Quelle chance ! Une nouvelle aventure d'Aurel Timescu, l'anti-héro si habilement créé par JC Rufin. Je me suis donc précipitée sur ce livre, prête à le dévorer comme ce fut la cas avec les précédents. Et là... Déception ! En devenant parfaitement "normal" , Aurel n'est plus que l'ombre de lui-même. Quant aux descriptions des lieux, si poétiques dans les précédents livres, elles apparaissent surfaites. Serait-il possible que Rufin en soit réduit à "faire du Rufin" pour répondre aux demandes pressantes de son éditeur ? L'histoire est alambiquée, avec une fin désastreuse de l'héroïne qui abandonne ses rêves au nom de principes qui sentent bon la psychologie de comptoir. Finalement, ce livre est une bluette barbante et j'ai dû me forcer à poursuivre la lecture jusqu'au bout. Ma note est sévère car j'attends vraiment mieux de cet écrivain.
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