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Citations sur Notre otage à Acapulco (30)

Il devait s'y résoudre : il resterait le seul otage au monde à être vêtu d'un smoking et d'un slip de Tarzan.
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Elle avait le regard perdu vers le mur blanc et semblait voir sur cet écran des images intérieures qui la faisaient frissonner.
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— Nous avons ce qu’il vous faut, monsieur Timescu. Puisque apparemment vous vous prenez pour James Bond.
Personne n’avait moins l’air de James Bond que le petit homme dégarni, transpirant dans son costume de tweed et son gros manteau d’hiver à six boutons, fermé jusqu’au col. Covid oblige, il portait un masque chirurgical d’un rose pâle. Il l’avait posé de travers, si bien qu’on aurait cru qu’il était bâillonné avec du papier hygiénique.
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Je sais exactement ce qu'il en est. Madame la Consule Générale m'a adressé un message à propos de cette jeune femme disparue. La fille d'un ministre, je crois... Surtout, sentez-vous à l'aise. Je suis très heureux de ne pas avoir à m'occuper de cette affaire.
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Acapulco était un monstre, un fantôme. La ville conservait une apparence de grâce, de volupté, de beauté, comme une revenante qui aurait pris, pour tromper les humains, l’enveloppe de chair du temps où elle était de ce monde. Mais à l’intérieur, il y avait le vide et la mort.
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En faisant mine de l’envoyer dans un paradis, c’était au Paradis qu’ils comptaient bien l’expédier.
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- Vous ne connaissez pas Martha, ça se voit ! Cette fille m’a rendu dingue. Elle rendrait dingue n’importe qui, d’ailleurs. Je n’ai jamais vu quelqu’un comme elle : géniale est totalement insupportable. Capable de tout. Tout le temps. Avec n’importe qui. Comment pourrais-je décrire ça ? Une machine. Une machine de désir. Je veux, je prends. J’aime, je dévore. Je n’aime plus, je jette. Elle ne connaît pas les barrières sociales. Ou plutôt si, elle les connaît tellement bien qu’elle peut se permettre de les ignorer. Vous savez, elle est comme ces attaquants au foot qui ont l’air d’avancer tout droit avec la balle alors que dix types essaient de se jeter dans leurs pieds.
p. 173
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— Je ne sais pas si le Mexique est encore un bon pays pour y vivre. Mais cela reste un bon endroit pour mourir. On a l’impression de partir moins loin.
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Il ne lui serra pas la main car c'était un homme qui pratiquait les gestes barrières depuis la naissance.
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L’entrée dans Acapulco se fait progressivement. La campagne s’alourdit de bicoques. Des ateliers minuscules de réparateurs de pneus, des vendeurs de cercueils étalant leur marchandise pour tenter le chaland, des bars en plein air forment comme une gangue de misère qui s’épaissit à mesure qu’on avance vers la clarté de la mer. Encore invisible, elle illumine déjà le ciel bleu… La bousculade des constructions se fait alors sauvage. Les maisons grimpent les unes sur les autres, forment des immeubles de plus en plus hauts, que le rivage arrête finalement en un dernier bourrelet de béton. C’est la Costera.
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