Les petites victoires

Lorsque le petit Olivier naît, Marc et Chloé sont les plus heureux des parents. Ce bébé était le fruit de leur amour, un petit garçon voulu et attendu. Si les premières années se passent normalement, le papa détecte pourtant, au bout d'un certain temps, que quelque chose ne va pas. Tests, bilans… l'annonce tombe comme un couperet : Olivier est autiste. Tout s'écroule, le couple éclate. Pourtant, Marc et Chloé resteront soudés pour faire progresser le petit Olivier.

Cet album m'a profondément émue. D'abord parce que, pour avoir côtoyé des familles dans lesquelles des enfants étaient autistes ou à syndrome autistique, j'ai reconnu toutes les difficultés qu'éprouvent les parents dans ce cas mais également leur pugnacité. C'est une véritable leçon de vie qu'ils nous donnent. Ils mettent tout de côté pour que leur enfant puisse avoir le meilleur de ce qui existe, puisse progresser, devenir autonome… Et c'est bien ce qui est représenté ici dans cet album biographique. Yvon Roy se livre avec pudeur et délicatesse sur ce qu'il a vécu avec son enfant et cela fait chaud au coeur.

Cet album est un vrai coup de coeur !
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Parce qu'il n'y a pas deux enfants identiques, parce que même un enfant autiste n'aura pas les mêmes réactions qu'un autre enfant autiste, le papa d'Olivier va se battre au quotidien pour faire évoluer son petit garçon. Parce qu'il refuse la fatalité et qu'il veut que son fils puisse être indépendant et heureux, il va consacrer son temps et une énergie incroyable à ce petit bonhomme pas comme les autres.
Cette bande dessinée est un témoignage de ce qu'il est possible de réaliser avec du temps, de l'argent, une patience hors du commun et beaucoup d'amour.
Bien sûr, tout n'est pas rose pour autant pour ce papa qui a mis sa vie en pause pour se consacrer entièrement à son fils.
Et ce serait un peu trop facile de croire que tout le monde peut arriver au même résultat, les parents d'un enfant autiste ont aussi parfois d'autres enfants qu'il ne faut pas oublier, ils ne peuvent pas tous arrêter de travailler pour se consacrer exclusivement à leur enfant et même avec une attention aussi soutenue, tous les enfants autistes ne parviendront pas forcément à évoluer de la même façon.
Mais c'est un magnifique témoignage d'amour, d'abnégation et ça donne évidemment de l'espoir à tout ceux qui élèvent un enfant différent.

Marc et Chloé viennent d'avoir un bébé, c'est le bonheur complet pour eux. Malheureusement, ils se rendent compte qu'il y a un petit problème avec leur garçon, Olivier, il a des comportements étranges et ne parle toujours pas. le diagnostic tombe : Olivier est autisme.
Difficile d'avancer quand une telle nouvelle leur tombe sur la tête, ça détruit leur couple, Marc et Chloé se séparent. Et pourtant, une fois la nouvelle digérée, ils vont essayer d'avancer pour aider leur enfant. Marc fait travailler Olivier sur ses points faibles et encouragent ses progrès, ses petites victoires. Une BD issue de l'expérience personnelle de l'auteur qui montre la belle relation entre un père et son fils. Une BD pleine de charmes avec des dessins noir et blanc qui illustrent parfaitement les perceptions et sensations que peuvent percevoir enfants autistes et leurs parents. Une petite déception, j'ai trouvé dommage qu'il ne soit pas précisé le type d'autisme d'Olivier. Ca reste unbeau témoignage de l'amour d'un père pour son fils malgré les difficultés traversées.

Quelle merveille ! Les mots me manquent pour décrire ce que j'ai ressenti. Intelligence, disponibilité, amour paternel, bon sens, émouvant, poignant, authentique, sincère. Comment faire face à son enfant autiste ? Par les petites victoires, titre si bien choisi. Planches en noir et blanc simples et efficaces. On ne peut que craquer devant ce petit bonhomme.

Le combat au quotidien d'un père pour son fils, afin que celui-ci puisse surmonter son handicap et non simplement "vivre avec".
La démarche du papa est osée : accepter que l'on connait mal l'autisme et chercher à créer ses propres techniques, méthodes et solutions, quitte à aller à l'encontre des dires des spécialistes ou de ceux qui voudraient que l'enfant "fasse avec" au lieu de l'aider à dépasser ses angoisses.
Une BD émouvante, pleine de sagesse, d'humour et d'amour, qui montre que l'attention et la confiance sont des moteurs nécessaires au bon développement de l'enfant, handicap ou non.

Les petites victoires retrace l'itinéraire d'un couple - et surtout du père - dont l'unique enfant est autiste. du rêve au cauchemar, de l'incompréhension institutionnelle et jargonnante face à la réalité du quotidien à l'incapacité de verbaliser leur souffrance pour la dépasser jusqu'aux petits trucs qu'on utilise pour se réapproprier une situation difficile : l'itinéraire de ces trois personnages a de quoi émouvoir tout parent qui se dit qu'il a eu la chance d'avoir un enfant sans pathologie.
Si la parentalité est une expérience unique, elle nous a tous mis face à des désillusion, des angoisses et des tentatives d'apprentissage "sur le tas". Alors en se mettant à la place de ce couple et de tous ces parents qui passent par ce type d'expérience...
C'est une émotion qu'il est difficile de écrire, aussi difficile que l'émotion d'être parent - à la naissance ou au quotidien.

Un témoignage très émouvant par sa simplicité et sa sincérité.
Une lecture nécessaire.

Un père et son fils autiste: un beau témoignage sur ce petit garçon enfermé dans son monde et ce père qui tente tout pour établir un contact entre lui et son fils. L'annonce du trouble de l'enfant et l'humeur dépressive du papa qui suit le diagnostic déclare la fin du couple, qui restera en bon contact pendant l'éducation d'Olivier. Celui-ci est suivi par de nombreux spécialistes qui donnent tous leurs conseils et recommandations pour le bien-être d'Olivier: calendrier d'activités à heures fixes, minuteur pour qu'il se prépare à la fin d'une activité sans faire de crise, etc.. le papa écoute, mais fait tout le contraire: il met tout en oeuvre pour qu'Olivier soit obligé de s'adapter aux changements, l'entraîne, des heures durant, à le regarder dans les yeux. Hors de question d'accepter que l'enfant ne puisse pas être un jour autonome et s'intégrer au monde, quand il sera plus grand.
A lire pour la force, l'énergie et la volonté que cette BD dégage, qui montre qu'au final, c'est le parent qui connait le mieux son enfant et que si les aides sont nécessaires en cas de troubles ou de handicap, il y a aussi à prendre et à laisser.
Ici, ce père autodidacte a fait son cheminement à tâtons, écoutant son fils et ses propres sentiments. Ce n'est pas une leçon de morale et on est dans une situation particulière qui ne correspondrait pas forcément à toutes le situations d'autisme.
Les dessins m'ont beaucoup plu aussi, agréables à regarder, symboliques et clairs.

Une superbe BD très touchante sur le combat d'un père pour que son fils autiste puisse vivre au mieux son trouble. Après le choque initial du diagnostique et contre l'avis de la plupart des médecins, ce papa met en place plusieurs techniques pour aider son fils et met en stand by son travail pour passer le plus de temps possible avec lui pour mieux le comprendre et mieux l'aider.

Quelle émotion....je dois avouer que j'ai un peu du mal à me remettre de cette lecture.
Je suis muette d'admiration devant cette BD et devant le dévouement de Yvon Roy, alias Marc, pour son petit garçon autiste.
Cette BD déborde d'amour et de tendresse. Sans faux-semblants, l'auteur nous dévoile ses doutes, ses espoirs et ses combats pour accepter les problèmes de son fils et trouver, au delà de ce qui lui est dit par les spécialistes, des moyens pour l'aider à exploiter au mieux ses capacités et franchir les barrières que lui imposent son handicap.
Au delà du problème même de l'autisme, c'est une vraie leçon de patience, de détermination et de courage qui nous est donnée. C'est bouleversant et c'est admirable.
Côté dessin, c'est vraiment très bon ; l'auteur ayant réussi à trouver le juste dosage entre réalisme et stylisation. C'est très beau, régulier et abouti. Certains images sont imprégnées d'un symbolisme très fort et très touchant avec une sensibilité et une subtilité qui m'a fait un peu penser au travail de David B.
Magnifique.

« Je ne m'intéresse pas à l'autisme, je m'intéresse à mon fils ». Cette phrase choc que prononce le père d'Olivier représente sa vision de l'éducation de son fils. Car Olivier est adorable, hyper-attachant, gai... et autiste.
Après le choc suscité par le diagnostic (admirablement rendu visuellement) le papa décide d'éduquer et stimuler son fils à sa manière. Il range ses piles de livres sur l'autisme et autres kits d'intervention pour gérer le handicap de son enfant (« les spécialistes nous envoient de la documentation sur toi, faut voir ça. On dirait un kit d'assemblage pour un meuble IKEA avec cinq morceaux en moins... »), et à la place suit son intuition et stimule son fils : nommer les choses, regarder dans les yeux, bousculer les habitudes (mais créer des traditions, quel délicieuse nuance lexicale...), chanter des chansons loufoques et conter des histoires déjantées pour développer l'imaginaire... Une éducation dans la bienveillance, l'écoute, et surtout beaucoup de joie. Sorties (camping, promenades, luge), sport et jeux intellectuels se succèdent dans la bonne humeur. Tout au long du livre je me suis dit que je devrais en prendre de la graine, même sans enfant autiste...
Ce papa doit également faire le deuil de l'enfant dont il avait rêvé, et surtout gérer de nombreuses crises. Il est très présent, et forme avec son ex-compagne une équipe du tonnerre.
« Tu es le fils le plus fantastique du monde, je ne t'échangerais pour aucun autre », cette phrase bouleversante (qu'il ne dit pas sans difficulté) résume son état d'esprit.
Un témoignage bouleversant et fortifiant à la fois. J'en sors éperdue d'admiration.