maris trop bien dans leurs pantoufles, riches contre pauvres, immigrés contre anglais trop conservateurs,... Pagford n'est pas si calme qu'il n'y paraît !

Une place à prendre fait beaucoup de bruit notamment à cause de son langage fleuri. Connard, traînée, bite, ... les adolescents de Pagford n'ont rien avoir avec ceux de Poudlard qui semblaient dépourvu de toute sexualité. Que J.K.R. se libère un peu des contraintes de la littérature jeunesse, pourquoi pas, tant que cela ne relève pas d'une forme de provocation. Je me suis souvent demandé pendant ma lecture si elle n'avait pas voulu faire un trop grand écart pour montrer qu'elle savait faire autre chose.

En ce qui concerne ses personnages, l'auteure n'a rien perdu de son talent pourc les décrire plus vrais que nature. Il ne faut que peut de pages pour que les familles apparaissent devant nos yeux avec leur fonctionnement propre et leurs faiblesses. Je ne dirais pas qu'ils sont tous attachants, loin de là. Certains sont de vraies ordures avec qui l'on n'aimerait que très peu discuter.

La vie que J.K.R. dépeint est très dure, très sombre. Les difficultés font bien sûr partie de la vie mais on se demande parfois si Pagford n'est pas maudite et s'il existe vraiment des familles heureuses derrière le masque qu'elles présentent en société. Car c'est avant tout de cela qu'il est question, des secrets que l'on ne révèlera jamais et de la dynamique familiale qui tend à les enfouir pour ne pas ternir l'image donnée en société.
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Dans la paisible bourgade anglaise de Pagford, Barry Fairbrother meurt brutalement, laissant ses proches et ses voisins sous le choc. Deuil, désarroi, curiosité et soif de ragots, ce décès ne semble laisser personne indifférent.

Ces réactions cèdent cependant vite la place aux incertitudes et aux stratégies: en effet, Barry Fairbrother siégeait au Conseil paroissial où son poste est désormais vacant alors que des décisions cruciales doivent être prises.
La cité défavorisée des "Champs" est une pomme de discorde qui divise le village depuis des décennies: d'un côté, ceux qui comme Barry Fairbrother et son alliée, une médecin d'origine indienne, sont fermement attachés au maintien des Champs dans la paroisse de Pagford. de l'autre, le camp emmené par l'épicier Howard Mollison qui ne veut pas de ces logements sociaux et de leurs habitants, et souhaite les voir rejoindre la ville voisine de Yarvil. La tension, à son paroxysme, est encore avivée par un mystérieux corbeau postant des messages anonymes sur le site de la paroisse.

En toile de fond de l'intrigue immédiate et des remous générés par la disparition de Barry Fairbrother, J.K. Rowling esquisse à petits traits incisifs une fresque sociale nous permettant de plonger en immersion complète dans le petit village anglais où tout le monde se connaît. Les problèmes terribles - éducation, harcèlement, discriminations sociales, racisme, sexisme, homophobie, drogue, maltraitances et violences sexuelles - sont abordés de façon très directe et très crue. Si le livre est très addictif et se lit d'une traite, il communique une sensation d'étouffement face aux déterminismes sociaux et à l'enfermement dans un cadre social étroit où tout le monde se connaît. L'ouvrage ne suscite guère d'espoir et, s'il montre comment la somme des comportements égoïstes des villageois génère des conséquences dramatiques, on ne voit pas bien de qui ni comment pourrait venir une évolution constructive.

J.K. Rowling propose donc un roman bien construit qui ne laissera personne indifférent, même si on a parfois l'impression que l'intrigue n'est là que pour fournir une forme de prétexte à la fresque sociale. Un récit moins noir monochrome aurait peut-être contribué à mieux mettre cette intrigue sous tension. Il reste qu'en refermant le livre, il est difficile de s'extraire de l'atmosphère lourde et oppressante de Pagford...
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