AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 694 notes
Aurel Timescu, calamiteux consul que sa hiérarchie mute de poste en poste, faute de pouvoir le licencier, se retrouve, pour cette nouvelle aventure en Azerbaïdjan. Comme toujours, il travaille le moins possible (de toutes façons il travaille mal), s'adonne à la musique (pour laquelle il a une vraie compétence), et boit plus que de raison. Comme toujours également, il va se mêler de ce qui ne le regarde pas, et déranger les petits tyrans locaux car son grand coeur sensible lui procure des émotions fortes qui, elles, le poussent à l'action.
A travers le roman, et le personnage, on découvre un pays sur le plan géographique, social, économique, on fait une incursion dans le monde de la diplomatie, on étudie les turpitudes humaines. Un vrai voyage à plusieurs niveaux.
Une lecture très agréable, qui détend et fait sourire.
Commenter  J’apprécie          260
Le petit consul atypique - dont je n'ai pas suivi les aventures jusqu'ici - nostalgique de sa jeunesse en Roumanie soviétique, mal fagoté, rempli d'autodérision, est nommé adjoint dans un nouveau pays qui lui convient au premier abord mais... l'ambassadeur se révèle froid, despotique et en deuil de son épouse. Et voilà Aurel repartit pour une nouvelle enquête en Azerbaïdjan.
Il fait appel à son petit tonton entomologiste, il s'aide de son piano, une autre de ses passions.
Ah ! Il sait fort bien faire parler les gens ce petit consul ayant l'air de rien !
Ce demi polar plein d'humour m'a fait passer un moment agréable, et m'a appris quelque chose sur une peuplade oubliée, les Lesghiens. C'est déjà pas mal !
Commenter  J’apprécie          240
Vous ne connaissez pas Bakou ? Vous devriez, c'est une ville charmante (vraiment), dont l'architecture des vieux quartiers date du premier boom pétrolier, dans la deuxième partie du XIXe siècle. A sa grande surprise, Aurel Timescu, le Consul imaginé par Jean-Christophe Rufin, tombe rapidement amoureux de cette cité où le Quai d'Orsay vient de l'affecter au début du Flambeur de la Caspienne. Las, l'Ambassadeur de France le prend en grippe d'emblée et souhaite le renvoyer illico hors de son territoire. Désormais en terrain connu, puisqu'il s'agit de la troisième aventure d'Aurel, le lecteur peut se divertir sans états d'âme dans ce roman qui pour être léger, et souvent burlesque, n'en est pas moins extrêmement documenté, comme d'habitude chez Rufin, sur les questions géopolitiques et sociales d'un pays, l'Azerbaïdjan, qui possède des frontières communes avec la Géorgie, l'Iran, la Russie et avec son ennemi intime, l'Arménie. Avec son style vestimentaire désuet, son tempérament artistique, ses effarouchements de pucelle et sa volonté farouche de refuser de travailler à des tâches administratives, le héros de Rufin n'en est pas moins un enquêteur hors-pair qui aura fort à faire pour contrer les coups bas à Bakou et élucider l'étrange affaire qui le mobilise, à savoir la mort suspecte de l'épouse de l'Ambassadeur. Mené tambour battant, sans aucune prétention littéraire mais avec la volonté de divertir, ce troisième épisode consacré à cet improbable Consul est sans doute le meilleur. En attendant la suite dans une nouvelle contrée "exotique" et, cela pourrait bien arriver un jour, une future série télévisée (quoique les pays décrits et maltraités par Rufin ne donneraient sans doute pas si facilement leur autorisation).
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          240
Avoir dépensé 19,50 € pour ce bouquin d'une platitude absolue ne me fait pas rire du tout. Un scénario coulant comme une ombre sous une porte, des personnages ni convaincus ni convaincants.
Mais bon, je ne vais pas m'étendre en fait. J'ai trouvé ce livre mauvais épicétou !



Commenter  J’apprécie          233
Je me suis lancée dans ce tome 3 car c'est le livre à lire pour le club lecture de février. Déçue de ne pas commencer par le tome 1. Mais ce n'est que partie remise. J'ai ajouté les tome 1 & 2 à ma pal.
Car oui j'ai beaucoup aimé Les énigmes d'Aurel. Un personnage atypique, drôle et méthodique. Roumain, diplomate français et musicien à ses heures, Aurel Timescu n'est pas très populaire dans son travail pour le plus grand plaisir des lecteurs. Il est ainsi attentif à toutes les irrégularités qui l'entourent.

Dans ce tome 3, le récit se déroule en Azerbaïdjan. Aurel est dans le collimateur de l'ambassadeur dès son arrivée mais très vite le petit consul apprend à s'entourer pour mener l'enquête sur la mort de la femme de l'ambassadeur.

Le récit est agréable à lire. Seul bémol, je trouve qu'il manque un peu de rebondissements. C'est bien calme. C'est davantage un roman policier cosy que thriller.
A bientôt pour le tome 1.
Commenter  J’apprécie          193
Voici le troisième tome des histoires d'Aurel Timescu , l'extravagant consul fictionné par Jean Christophe Rufin. Aprés deux premières histoires qui se sont déroulés en Afrique , Aurel Timescu a été nommé en Azerbaidjan, à Bakou.
Comme dans ces deux premiers tomes Jean Christophe Rufin nous entraîne dans les arcanes de la diplomatie et des ambassades.
Dès son arrivée à Bakou, Aurel Timescu est confronté au décés de la femme de l'ambassadeur et rapidement il doute du caractère accidentel du décés.
On retrouve alors ce consul atypique amoureux du piano,du Tokay et nettement moins du travail de consul.
C'est léger, toujours bien écrit. Sans ce prendre au sérieux Jean Christophe Rufin nous distille des petits polars sympathiques.
Un bon roman pour l'été.





.


Lien : https://auventdesmots.wordpr..
Commenter  J’apprécie          180
Pour ce tome 3, Jean Christophe Rufin envoie notre cher consul à Bakou capitale de l'Azebaïdjian. L'ambiance est donc assez différente des précédents récits qui se déroulaient en Afrique.

Mais bien entendu, Aurel le Consul, arrive dans cette ambassade comme un chien dans un jeu de quille.
L'ambassadeur qui a eu vent du parcours professionnel d'Aurel est décidé de le renvoyer sur le champ et ne lui cache pas son animosité dès leur première rencontre.
Mais c'est sans compter la persévérance d'Aurel qui est tombé sous le charme de cette ville.

Par ailleurs, les circonstances du décès de la femme de l'ambassadeur quelques semaines plus tôt, interpellent Aurel. Décidé à ne rien laisser passer à cet ambassadeur imbu de lui même, hautain et désagréable avec le personnel de l'ambassade, Aurel se met en tête d'enquêter sur ce décès. Il sera aidé par Amélie la Consule qui s'était liée d'amitié avec la défunte et qui s'interroge aussi sur son décès.

Encore un très bon polar même si j'ai une préférence pour les enquêtes en terre africaine.
Aurel désinvolte, libre, insolent me régale toujours autant !*
Vivement le tome 4.



Commenter  J’apprécie          160
J'avais découvert l'auteur par son livre le collier rouge, que j'avais beaucoup aimé et je voulais connaître un autre livre de l'auteur, j'ai donc emprunté ce dernier roman à la bibliothèque.
Je découvre qu'il s'agit d'un livre avec un personnage récurrent : Aurel Timescu, petit Consul, qui mène des enquêtes. Cela n'a pas gêné ma lecture de ne pas avoir lu les ouvrages précédents.
L'histoire se déroule à Bakou en Azerbaïdjan sur les bords de la mer Caspienne. La femme de l'ambassadeur est morte, est-ce un accident ou un meurtre ?
Aurel Timescu est un personnage atypique, c'est l'anti-héros par excellence, mais qui est très sympathique et auquel on s'attache. Il s'habille avec des vêtements d'un autre âge, il a un humour particulier et des attitudes un peu loufoques . Il est très entêté quand il s'agit de résoudre une enquête, tout comme son envie de ne pas trop travailler. L'auteur déploie une riche palette d'émotions à travers ce personnages.
A travers cette enquête et le personnage d'Aurel, l'auteur nous fait voyager dans un pays méconnu et nous décrit un contexte géo-politique où se mêle mafia et affaire d'état, et nous permet de découvrir le monde de la diplomatie. le style d'écriture est fluide et je me suis laissée entraîner dans cette histoire.
C'est un livre très agréable à lire et qui m'a fait passer un bon moment de détente.
Commenter  J’apprécie          150
Je prends de plus en plus de plaisir à retrouver Aurel et, comme lui, j'ai été ravie de quitter l'Afrique pour faire un petit tour du côté de l'Azerbaïdjan et explorer des contrées qui me sont totalement inconnues. Un périple qui donne presque envie d'aller faire un petit tour à Bakou. En tout cas, pour Aurel Timescu, il y a dans cette région ex-soviétique, des relents d'atmosphère qui ne lui sont pas tout à fait inconnus, lui qui a fui la Roumanie communiste dont il lui reste un accent fort prononcé qui dénote dans la diplomatie française. Cette fois, Aurel a envie de rester et d'honorer son affectation, d'une part parce que la cheffe de la représentation consulaire est une jeune femme fort sympathique qui lui offre un accueil auquel il n'est pas habitué, d'autre part parce que le climat lui convient très bien. Malheureusement, l'ambassadeur ne semble pas ravi de la voir débarquer - il faut dire que sa réputation le précède. Oui mais quelle réputation ? Peut-être celle d'empêcheur de tourner en rond qui l'a vu résoudre quelques affaires criminelles au cours de ses précédentes affectations ? Car il se trouve que la femme de l'ambassadeur est morte dans des circonstances étranges quelques semaines avant l'arrivée d'Aurel. Un accident sur un site très isolé dont le récit trouble Aurel qui se met aussitôt en tête d'enquêter discrètement.

On sent surtout que Jean-Christophe Rufin doit lui aussi retrouver Aurel avec plaisir. Il n'a plus besoin d'en dessiner et rappeler les contours ou de s'attarder sur son histoire personnelle, il peut se consacrer à ses péripéties tout en enrichissant sa personnalité de multiples petits traits qui contribuent à lui donner une réelle consistance et une aura presque poétique. Cet épisode permet une découverte tout à fait intéressante des rouages d'une représentation diplomatique grâce à une nuée de personnages secondaires qui constituent une communauté aussi étonnante que le personnage principal. L'enquête d'Aurel exploite des ramifications jusqu'au Brésil - même s'il faut en passer par la chasse aux insectes - et s'avère vraiment dépaysante tout en montrant les dangers qui peuvent guetter un représentant consulaire face aux emprises de certains hommes d'affaires dont il pourrait déranger les intérêts. La diplomatie est un domaine éminemment complexe et l'écrivain utilise ici sa propre expérience et bien entendu sa connaissance des différentes régions du monde où il a exercé ses mille et une fonctions. Malgré le manque de Tokay - bloqué à la douane - et l'obligation de se rabattre sur un vin blanc de production locale, les déductions d'Aurel gardent le cap, même s'il déchaîne cette fois une passion amoureuse dont on ne l'imaginait sans doute pas pouvoir être l'objet.

Il paraît que nous n'en avons pas fini avec Aurel, et ça, c'est une bonne nouvelle.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          140
Les énigmes d'Aurel le Consul est une série d'enquêtes écrites par Jean-Christophe Rufin, qui met en scène un consul étonnant, qui semble faire une tournée des ambassades. Les différents tomes peuvent se lire séparément, comme je l'ai fait, mais il est fortement conseillé de commencer par le première pour mieux cerner le héros et s'y attacher plus rapidement. Dans ce troisième tome, Aurel est envoyé à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, un pays encastré entre la Russie, l'Iran, la Turquie, l'Arménie et la Géorgie. C'est un pays méconnu par les européens, souvent décrié, dans lequel Aurel est catapulté contre son gré, pour y remplir un rôle qu'il ne souhaite pas. le seul avantage : Bakou se situe au bord de la mer Caspienne, un cadre idyllique qui favorise la rêverie et l'évasion.

Là-bas, il est abominablement accueilli par l'ambassadeur français, monsieur de Carteyron, qui lui témoigne hostilité et dédain. En bref, il a eu vent des antécédents d'Aurel et ne souhaite pas collaborer avec lui. Une attitude que notre héros met d'abord sur le compte du deuil, puisque l'ambassadeur vient de perdre sa femme dans un accident sordide, mais son comportement méprisant et sa méchanceté évidente à son encontre éveille immédiatement la curiosité de notre détective préféré : l'ambassadeur cache quelque chose qu'il ne souhaite pas voir mettre à nu. Aurel va mener son enquête auprès du personnel de l'ambassade, avec pour complice toute désignée : Amélie Laugier, qui détient un poste haut placé et était très proche de feu madame de Carteyron.

Aurel est un protagoniste haut en couleurs, totalement décalé et improbable, il peut se montrer comme un parfait idiot, mais il cache, en réalité, de véritables capacités d'analyse, de synthèse et de raisonnement. Même s'il se montre solitaire, peu sociable et particulièrement maladroit en société, il dégage un bon fond, beaucoup de gentillesse et d'empathie. J'ai quand même eu beaucoup de mal à le cerner et à m'attacher à lui, tant sa personnalité est complexe. Peut-être qu'en commençant par le premier tome, j'aurais plus apprécié le Aurel du troisième…

Quant à l'enquête, rien de très original, pas de suspense particulier, ni de tension narrative. Tout réside dans la tonalité du récit, à la limite de l'ubuesque, avec un personnage énigmatique, un peu marginal, qui évolue dans un pays à l'histoire chargée. Là-dessus, Jean-Christophe Rufin a réussi son pari : il nous embarque dans un pays reculé, où la tension des guerres passées est encore bien présente. L'ascendance soviétique y est encore marquée, via la mafia russe et ses filatures, ses mises sur écoute et tout le pan renseignement et surveillance qui va avec ; tout comme la censure et la prison pour les journalistes un peu trop fouineurs. Les méchants semblent redoutables à côté de notre petit consul, qui me renvoie l'image d'une chèvre égarée et inoffensive, qui se retrouve là par hasard, sans comprendre ce qui lui arrive. le contraste est saisissant et prête particulièrement à rire.

Une histoire drôle et décalée, agréable à découvrir, avec un héros peu commun, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable. L'enquête était trop banale, pas assez marquée, vite oubliée.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (1340) Voir plus



Quiz Voir plus

Rouge Brésil - Le quiz détourné...

Une saulaie est...

une pagaie ronde
une plantation de saules

29 questions
117 lecteurs ont répondu
Thème : Rouge Brésil de Jean-Christophe RufinCréer un quiz sur ce livre

{* *}