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3,16

sur 2087 notes
Je sais que je vais faire hurler beaucoup de lecteurs qui ne partagent pas mon avis, mais j'ai adoré ce livre !
En partant d'un fait apparemment anodin, la mort d'un membre du conseil paroissial de la bourgade anglaise de Pagford, J. K. Rowling dresse une véritable critique de notre société et de son hypocrisie. Les différents personnages sur lesquels se focalise le récit nous deviennent familiers tant ils sont décrits avec réalisme, dans leur psychologie, leurs pensées, leurs moindres attitudes... Des bourgeois aux habitants de la cité des Champs, des parents dépassés aux adolescents, l'auteur parvient à entrer dans la tête de chacun d'entre eux et à les faire véritablement vivre. Et je n'ai pas trouvé qu'ils étaient si nombreux que cela : certes, on s'y perd un peu au début, mais une fois que l'on est lancé dans l'intrigue, on ne s'arrête plus ! On a toujours envie de savoir ce qui va arriver à tel ou tel personnage, et on accroche d'autant plus que l'alternance des points de vue nous laisse souvent sur notre faim !
Mais que les âmes sensibles s'abstiennent : ce roman décrit véritablement tous les aspects de nos vies et de nos sociétés, y compris les pires, et il est souvent un peu "cru"... et les Weedon (la famille dont la mère est une droguée et une prostituée) sont loin d'être les seuls concernés. Si ce livre peut sembler pessimiste, il est selon moi plutôt réaliste (nous essayons tous de faire apparaître notre vie meilleure qu'elle ne l'est vraiment vis-à-vis des autres), et se termine sur une note optimiste pour la plupart des protagonistes malgré l'événement dramatique de la fin.
Ce roman est une réussite : comme avec Harry Potter, J. K. Rowling nous offre un long et passionnant moment de lecture, avec des personnages qui ne nous quittent jamais vraiment.
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Dans le petit village de Pagford, tout semble paisible et idyllique. Mais parfois, les apparences sont trompeuses … Lors du décès du notable de la ville, chacun espère prendre sa place. L'occasion pour chacun de montrer son vrai visage entre hypocrisie et faux semblants, cynisme et ironie …

Je dois l'avouer, ce livre est dans ma PAL depuis une éternité (depuis sa sortie en fait …). Si j'ai autant rechigner à le sortir, c'est notamment à cause des nombreuses critiques pas très élogieuses que j'ai pu lire à son sujet. D'autant plus que ce livre est un petit pavé ! Mais j'avais envie de découvrir ce que JK Rowling pouvait nous proposer dans un registre plus adulte … Au sortir de ma lecture, je dirais que je n'ai pas adoré mais je suis loin d'avoir détester quand même.

Une des choses qui ressort le plus sur ce livre est son nombre très important de personnages et donc la difficulté d'assimiler tous ces noms à des visages. Dès le début, j'étais donc paré avec mon bloc note sur lequel j'ai inscrit le nom de tous les personnages dès qu'ils apparaissaient, leurs lien de parenté entre eux et leur rôle dans le village. Et ça m'a bien aidé !! J'ai eu beaucoup plus de facilité à suivre l'histoire et je n'ai eu aucun mal à me les imaginer physiquement. Rapidement, on rencontre des personnalités très différentes, que ce soit des ados en pleine crise, des couples qui donnent l'impression que tout va bien, un père de famille violent ou encore une junkie qui a des difficultés à prendre sa vie en main. Au final, il est très difficile de s'attacher à l'un d'entre eux parce qu'ils ont tous leur part d'ombre plus ou moins abjectes. Pour ma part je dirais que Kay est celle que j'ai trouvé la plus humaine avec sa volonté d'aider les plus pauvres. La famille Weedom est aussi touchante parce qu'on sent leur envie de s'en sortir malgré leur situation.

Ce n'est pas un livre qui se lit pour son intrigue ou ses scènes d'actions. On se contente de suivre ce petit village depuis la mort du notable et tout ce que chacun va faire pour prendre sa place. Au début, on a l'image de Pagford comme étant un patelin paisible avec le plaisir qu'ont les gens de se connaitre et se croiser régulièrement. Mais rapidement, on se rend compte que tout n'est qu'hypocrisie et faux semblants. Tous les coups bas sont permis pour faire tomber ceux du camp ennemi. Les commérages sont monnaie courantes, à tel point que ça devient limite malsain. le tout donne une ambiance assez noire et même pesante … Les scènes joyeuses ou touchantes sont assez rares, voire inexistantes mais cela permet de nous rendre compte à quel point les apparences peuvent être trompeuses.

Pour conclure, je dirais que j'ai quand même apprécié suivre cette histoire. Il faut dire qu'on retrouve le talent d'écriture de JK Rowling qui donne toujours envie de découvrir le chapitre suivant. Ce n'est pas un livre exceptionnel mais intéressant pour qui aime le cynisme et l'humour noir !

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Contrairement à la série des Harry Potter, je n'ai pas accroché...
Mais alors pas du tout.
Je me suis perdue très vite...
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Une chose est sûre : ce livre n'a rien à voir avec Harry Potter ! Étant une fan inconditionnelle de celui-ci, je ne pouvais passer à côté d'un autre livre de son auteur. Évidemment, je savais que ce n'était plus du tout le même univers, mais la curiosité a parlé. Sans même avoir lu le résumé d' « Une place à prendre », je voulais le lire. Juste parce que c'était JK Rowling. Il y a des auteurs, comme ça, qui vous fascine tellement que vous êtes prêts à acheter/emprunter leur nouveau livre sans hésiter…

Une question se posait donc avant la lecture : mon auteure préférée de l'adolescence allait-elle toujours autant m'enchanter dans un tout autre registre que celui de la magie avec mon sorcier préféré ?

Pour être totalement honnête, le début ne fut pas simple. J'ai éprouvé quelques difficultés à m'y retrouver dans tous les personnages. Bon, il n'y en a pas non plus un million, mais c'était difficile de différencier certaines familles en particulier, surtout celle de Stuart Wall et d'Andrew Price. Je me perdais tout le temps, ne savait plus qui était le père de qui… Cette difficulté a perduré un long moment, au moins jusqu'à la moitié du livre, il me semble. Spécifiquement pour ces deux familles-là j'entends, car les autres étaient sans doute plus évidentes à distinguer.

Néanmoins, je m'y suis attachée, à cette petite bourgade de Pagford. Peut-être est-elle un peu clichée, peut-être est-ce la version typique du petit village anglais en apparence tranquille mais qui se tire dans les pattes (selon moi, ce genre de scénario peut se retrouver partout, pas seulement en Angleterre)… C'est ce que j'ai lu dans plusieurs critiques, mais personnellement, ça ne me gêne pas. Justement, c'est le genre de choses que j'aime : gratter sous le vernis, discerner la partie cachée de l'iceberg, découvrir que certaines personnes ne sont pas ce qu'elles semblent être… Pour ça, pari réussi !

J'ai aimé le fait que l'auteure passe d'un personnage à l'autre, que les événements soient vus par bon nombre de personnages (même si, au début, j'ai eu du mal à m'y faire). Je me suis sentie particulièrement touchée par l'histoire de Krystal Weedon et celle de Sukhvinder Jawanda, deux jeunes filles très différentes qui n'ont pas la vie facile.

J'avoue que l'intrigue n'est pas compliquée. L'occupant d'une position importante dans le petit village étant mort subitement, il faut bien que quelqu'un le remplace. C'est évidemment la « guerre » entre plusieurs personnes qui se détestent et qui veulent sa place. Des alliances se créent et se défont, on se tire dans les pattes entre concurrents. En quelque sorte, le schéma classique dans cette situation.

En bref, ce n'est pas Harry Potter, c'est sûr. Harry Potter restera mon coup de coeur de cette auteure, c'est sûr. Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais j'ai aimé ce livre d'un autre style. Je le recommande aux amateurs de drames et révélations dans des endroits plutôt confinés, presque en-dehors du monde et du temps. La vie animée de Londres qu'on peut lire dans bon nombre de romans (y compris quelques passages d'Harry Potter) semble si loin... Mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose, il faut de tout pour faire un monde !
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On n'a guère de mal à reconnaître le talent de l'écrivaine : elle capte littéralement son lecteur dans les filets de ce roman fleuve. Très rapidement, on est catapulté à Pagford, petite bourgade située en Angleterre – enfin théoriquement, car la ville est imaginaire. Dans cette petite ville que l'on dirait selon une expression en vogue « à taille humaine », il y a une vieille abbaye, de vieux us et coutumes, de vieilles bonnes habitudes. Et puis une cité jeune, problématique : les Champs. Frontière spatiale, frontière psychologique, frontière juridique aussi : les Champs relèvent à la fois de Pagford, et de Yarvil, la ville voisine, plus grande, en un mot, la rivale.

Dans un périmètre restreint, J.K.Rowling dessine une géographie de la haine, oppressante, qui fait de ce livre un thriller social haletant. Jusqu'à la mort de Barry Fairbrother, un homme politique engagé et intègre, les rancunes étaient là, tapies, les jalousies, cachées, les violences, sourdes. Bien sûr, son décès accidentel les ramène sur la place publique : il va falloir que Barry soit remplacé, et par qui ? Une place à prendre, on l'a dit… Une place à prendre, en politique comme dans les coeurs ! Mais non contentes d'être affichées, haines et jalousies sont décuplées sans cet homme qui agissait comme un filtre social sur tout un chacun. Il n'y a plus son amitié pour rassurer les hommes, charmer les femmes. Sa verve est absente pour maintenir les aides sociales aux Champs, d'où il venait.
Et alors qu'à Pagford on se positionne à l'annonce de cette mort, d'étranges messages sont publiés sur le forum de la ville : le Fantôme de Barry Fairbrother aurait son mot à dire, et autant l'homme vivant faisait consensus, autant son fantôme accroît la zizanie…
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me voilà étonnée par ce pavé adultes de l'auteure d'Harry Potter. Ce qui frappe, c'est à quel point le roman est structuré ; la construction est très réfléchie, on sent que tout a été pensé, analysé, mis en place avant la rédaction du livre. Les personnages sont nombreux et on passe de l'un à l'autre mais ce n'est pas gênant parce qu'on a autant de plaisir à revenir sur ceux qu'on aime bien que sur les langues de vipères, couards et autres odieux personnages. Les faits peuvent sembler un poil exagérés parfois, surtout dans les descriptions glauques de la vie des Weedon ; par contre, la psychologie des personnages est passionnante et crédible, et les 700 pages défilent sans qu'on y prenne garde. Rien de révolutionnaire, mais une très bonne distraction qui tient la route, au même titre que certaines séries télé pour lesquelles on a plaisir à retrouver les héros, à les voir évoluer et parfois s'étrangler dans le noeud de l'intrigue et des secrets...
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Face a Harry Potter ce livre est un virage a 360°. C'est un très gros pavé à lire; L'histoire en soit est sympathique, on s'y retrouve vraiment. Les relations de voisinage et entre 2 type de population : pavillonnaires et des cités sont tellement d'actualité. La jalousie, le qu'en dira t'on, la malveillance sont au RDV. J'ai trouvé ce livre un peu longuet mais ça vaut le coup d'aller au bout... meme si je suis restée sur une fin un peu amère.. je ne peu en dire plus sans dévoiler la chute
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Voilà plus de quinze jours que j'ai fini "Une place à prendre" et que je repousse le moment de me mettre à l'écriture de ce billet. C'est un livre dont il est assez difficile de rendre compte. Les personnages sont nombreux, plusieurs histoires se déroulent parallèlement et se recoupent (des histoires de famille, de clans, d'individus...). Tous ces gens gravitent autour d'un personnage central, omniprésent bien que mort. Il s'agit de Barry Fairbrother, membre reconnu du conseil paroissial de la petite ville de Pagford.

Tout commence par la mort brutale de Barry, victime d'un AVC. Ses amis sont effondrés et ses ennemis voient l'occasion inespérée de renverser l'équilibre du conseil paroissial (équivalent de notre conseil municipal). Nous suivons pendant trois semaines, dans leur intimité, une vingtaine de personnages. Les haines et rancoeurs, jusqu'ici contenues, éclatent au grand jour. le village est pris dans une tourmente qui va crescendo... La fin est terrible et inattendue mais permet au village d'oublier ses querelles (pour combien de temps ?)

Il m'a fallut un peu de temps pour me mettre dans l'ambiance. le temps de cerner les personnages et les liens entre eux. Mais une fois prise dans les mailles du filet de JK Rowling, je n'ai plus lâché ce livre, totalement happée par l'enchaînement des évènements. Je dois même dire que j'ai ressenti un grand vide au bout des vingt heures d'écoute. Je m'étais habituée à retrouver les habitants de Pagford dès que j'avais un peu temps (parfois pour un quart d'heure seulement).

Cete histoire est assez plausible. L'hypocrisie, la lâcheté, la méchanceté peuvent dévaster un village, hélas. Les adolescents jouent un rôle central dans cette histoire. L'un d'eux mettra d'ailleurs le feu aux poudres en piratant un forum. J'ai trouvé les portraits d'adolescents très réussis. Les professionnels de la critique ont un peu "descendu" ce livre. Je ne comprends pas pourquoi. JK Rowling nous offre une étude de moeurs passionnante et divertissante, certes féroce mais nous ne vivons chez les bisounours, chacun le sait.

Pour ce qui est du choix de la version audio, je ne l'ai pas regretté. Lire un pavé au lit, c'est une épreuve (je lis principalement allongée). Quand je lis audio, je me balade partout avec mon lecteur MP3. C'est pratique, léger et moins fatigant.

Vous l'aurez compris, je trouve à ce roman de grandes qualités...

Allez, je le classe dans mes coups de coeur !

Lien : http://sylire.over-blog.com/
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Il est doublement difficile de faire une chronique sur le dernier roman de J.K. Rowling. D'une part, parce qu'un grand nombre de lecteurs en parle en ce moment et d'autre part parce que la créatrice d'Harry Potter est en quelque sorte une magicienne intouchable.
Je dois avant tout reconnaître le courage de l'auteur qui a osé se lancer dans un nouveau genre après ce phénoménal succès et son aisance à écrire près de 700 pages sur un bien maigre sujet. La particularité de l'auteur réside dans le souci du détail. Tout d'abord, elle plante son décor dans le village de Pagford ( en rivalité avec Yarvil qui développe des zones d'habitation pour personnes en difficulté sociale), installe le contexte ( la mort inattendu de Barry Fairbrother, conseiller paroissial et ardent défenseur de la zone des Champs) puis les différents protagonistes ( les pro Champs et ceux ne veulent plus de ces zones difficiles à la charge de Pagford).
Je regrette que l'essentiel du livre tourne autour de ce conflit pour la place au conseil paroissial laissée vacante par Barry, de ces basses querelles de clocher. Les personnages sont, à mon goût, trop caricaturés. Chacun campe un stéréotype différent et n'évolue pas au cours de l'histoire. J'avais un peu l'impression d'être au coeur d'un feuilleton fleuve américain, ou plutôt un mélange de deux feuilletons puisque l'auteur parle aussi bien des histoires des parents que de celles des adolescents.
La seule personne qui m'a vraiment intéressée est Krystal. Adolescente rebelle et vulgaire, elle peut toutefois reconnaître les rares personnes qui l'aident et possède sous ses fêlures une belle sensibilité. Elle est bien sûr le symbole de cette cité qui déchire les notables de Pagford et elle est pour l'auteur un beau sujet de cette adolescence difficile.
J'aurais préféré que l'auteur se concentre davantage sur ce sujet sans détailler les mesquineries d'un si grand nombre de personnages. Mais cette ambiance désespérée de femmes de Pagford ( et de leurs maris ) contribue sûrement au succès commercial du livre.
Il faut toutefois reconnaître que le dénouement est particulièrement symbolique et qu'il met en exergue toute la futilité des querelles de ces pauvres bourgeois de Pagford.
Personnellement, à part cela, je ne retire pas grand chose de ces 700 pages de rivalités.
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Lecture longue et fastidieuse, que je n'ai poursuivie que pour en connaître le dénouement et y donner un sens. Je me suis sentie comme un des personnages voyeuristes et avides de ragot dont toute le village semble être peuplé, et c'était vraiment désagréable. Ne prenant pas de plaisir particulier à explorer la bassesse de certains désirs et secrets des petits humains que nous sommes, j'ai été souvent ennuyée, parfois même dégoutée, de devoir lire certains passages pour pouvoir atteindre le moment le plus intéressant, la toute fin, qui laisse tout de même un goût amer dans la bouche. J'imagine que c'est le côté le plus intéressant de ce livre, que de mettre le lecteur à la place d'une commère de ce village qui ne verrait, bien sûr, que les plus vils aspects des habitants et se délecterait de pouvoir rentrer dans leur tête.

A chaque page j'espérais qu'un petit quelque chose se produise, qui rehausse ce tableau noir et m'attache à l'un ou l'autre des personnages, mais tous attirent surtout du mépris, rarement de la pitié, et surtout une indifférence qui se prolonge jusqu'au dénouement. La seule note d'espoir pointe de manière inattendue dans les dernières pages et m'a quand même touchée, mais je ne conseillerais pas ce livre pour s'évader ou reprendre foi en l'humanité. Plutôt pour y explorer des aspects déprimants de la vie quotidienne des sociétés occidentales, ou pour y comparer avec soulagement sa propre vie, qui semblera toujours plus chaleureuse et attirante que ce que racontent ces sept cent pages si sombres qu'on ne peut en apprécier la satire.

J'ai quand même apprécié l'aisance avec laquelle l'autrice croisait les personnages afin qu'ils nourrissent chacun les récits des autres de manière très naturelle, mais je regrette qu'elle ait passé si longtemps à se concentrer sur leurs mauvais côtés pour ménager ses trop rares effets de grâce que, finalement, ces derniers ne parviennent pas à gommer le profond désintérêt teinté de mépris que j'ai ressenti pour eux - ce qu'eux-mêmes semblent tous éprouver pour tous ceux qui les entourent.
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